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domingo, 25 de junio de 2023

4. 4. De quelques sorts que pratiquoient nos anciens François,

De quelques sorts que pratiquoient nos anciens François, pour s'  informer des choses qui leur estoient à venir.

CHAPITRE IIII.

La superstition du fer chaud que j' ay cy dessus racontee, m' en a remis une autre en memoire, que je ne veux passer sous silence. Les anciens Romains sous les Empereurs eurent une certaine maniere de deviner les choses futures à l' ouverture du livre, par la rencontre de la ligne qu' ils avoient auparavant designee: Chose qui se pratiquoit ordinairement sur les œuvres de Virgile. Et pour cette cause appelloient cette façon de faire, les Sorts Virgilians. De cette divination usa l' Empereur Adrian, encores simple Capitaine, pour s' asseurer du bon vouloir qu' avoit envers luy l' Empereur Trajan, & ayant ouvert le fueillet, rencontra des vers Latins, que j' ay voulu rendre François.

Mais qui est celuy-là qui porte dans sa main

Le sainct rameau d' Olive: à son menton chenu,

Et son poil je cognois que c' est le Roy Romain, 

Qui de lignage bas à ce haut lieu venu, 

Premier enta ses loix dans la ville de Rome,

Auquel succederas.

Desquels vers Adrian prist certain prognostic de son futur Empire. Et Claude Aubin, qui usurpa l' Empire és Gaules, se rendit presque asseuré du malheur qui luy devoit advenir, quand il tomba sur ce vers, dont la substance estoit telle.

Je vois tout forcené dresser cent mille alarmes

Aussi quelle raison trouve-lon dans les armes?

Quant à nous, combien que pour n' estre nez dans les tenebres de ces anciens Payens, nous n' avons voulu fonder la superstition de telles divinations sur un Poëte Ethnique, si en avons nous eu une espece qui fut assez familiere à nos vieux peres François, que nous tirasmes des sainctes lettres. Ce fut une chose commune à nos premiers Chrestiens, pour inviter les foibles esprits à nostre Religion, de passer par connivence plusieurs coustumes tirees du Paganisme, ou Judaïsme, & de les nous approprier, toutesfois sous autres ceremonies: Coustumes dont l' Eglise s' estant avec le temps fortifiee: ou du tout, elles ont esté abolies par les Concils, ou d' elles-mesmes se sont supprimees. De cette marque est celle dont nous avons à parler maintenant. Par ce qu' au lieu des Sorts Virgilians, que nos François eussent douté mettre en usage, comme une idolatrie Payenne, ils voulurent couvrir ce defaut, usans des livres de la saincte Escriture. Et leur fut cette superstition aucunement reprochee par Procope, lequel leur improperoit que combien qu' ils eussent esté faicts Chrestiens, si suivoient-ils encores plusieurs traces du Paganisme. Pource entre autres choses qu' en celebrant leurs solemnels sacrifices, ils s' adonnoient à vaticinations. Ils estoient doncques coustumiers és grands affaires de prendre trois divers livres de la saincte Escriture qu' ils mettoient dessus un Autel, & apres leurs prieres publiques, ou particulieres, apprenoient par le hazard de l' ouverture du livre, une partie des choses qu' ils avoient envie de sçavoir, en quoy ils n' estoient quelquesfois deceus de leur attente, comme nous voyons par deux exemples racontez par Gregoire de Tours, dont l' un advint de son temps, & l' autre non gueres devant, le premier desquels est de Cran, fils de Clotaire I. lequel ayant pris les armes contre son pere, pria Tetrique Evesque de Chaalons de luy vouloir dire quel succez il estimoit de cette douteuse entreprise. Pour à quoy obeïr, l' Evesque mit trois livres sur l' Autel, les Propheties, sainct Paul, & les Evangiles, & apres avoir fait avec tout son Clergé prieres solemnelles à Dieu, à ce qu' il luy pleust leur manifester ce qui devoit advenir à ce mal conseillé Prince, il ouvrit premierement le livre des Propheties, où il trouva en termes Latins, je l' osteray de dessus la terre avec desolation: Puis de l' Apostre, Vous sçavez mes freres, que le periode du Seigneur est venu tout ainsi qu' en cachette, & sans y penser, le larron vient de nuict. Et quand on vous parlera de paix, c' est lors que vous serez surpris d' une mort soudaine. De l' Evangile, Qui ne preste l' aureille à mes commandemens, resemblera à un ecervelé qui bastit sur du sable, quand soudain vient une grande tourmente, & ravine d' eau, qui luy enleve son edifice rez terre. L' autre exemple est de Meroüee fils de Chilperic, qui vouloit oster la couronne à son pere, lequel s' estant mis en franchise dedans l' Eglise S. Martin de Tours, pour evader la fureur de son pere, voulant sçavoir quelle yssuë avroient ses affaires, mit sur la chasse de S. Martin le Psautier, les livres des Roys, & les Evangiles: & apres avoir jeusné trois jours en toute priere, & oraison, ouvrit le livre des Roys, où il trouva: Pour autant qu' avez mis en oubly vostre vray Dieu pour adorer autres Dieux estrangers, vous addonnans à choses meschantes & perverses, pour cette cause vostre Seigneur Dieu vous a reduit és mains de vos ennemys: Du Psautier: Seigneur Dieu tu leur as envoyé desolation, pour  leurs pechez, & les as renversez lors qu' ils se cuidoient eslever, & dés qu' ils se sont veus en tribulation, soudain ils ont perdu le cœur, & sont peris pour leurs meschancetez: Et de l' Evangile, Mes amys vous sçavez qu' avant que trois jours se soient escoulez l' on celebrera les Pasques, & sera deliuré le fils de l' homme pour souffrir mort & passion. Tous lesquels passages cy dessus recitez, tout ainsi qu' ils ne promettoient rien de bon, ains toutes choses sinistres & desavantageuses, aussi moururent peu apres & Cran, & Meroüee miserablement, comme il est plus amplement descouvert par leur histoire. Cette superstitieuse coustume de deviner ayant esté observee sous toute la lignee de Clovis, depuis fut par loy expresse defenduë par Louys le Debonnaire au 4. livre de ses Ordonnances, art. 46. Ut nullus in Psalterio, vel Evangelio, vel alijs rebus sortiri praesumat, nec divinationes aliquas observare. Nous defendons, dit-il, à tout homme de jetter au sort, ou se mesler de deviner sur le Psaultier, ou Evangile, ou sur telles autres choses.

