J
J, s. m., dixième lettre de l'alphabet, j. La lettre J n'existait pas expressément dans l'alphabet roman: néanmoins comme la lettre I avait la double valeur d'une consonne et d'une voyelle, j'ai cru devoir, pour plus de clarté, séparer les mots qui commencent par l' I voyelle de ceux qui commencent par l' I consonne, et employer pour l'impression de ces derniers le signe adopté dans tous les dictionnaires modernes.
Le passage suivant des Leys d'amors autorise à faire cette division: Aquestas letras I et U tenon loc de consonans, can en lo comensamen de motz son ajustadas am las autras vocals, o am lors meteyshas; aquo meteysh fan el mieg de dictio. Leys d'amors, fol. 3.
Ces lettres i et u tiennent lieu de consonnes, quand au commencement des mots elles sont ajoutées avec les autres voyelles, ou avec elles-mêmes; elles font de même au milieu d'un mot.
Ja, adv., lat. jam, déjà, désormais, incessamment.
Ja m vai revenen
D' un dol e d' un' ira
Mos cors.
Giraud de Borneil: Ja m vai.
Déjà mon coeur me va revenant d'une douleur et d'une tristesse.
Aisi ja l' en penra merces.
Hameus de la Broquerie: Quan reverdeion.
Ainsi désormais lui en prendra merci.
ANC. FR. La nouvelle estoit jà tout partout espandue.
Adam de la Halle, Chron. métr., v. 137.
- Jamais.
Ja non er, ni anc no fo
Bona dona senes merce.
Giraud le Roux: Auiatz la.
Jamais ne sera, ni oncques ne fut bonne dame sans merci.
Ja no serai
Jauzens ses vos, ni benanans.
P. Raimond de Toulouse: Pus vey.
Jamais je ne serai joyeux sans vous, ni heureux.
Partirai m' en donc ieu? Non, ja.
Peyrols: Manta gens.
M'en séparerai-je donc moi? Non, jamais.
ANC. FR. Ne jà si grant dun ne dunast
K' asez petit ne li semblast.
Roman de Rou, v. 7587.
Lequel traicté n'a esté par moi enfraint ne jà ne sera.
Monstrelet, t. II, fol. 19.
Ils viennent pour jouer, mais ils ne joueront jà.
Poisson, Comédie des Femmes coquettes.
CAT. Ja. ESP. Ya. PORT. Ja. IT. Già. (chap. Ya.)
- Conj. Jà soit que, jà soit ce que, bien que, quoique.
Ja no m' ametz, totz temps vos amarai.
Arnaud de Marueil: Aissi cum li.
Bien que vous ne m'aimiez, toujours je vous aimerai.
- Conj. comp. Ja zia que non pogues anar mas per la voluntat de Dieu.
Liv. de Sydrac, fol. 49.
Bien qu'il ne pût aller que par la volonté de Dieu.
Ja sia so que uchaisos de persecutio cesse, paz a ades so martyri.
Trad. de Bède, fol. 81.
Jà soit ce que occasion de persécution cesse, la paix a incessamment son martyre.
Ja sia aisso que elhs no se pessavo ges que elh agues entendut. Philomena.
Jà soit ce qu'ils ne s' imaginaient point qu'il eût entendu.
Jacia aisso que no lho diguo. Liv. de Sydrac, fol. 40.
Jà soit ce qu'ils ne le disent.
ANC. FR. Jaçoit ço ke li dus laidement li forfist.
Roman de Rou, v. 2951.
Jà soit ce que pas ne desserve
Vostre grâce par mon servir.
Œuvres d'Alain Chartier, p. 508.
ANC. CAT. Jatsia. IT. Già sia ciò che.
- Adv. comp.
Que d' aras e de ja els abandonen totz lors bens.
Chronique des Albigeois, col. 91.
Que d'ores et déjà ils abandonnent tous leurs Biens.
IT. Di già.
2. Jasse, Jace, adv., toujours.
Cal que m fassatz, o mal o be,
Vos am e us amarai jasse.