viernes, 8 de enero de 2021

JORNADA NOVENA. NOVELA SEXTA.

JORNADA NOVENA. NOVELA SEXTA.

Dos joves se alberguen a casa de un. En la seua filla sen va un a gitás, y la seua dona se gite en l´atre. Lo que estabe en la filla se gite en son pare y lay conte tot, creén que parláe en lo seu compañ. Se arme un gran abalot, la dona, donánsen cuenta, se embutix al llit de la filla y después en algunes paraules los passifique a tots.

Calandrino, que datres vegades habíe fet riure mol a la compañía, lo mateix va fé esta vegada: y después de que les dames dixaren de parlá de les seues coses, la reina li va maná a Pánfilo que parlare, y ell va di:
Loables siñores, lo nom de la Niccolosa amada per Calandrino me ha portat a la memoria una historia de un atra Niccolosa, y to la contaré perque en ella voréu cóm una súbita inspirassió de una bona dona va evitá un gran escándol.

A los plans del Muñone va ñabé, no fa mol tems, un home bo que donabe als viandáns, per dinés, de minjá y beure; y encara que ere bastán pobre y teníe una casa menuda, alguna vegada, en cas de gran nessessidat, no a tots pero an algún conegut albergabe. Ara be, teníe este una mol hermosa femella, de la que teníe una joveneta hermosa y agradable, de quinse o setse añs, que encara no teníe home; l´atre ere un chiquet que encara no habíe cumplit l´añet, al que la mare donabe de mamá.
A la jove li habíe ficat los ulls a damún un mosset pincho y noble de la nostra siudat, que anabe mol assobín pel barri y la volíe fogosamen; y ella, que de sé amada per un jove tal com aquell mol se gloriabe y dell tamé se va enamorá; y moltes vegades en gust de cada una de les parts haguere tingut efecte aquell amor si Pinuccio, que aixina se díe lo jove, no se haguere refrenat pera no causá la deshonra de la jove y dell. Pero de día en día multiplicánse la seua passió, li va vindre lo dessich irrefrenable a Pinuccio de ajuntás en ella, y li va vindre al pensamén trobá lo modo de albergás a casa de son pare, pensán, com coneixíe la divisió de la venteta de la jove, podríe está en ella sense que dingú sen acatare; y en cuan li va vindre al ánim, sense mes tardá u va ficá en obra.
Ell, en un fiel amic de nom Adriano, que este amor coneixíe, prenén un día al caure la nit dos rocíns de llogué y ficánlos damún dos valijes, potsé plenes de palla, van eixí de Florencia, y donán una volta, cabalgán, a les planes del Muñone van arribá sén ya de nit; y entonses, fen vore que tornaben de la Romaña, cap a la venta van aná y van cridá al bon home; este, com los coneixíe mol be als dos, los va obrí la porta enseguida.
Pinuccio li va di: - Mira, tens que donámos albergue esta nit: pensabem que podríem arribá a casa, pero no ham pogut apurámos tan.
A lo que lo possadé va contestá:

- Pinuccio, be saps quínes comodidats ting pera albergá a hómens nobles com vatros; pero com esta hora tos ha agarrat aquí y no ña tems pera que pugáu aná a un atre puesto, tos albergaré de bona gana tan be com puga.

Apeánse, pos, los dos jovens, y entrán a la venteta, primé van acomodá los seus rocíns y después van sopá. A la venteta sol ñabíe una alcobeta a la que ñabíen tres llitets colocats com milló se podíe; y sol habíe quedat espay pera móures en estretó.
De estos tres catres, va fé lo home preparán un, lo menos roín, per als dos compañs, y los va fé gitá; después, al cap de un rato, sense dormí cap dells encara que féen vore que dormíen, va fé lo possadé gitás a la seua filla a un dels dos llits que quedaben y al atre se van embutí ell y la seua dona, y a la vora del camastro aon dormíen van ficá lo bressol del chiquet. Y están les coses de esta guisa dispostes, y habénu vist tot Pinuccio, después de un rato, pareixénli que tots estaben adormits, se va eixecá sense fé soroll y se va colocá al llitet aon la jove estabe tombada. Ella lo va acullí be, encara que en temó, y allí van chalá tan com van pugué. Y están aixina Pinuccio en la jove, va passá que un gat va fé caure un topí, y la dona, despertánse, se va eixecá, pensánse que no foren lladres, aixina a la oscurina, y sen va aná allí aon habíe sentit lo soroll.
Adriano, poc después, per una nessessidat natural se va eixecá y anán a satisféla va entropessá en la cuna, y com no podíe passá sense eixecála, la va alsá de aon estabe y la va ficá a la vora del llit aon ell dormíe; y fet alló per a lo que se habíe eixecat, va torná, sense preocupássen mes del bressol, y se va torná a gitá.
La dona, habén trobat lo topí per enterra, después de renegáli al gat, va torná a la alcobeta, y a paupóns va aná dreta cap al llit aon dormíe lo seu home; pero no trobán allí la cuna, se va di:

- ¡Ay, desgrassiada de mí! Mira lo que anaba a fé, casi me embutixgo al llit dels meus cliéns. Y trobán la cuna una mica mes allá, se va gitá al llit aon estabe Adriano sol, creén que se gitabe en lo seu home. Adriano, que encara no se habíe adormit después de eixecás, al sentíla la va ressibí be y alegremen; y sense di ni chut va tensá la ballesta y la va descarregá en gran plaé de la dona.
Después, pensánse Pinuccio que lo podríen enchampá en la jove, va voldre torná al seu llit, se va eixecá, y a paupontes, trobán lo bressol, va pensá que aquell llit ere lo dels possadés; per lo que, avansán un poc mes, se va gitá al del possadé, que en la entrada de Pinuccio se va despertá. Pinuccio, creén que estáe a la vora de Adriano, va di:
- ¡Be te dic que may hay tingut una cosa tan dolsa com Niccolosa! Per lo cos de Cristo, hay tingut en ella lo plaé mes gran que may un home ha tingut en cap dona; y te dic que hay baixat sis vegades a la vila desde que men hay anat de aquí.

Lo venté, sentín estes notissies y no agradánli massa, se va pensá:
- ¿Qué dimonis fa este aquí?-.

Después, mes enfadat que prudén, va di:

- Pinuccio, la teua ha sigut una gran villanía y no sé per qué tens que fém aixó; pero per lo cos de Cristo me la pagarás.
Pinuccio, que no ere lo jove mes sabut del món, al acatássen del seu error no va corre a enmendál com milló haguere pogut sino que va di:

- ¿Qué te hay de pagá? ¿Qué me podríes fé?