Arnaud de Marueil: Totas bonas.
Quoi que vous me fassiez, ou mal ou bien, je vous aime et vous aimerai toujours.
Sieus sui e sieus serai jasse.
Peyrols: Atressi col.
Sien je suis et sien je serai toujours.
- Adv. comp.
Car qui un jorn pert de joi ni de be,
Ja recobrar no'l poira en jasse.
Palais: A dreit fora.
Car qui perd un jour de joie et de bien, jamais ne le pourra recouvrer à toujours.
De lieys prenc comjat per jasse.
P. Cardinal: Ben tenh per.
D' elle je prends congé pour toujours.
3. Jadis, adv., jadis, autrefois.
La vida s' atrobet en un temple jadis. V. de S. Honorat.
La vie se trouva en un temple jadis.
4. Jamais, adv., lat. jam magis, jamais.
Auiatz la derreira chanso
Que jamais auziretz de me.
Giraud le Roux: Auiatz.
Écoutez la dernière chanson que jamais vous entendrez de moi.
Perdud' ai la bellazor
Dona qu' anc fos ni er jamais.
Gavaudan le Vieux: Crezens, fis.
J'ai perdu la plus belle dame qui oncques fut ni sera jamais.
CAT. Jamay, jamès. ESP. Jamás. PORT. Jámais. IT. Giammai.
(chap. May, may mes.)
Jacenti, s. m., lat. hyacinthus, hyacinthe, pierre précieuse.
Lo XI, jacentis, lo XII, amatistz. Trad. de l'Apocalypse, c. 21.
Le onzième, hyacinthe, le douzième, améthyste.
2. Jacint, s. m., hyacinthe, pierre précieuse.
Jacint es peyra precioza. Eluc. de las propr., fol. 188.
Hyacinthe est pierre précieuse.
- Hyacinthe ou jacinthe, plante.
Jacint es herba ab flor de color celesta. Eluc. de las propr., fol. 211.
Jacinthe est herbe avec fleur de couleur céleste.
CAT. Jacint, jacinto. ESP. PORT. (chap.) Jacinto. IT. Giacinto, iacento.
Jactar, v., lat. jactare, vanter.
Jacto se e se bobanso de lur paratge.
Lo Farizieus que se jactava de sos bes. V. et Vert., fol. 34 et 87.
Se vantent et s' enorgueillissent de leur noblesse.
Le Pharisien qui se vantait de ses biens.
ANC. FR.
O mines, jactez-vous de renverser par terre
Les bastions, les tours, et les murs plus espais.
Du Bartas, p. 471.
CAT. ESP. PORT. Jactar. (chap. jactá, jactás: yo me jacto, jactes, jacte, jactem o jactam, jactéu o jactáu, jacten; jactat, jactats, jactada, jactades. Significat paregut a presumí, vanagloriás, chulejá, pressiás, alabás, ufanás, alardejá, pavonejá, fanfarronejá, farolejá, gallardejá.)
1. Jactancia, Jactansia, s. f., lat. jactantia, jactance.
Jactancia, cant hom se jacta e gaba se meteys. V. et Vert., fol. 8.
Jactance, quand on se vante et prône soi-même.
Mostra sos faiz ab jactansia. Trad. de Bède, fol. 28.
Montre ses actions avec jactance.
CAT. ESP. PORT. Jactancia. IT. Iattanzia, giattanzia. (chap. Jactansia, jactansies.)
3. Jactansa, s. f., jactance.
Jactansa, es cant hom si meteysh lauza e gaba. Leys d'amors, fol. 119. Jactance, c'est quand on se loue et prône soi-même.
IT. Iattanza.
4. Jactacio, s. f., lat. jactatio, jactance, parade, présomption.
Poestaz del diable non es pas en sa jactacio, mas en la toa voluntat.
Trad. de Bède, fol. 60.
La puissance du diable n'est pas en sa présomption, mais en la tienne volonté.