La dona del venté, que creíe que estabe en lo seu home, li va di a Adriano:
- ¡Escolta, los nostres cliéns están reñín per no sé qué!
Adriano, rién, va contestá: - Díxals en pas, van beure massa anit.
La dona, pareixénli que habíe sentit al seu home quirdá y sentín ara a Adriano, en seguida va vore aón estabe y en quí; per lo que, discretamen, sense di res, se va eixecá, y prenén la cuna del seu fillet, com la alcoba estabe encara a fosques, la va portá jun al llit aon dormíe la seua filla y a la vora della se va tombá; y, fén vore que se despertabe pel abalot del home, lo va cridá y li va preguntá qué passabe en Pinuccio.
Lo home va contestá:

- ¿No has sentit lo que diu que ha fet esta nit en Niccolosa?
La dona va di: - Mentix en tota la boca, que en Niccolosa no se ha gitat; que yo me hay tombat aquí en cuan no hay pogut dormí mes; y tú eres un animal per créuretu.
Bebéu tan per la nit que después ensomiéu y anéu de aquí cap allá sense enteráton y tos pareix que feu algo gran; ¡gran llástima es que no tos trenquéu lo coll! ¿Pero qué fa al teu llit Pinuccio? ¿Per qué no está al seu catre?
Adriano, veén que la dona discretamen la seua deshonra y la de la seua filla tapabe, va di:
- Pinuccio, te u hay dit mes de sen vegades, que no vaigues donán voltes, que este vissi teu de eixecát adormit, sonámbul, y contá fábules que ensomies te portará alguna vegada una desgrássia; ¡Tórna cap aquí!

Lo venté, sentín lo que díe la seua dona y lo que díe Adriano, va escomensá a créures que Pinuccio caminabe adormit; per lo que, agarránlo dels muscles, lo va escomensá a sacsá y a cridál, dién:

- Pinuccio, despértat, entórnaten al teu llit.

Pinuccio, habén sentit lo que se habíe dit, va escomensá, com si ensomiare, a di datres dessatinos; de lo que lo venté sen enríe mol. Al final, com encara lo sacsabe, va fé vore que se despertabe, y cridán a Adriano va di: - ¿Es ya de día, que me crides?

Adriano va di: - Sí, víne aquí.

Ell, fen vore que teníe molta son, se va eixecá del llit del venté y sen va entorná al llit en Adriano; y vingut lo día y eixecánse lo possadé, va escomensá a enríuressen y a enfótressen dell y dels seus somnis. Y aixina, bromeján, preparán los dos jovens los seus rocíns y ficánlos damún les valijes y habén begut en lo venté, puján a caball van acudí a Florencia, no menos conténs del modo en que la cosa habíe passat que de los efectes de la cosa. Y después, trobán atres víes, Pinuccio se va trobá en Niccolosa, que li afirmabe a sa mare que este verdaderamen ensomiabe; per lo que la dona, enrecordánsen de los abrassos de Adriano y de la ballestada, se creíe que ere la única que habíe velat.

Dos joves se alberguen a casa de un. En la seua filla sen va un a gitás, y la seua dona se gite en l´atre. Lo que estabe en la filla se gite en son pare y lay conte tot, creén que parláe en lo seu compañ. Se arme un gran abalot, la dona, donánsen cuenta, se embutix al llit de la filla y después en algunes paraules los passifique a tots.



JORNADA NOVENA. NOVELA SEXTA.

JORNADA NOVENA. NOVELA SEXTA.

Dos joves se alberguen a casa de un. En la seua filla sen va un a gitás, y la seua dona se gite en l´atre. Lo que estabe en la filla se gite en son pare y lay conte tot, creén que parláe en lo seu compañ. Se arme un gran abalot, la dona, donánsen cuenta, se embutix al llit de la filla y después en algunes paraules los passifique a tots.

Calandrino, que datres vegades habíe fet riure mol a la compañía, lo mateix va fé esta vegada: y después de que les dames dixaren de parlá de les seues coses, la reina li va maná a Pánfilo que parlare, y ell va di:
Loables siñores, lo nom de la Niccolosa amada per Calandrino me ha portat a la memoria una historia de un atra Niccolosa, y to la contaré perque en ella voréu cóm una súbita inspirassió de una bona dona va evitá un gran escándol.

A los plans del Muñone va ñabé, no fa mol tems, un home bo que donabe als viandáns, per dinés, de minjá y beure; y encara que ere bastán pobre y teníe una casa menuda, alguna vegada, en cas de gran nessessidat, no a tots pero an algún conegut albergabe. Ara be, teníe este una mol hermosa femella, de la que teníe una joveneta hermosa y agradable, de quinse o setse añs, que encara no teníe home; l´atre ere un chiquet que encara no habíe cumplit l´añet, al que la mare donabe de mamá.
A la jove li habíe ficat los ulls a damún un mosset pincho y noble de la nostra siudat, que anabe mol assobín pel barri y la volíe fogosamen; y ella, que de sé amada per un jove tal com aquell mol se gloriabe y dell tamé se va enamorá; y moltes vegades en gust de cada una de les parts haguere tingut efecte aquell amor si Pinuccio, que aixina se díe lo jove, no se haguere refrenat pera no causá la deshonra de la jove y dell. Pero de día en día multiplicánse la seua passió, li va vindre lo dessich irrefrenable a Pinuccio de ajuntás en ella, y li va vindre al pensamén trobá lo modo de albergás a casa de son pare, pensán, com coneixíe la divisió de la venteta de la jove, podríe está en ella sense que dingú sen acatare; y en cuan li va vindre al ánim, sense mes tardá u va ficá en obra.
Ell, en un fiel amic de nom Adriano, que este amor coneixíe, prenén un día al caure la nit dos rocíns de llogué y ficánlos damún dos valijes, potsé plenes de palla, van eixí de Florencia, y donán una volta, cabalgán, a les planes del Muñone van arribá sén ya de nit; y entonses, fen vore que tornaben de la Romaña, cap a la venta van aná y van cridá al bon home; este, com los coneixíe mol be als dos, los va obrí la porta enseguida.
Pinuccio li va di: - Mira, tens que donámos albergue esta nit: pensabem que podríem arribá a casa, pero no ham pogut apurámos tan.
A lo que lo possadé va contestá:

- Pinuccio, be saps quínes comodidats ting pera albergá a hómens nobles com vatros; pero com esta hora tos ha agarrat aquí y no ña tems pera que pugáu aná a un atre puesto, tos albergaré de bona gana tan be com puga.

Apeánse, pos, los dos jovens, y entrán a la venteta, primé van acomodá los seus rocíns y después van sopá. A la venteta sol ñabíe una alcobeta a la que ñabíen tres llitets colocats com milló se podíe; y sol habíe quedat espay pera móures en estretó.
De estos tres catres, va fé lo home preparán un, lo menos roín, per als dos compañs, y los va fé gitá; después, al cap de un rato, sense dormí cap dells encara que féen vore que dormíen, va fé lo possadé gitás a la seua filla a un dels dos llits que quedaben y al atre se van embutí ell y la seua dona, y a la vora del camastro aon dormíen van ficá lo bressol del chiquet. Y están les coses de esta guisa dispostes, y habénu vist tot Pinuccio, después de un rato, pareixénli que tots estaben adormits, se va eixecá sense fé soroll y se va colocá al llitet aon la jove estabe tombada. Ella lo va acullí be, encara que en temó, y allí van chalá tan com van pugué. Y están aixina Pinuccio en la jove, va passá que un gat va fé caure un topí, y la dona, despertánse, se va eixecá, pensánse que no foren lladres, aixina a la oscurina, y sen va aná allí aon habíe sentit lo soroll.
Adriano, poc después, per una nessessidat natural se va eixecá y anán a satisféla va entropessá en la cuna, y com no podíe passá sense eixecála, la va alsá de aon estabe y la va ficá a la vora del llit aon ell dormíe; y fet alló per a lo que se habíe eixecat, va torná, sense preocupássen mes del bressol, y se va torná a gitá.
La dona, habén trobat lo topí per enterra, después de renegáli al gat, va torná a la alcobeta, y a paupóns va aná dreta cap al llit aon dormíe lo seu home; pero no trobán allí la cuna, se va di:

- ¡Ay, desgrassiada de mí! Mira lo que anaba a fé, casi me embutixgo al llit dels meus cliéns. Y trobán la cuna una mica mes allá, se va gitá al llit aon estabe Adriano sol, creén que se gitabe en lo seu home. Adriano, que encara no se habíe adormit después de eixecás, al sentíla la va ressibí be y alegremen; y sense di ni chut va tensá la ballesta y la va descarregá en gran plaé de la dona.
Después, pensánse Pinuccio que lo podríen enchampá en la jove, va voldre torná al seu llit, se va eixecá, y a paupontes, trobán lo bressol, va pensá que aquell llit ere lo dels possadés; per lo que, avansán un poc mes, se va gitá al del possadé, que en la entrada de Pinuccio se va despertá. Pinuccio, creén que estáe a la vora de Adriano, va di:
- ¡Be te dic que may hay tingut una cosa tan dolsa com Niccolosa! Per lo cos de Cristo, hay tingut en ella lo plaé mes gran que may un home ha tingut en cap dona; y te dic que hay baixat sis vegades a la vila desde que men hay anat de aquí.