Jafar, v., plaisanter.
Qui l' autrui jafa e gabeya.
Arnaud de Cotignac: Mout dezir.
Qui autrui plaisante et raille.
Jangar, s. m., marécage, lieu où croît le jonc.
De bosc et de jangar qui es en la deita parropia (parroqia, parroquia).
Tit. de 1422. Bordeaux, bibl. Monteil.
De bois et de marécage qui est dans ladite paroisse.
(chap. Junquera, com Valjunquera, Valljunquera, Valchunquera, Vallchunquera. ESP. Juncal, juncar, juncada. Jonquera, Junquera, en Gerona.)
Jangla, s. f., médisance, babil, caquet, facétie.
Dison las chuflas et los gaps e truphas e janglas per mays far de offenda. V. et Vert., fol. 22.
Disent les moqueries et les railleries et dérisions et facéties pour faire plus d'offense.
2. Janglaria, s. f., médisance, moquerie, bavardage, coquetterie.
Per que lurs vils janglaria
No m deuria tener dan.
B. Zorgi: L' autr' ier.
C'est pourquoi leur vile médisance ne me devrait causer dommage.
ANC. FR. Tous jors les avoit diffamés
Vers jalousie et tous traïs...
Cele aimoit trop sa janglerie.
Roman de la Rose, v. 14772.
Se tu veux sçavoir dont est source telle janglerie mensongère.
Œuvres d'Alain Chartier, p. 317.
3. Janglosia, s. f., moquerie, raillerie, médisance, bavardage, coquetterie.
Ill vostra janglosia,
Don vos faiz escarnir,
Me desplaz chascun dia.
Garin d'Apchier: Veillz Comunal.
Le votre bavardage, pour lequel vous vous faites railler, me déplaît chaque jour.
4. Janglaire, Janglador, s. m., moqueur, railleur, médisant, bavard, babillard.
Si hom janglaire te demanda alcun ben, tu ti taz. Trad. de Bède, fol. 80.
Si homme médisant le demande aucun bien, tu te tais.
Rescon e cel mon joy als jangladors.
Pons de Capdueil: Per joy d'amor.
Je cache et cèle mon bonheur aux bavards.
Amors! janglador
Solon virar joi en plor.
B. Zorgi: L'autr'ier.
Amour! les médisants ont coutume de changer la joie en pleur.
ANC. FR. Si jangleur u si losengier
Le me volent à mal turner. Marie de France, t. 1, p. 48.
Tant refraignit alors sa parolle que icelluy jangleur se taisa.
G. Tory, Trad. des Politiques de Plutarque, fol. 29.
5. Janglos, Ganglos, adj., moqueur; railleur, médisant, bavard, babillard.
Bona dompna, si mal parlier janglos
Nuill destorbier volon metre entre nos.
Lamberti de Bonanel: Al cor.
Bonne dame, si mauvais parleurs médisants veulent mettre entre nous quelque trouble.
Homes janglos e de solatz,
Per donar gaug et alegrier.
Nat de Mons: Al bon rei.
Hommes railleurs et de soulas, pour donner joie et allégresse.
Te deu meins offendre ganglos enemics que tazens. Trad. de Bède, fol. 2. Te doit moins offenser ennemi bavard que se taisant.
Substantiv. Li lauzengier e li enoios
M' enoian molt e li janglos.
Le Moine de Montaudon: Amicx Robert.
Les médisants et les ennuyeux et les moqueurs m'ennuient beaucoup. ANC. FR. Plus les en voi jenglos venir
Que n'est estorniax en jaiole.
Fables et cont. anc., t. II, p. 385.
6. Janglar, v., railler, se moquer, médire, bavarder, babiller.
Per so que us puescan janglar,
Volran auzir vostre cantar.
P. Vidal: Abril issic.
Afin qu'ils vous puissent railler, ils voudront ouïr votre chanter.
Aquilh que l' auzo l'en janglo, e lhi bufon en la barba.
Liv. de Sydrac, fol. 103.