Lo venté, sentín estes notissies y no agradánli massa, se va pensá:
- ¿Qué dimonis fa este aquí?-.

Después, mes enfadat que prudén, va di:

- Pinuccio, la teua ha sigut una gran villanía y no sé per qué tens que fém aixó; pero per lo cos de Cristo me la pagarás.
Pinuccio, que no ere lo jove mes sabut del món, al acatássen del seu error no va corre a enmendál com milló haguere pogut sino que va di:

- ¿Qué te hay de pagá? ¿Qué me podríes fé?

La dona del venté, que creíe que estabe en lo seu home, li va di a Adriano:
- ¡Escolta, los nostres cliéns están reñín per no sé qué!
Adriano, rién, va contestá: - Díxals en pas, van beure massa anit.
La dona, pareixénli que habíe sentit al seu home quirdá y sentín ara a Adriano, en seguida va vore aón estabe y en quí; per lo que, discretamen, sense di res, se va eixecá, y prenén la cuna del seu fillet, com la alcoba estabe encara a fosques, la va portá jun al llit aon dormíe la seua filla y a la vora della se va tombá; y, fén vore que se despertabe pel abalot del home, lo va cridá y li va preguntá qué passabe en Pinuccio.
Lo home va contestá:

- ¿No has sentit lo que diu que ha fet esta nit en Niccolosa?
La dona va di: - Mentix en tota la boca, que en Niccolosa no se ha gitat; que yo me hay tombat aquí en cuan no hay pogut dormí mes; y tú eres un animal per créuretu.
Bebéu tan per la nit que después ensomiéu y anéu de aquí cap allá sense enteráton y tos pareix que feu algo gran; ¡gran llástima es que no tos trenquéu lo coll! ¿Pero qué fa al teu llit Pinuccio? ¿Per qué no está al seu catre?
Adriano, veén que la dona discretamen la seua deshonra y la de la seua filla tapabe, va di:
- Pinuccio, te u hay dit mes de sen vegades, que no vaigues donán voltes, que este vissi teu de eixecát adormit, sonámbul, y contá fábules que ensomies te portará alguna vegada una desgrássia; ¡Tórna cap aquí!

Lo venté, sentín lo que díe la seua dona y lo que díe Adriano, va escomensá a créures que Pinuccio caminabe adormit; per lo que, agarránlo dels muscles, lo va escomensá a sacsá y a cridál, dién:

- Pinuccio, despértat, entórnaten al teu llit.

Pinuccio, habén sentit lo que se habíe dit, va escomensá, com si ensomiare, a di datres dessatinos; de lo que lo venté sen enríe mol. Al final, com encara lo sacsabe, va fé vore que se despertabe, y cridán a Adriano va di: - ¿Es ya de día, que me crides?

Adriano va di: - Sí, víne aquí.

Ell, fen vore que teníe molta son, se va eixecá del llit del venté y sen va entorná al llit en Adriano; y vingut lo día y eixecánse lo possadé, va escomensá a enríuressen y a enfótressen dell y dels seus somnis. Y aixina, bromeján, preparán los dos jovens los seus rocíns y ficánlos damún les valijes y habén begut en lo venté, puján a caball van acudí a Florencia, no menos conténs del modo en que la cosa habíe passat que de los efectes de la cosa. Y después, trobán atres víes, Pinuccio se va trobá en Niccolosa, que li afirmabe a sa mare que este verdaderamen ensomiabe; per lo que la dona, enrecordánsen de los abrassos de Adriano y de la ballestada, se creíe que ere la única que habíe velat.

Dos joves se alberguen a casa de un. En la seua filla sen va un a gitás, y la seua dona se gite en l´atre. Lo que estabe en la filla se gite en son pare y lay conte tot, creén que parláe en lo seu compañ. Se arme un gran abalot, la dona, donánsen cuenta, se embutix al llit de la filla y después en algunes paraules los passifique a tots.