Ceux qui l' entendent l'en raillent, et lui soufflent dans la barbe.
ANC. FR. Ne mie jangler à la gent
Qu'il trovera par les cemins.
Roman du Renart, t. III, p. 31.
Si janglast là quanqu' il vosist...
Ains jangle tout quanqu' ele pense.
Roman de la Rose, v. 7419 et 13660.
7. Jangluelh, Janguel, Janguoil, Janguoilh, s. m., médisance, moquerie, caquetage, bavardage.
Ab ensenhamen, ses jangluelh,
L' es dada beutat ab valor.
Guillaume de Cabestaing: Aissi cum selh.
Avec science, sans caquetage, lui est donnée beauté avec mérite.
Ben laus que s gart de janguelh.
P. Raimond de Toulouse: Pos lo prims.
J'approuve bien qu'il se garde de médisance.
8. Janguelhar, Jangloillar, Jangolar, v., médire, railler, caqueter.
Totz temps la vuelh onrar et obezir
E car tener, qui s vuelha s' en janguelh.
Deudes de Prades, Ben ay' amors.
Toujours je veux l'honorer et lui obéir et la tenir chère, qui se veuille en médise.
- Grogner.
Cas non pot layrar ni japar ni jangolar. V. et Vert., fol. 71.
Chien ne peut aboyer ni japper ni grogner.
Januer, Januier, s. m., lat. januarius, janvier.
Januers es prumiers de totz,
E sapchas que om figura
Januer en la penchura
Ab doas caras.
Brev. d'amor, fol. 46.
Janvier est le premier de tous, et sachez qu'on représente janvier en la peinture avec deux faces.
El mes de januier. Cat. dels apost. de Roma, fol. 150.
Au mois de janvier.
CAT. Janer. ESP. Enero. PORT. Janeiro. (chap. Giné.)
2. Genovier, Genoyer, Jenovier, Jenier, s. m., janvier.
La XVIII canso d' En Giraud Riquier, facha en l'an MCCLXXVI, en genovier. Titre de la pièce de G. Riquier: Ogan no.
La dix-huitième chanson du seigneur Giraud Riquier, faite en l'an 1276, en janvier.
L' octan vers d' En Giraud Riquier, l' an MCCLXXVI, en jenier.
Titre de la pièce de G. Riquier: Karitatz.
Le huitième vers du seigneur Giraud Riquier, l'an 1276, en janvier.
El mes de genoyer.
G. Riquier: Als subtils.
Au mois de janvier.
IT. Gennaio, gennaro.
Jap, Jaup, s. m., jappement, aboi, cri.
Lur feron far Turc mant crit e mant jap.
Durand, tailleur de Paernes: En talent.
Leur firent faire les Turcs maint cri et maint aboi.
Non tem glat ni crit ni jaup de gossa.
Guillaume de Berguedan: Amicx.
Je ne crains glapissement ni cri ni jappement de chienne.
(chap. Clapit, clapits.)
2. Japar, v., japper, aboyer.
Negus cas non pot layrar ni japar. V. et Vert., fol. 71.
Nul chien ne peut aboyer ni japper.
(chap. Clapí: cuan lladre un gosset, o un gos se fa mal.)
Jaques, s. m., jaques, sorte de monnaie des rois d'Aragon.
Los mieus jaques
Si mesclaran ab lor tornes.
Les miens jaques se mêleront avec leurs tournois.
(chap. Sou, sueldo, solido jaqués, de Jaca, moneda jaquesa.
Jaques, Jacques, Jaume, Jacme, Jacobus, Iacobus, Jaime, Xacobo, Jacobo, Iaymes, Iavmes, Jaymes, Iaumes, Santiago, Thiago, va sé lo fill de Pedro II. Tornes ere la moneda tornesa.)
Jardin, s. m., goth. garten, jardin.
Voyez Aldrete, p. 361, et Mayans, t. I, p. 223.
Quant estei en aquels bels jardis,
Lai m' aparec la bella flors de lis.
Giraud de Borneil: Ar ai gran.
Quand je fus dans ces beaux jardins, là m' apparut la belle fleur de lis. Prov. Bon frug eys de bon jardin.
Marcabrus: Dirai vos.
- Pelouse, gazon.
Del caval lo trabuca, e chay sus los jardis. Roman de Fierabras, v. 344. Le renverse du cheval, et il tombe sur les gazons.
CAT. Jardí. ESP. Jardín. PORT. Jardim. IT. Giardino. (chap. Jardí, jardins; vergé, vergés.)
2. Giardina, s. f., jardin.
La retindida
Que fai per mieg la giardina.
P. Raimond de Toulouse: Pos lo prims.
Le retentissement qu'il fait parmi le jardin.
Jarlet, s. m., jarlet, sorte de poisson.
Les Statuts de Marseille, p. 587, portent: Sardini, jarreti, sercleti, boguae, etc.
Tireron la ret contra lor;
Non troban buga ni jarllet.
V. de S. Honorat.
Tirèrent le filet vers eux; ne trouvent bogue ni jarlet.
Jarra, Guarra, s. f., jarre, vase.
Voyez Muratori, Diss. 33.
Jarra ni bacin
No fos plen d' oli bon e fin.
V. de S. Honorat.
Jarre ni bassin qui ne fût plein d'huile bonne et fine.
Aissi com sel c' atrob' en son labor
Una guarra, don se cre certamen
Sia plena d' aur.
B. Carbonel: Aissi com sel.
Ainsi comme celui qui trouve en son labeur une jarre, dont il croit certainement qu'elle soit pleine d'or.
CAT. Gerra. ESP. PORT. Jarra. IT. Giara. (chap. Jarra, jarres; engerra, engerres són mes grans.)
2. Jarreta, s. f. dim., petite jarre.
Que l' oli crec de la jarreta. V. de S. Honorat.
Que l'huile de la petite jarre augmenta.
(chap. Jarreta, jarretes. Se pronunsie en la j de jota, jarabe, jirafa, etc.)
Jaseran, s. m., jaseran, cotte de maille, sorte de cuirasse.
L' ausbercs fon jazerans, l' elms de cartiers.
Roman de Gerard de Rossillon, fol. 54.
Le haubert fut un jaseran, le heaume de quartiers.
ANC. FR. Lui Xe sans plus, sans vestir jazeranz.
Vie de Bertrand Du Guesclin, t. I, p. 71.
Ocire le quida parmi sun jacerant. Roman de Horn, fol. 19.
ESP. Jacerina. IT. Ghiazzerino.
Au sujet de ce mot, il est à remarquer que l'adjectif espagnol jacerino signifie dur comme l'acier.
Jaspi, s. m., lat. jaspis, jaspe.
Jaspis porta am castetat...
Jaspis a vertut essamen
Que femna fai al efantar
Plus leugieiramen deslieurar.
Brev. d'amor, fol. 40.
Porte jaspe avec chasteté... Jaspe a aussi la vertu qu'il fait plus facilement délivrer la femme pour enfanter.
De la virtut de jaspi en si encastrat confortatiu.
Eluc. de las propr., fol. 184.
Confortatif de la qualité du jaspe enchâssé en lui.
ANC. ESP.
Y son las buenas piedras jaspis, è diantes (diamantes).
Poema de Alexandro, cop. 261.
CAT. Jaspi, jaspe. ESP. MOD. PORT. (chap.) Jaspe. IT. Iaspide.
Jaune, adj., jaune.
Qui a la cara... magra e jauna. Liv. de Sydrac, fol. 127.
(chap. Qui té la cara... magra (prima) y groga.)
Qui a le visage... maigre et jaune.
Substantiv. Lo blanxs e 'l jaunes del uov. Liv. de Sydrac, fol. 45.
(chap. Lo blanc y lo groc del ou; clara, yema.)
Le blanc et le jaune de l'oeuf.