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viernes, 30 de junio de 2023

4. 31. Du jeu des Eschecs.

Du jeu des Eschecs. 

CHAPITRE XXXI.

Jean de Mehun en son Romand de la Roze discourant & la fuitte, & la prise de Corradin, qui se pretendoit Roy de Naple, & de Henry fils du Roy d' Espagne, dit ainsi:

Ces deux comme fols garçonnets

Et Fols, & Rocs, & Pionnets, 

Et Chevaliers au jeu perdirent, 

Et hors de l' eschiquier saillirent,

Telle peur eurent d' estre pris

Au jeu qu' ils s' eurent entrepris:

Mais qui la verité regarde, 

D' estre pris ils n' avoient pas garde,

Puis que sans Roy ils combatoient.

Eschec & Mat point ne doutoient.

C' est une continue metaphore tiree du jeu des Eschecs, par laquelle cet Autheur voulant dire que Corradin ayant esté desconfit par Charles Comte d' Anjou, il avoit esté contraint de s' enfuir, & neantmoins qu' il n' avoit peu avoir Eschec & Mat, parce qu' il n' estoit point Roy, je rendray cy apres raison de cette conclusion. Nous pouvons à la suitte de ces deux derniers vers adjouster la belle rencontre de l' un de nos Roys, lequel estant pressé & sommé de se rendre par son ennemy en une bataille, respondit qu' un Roy n' estoit jamais pris seul au jeu des Eschecs. Il faut doncques dire que lors cette reigle estoit observee, toutesfois aujourd'huy j' ay veu plusieurs bons joüeurs tenir le contraire, qui soustiennent qu' un Roy se peut non prendre, ains Mater, ores qu' il soit despoüillé de toutes ses pieces: Et certes quiconque fut inventeur de ce jeu, je le vous pleuviray pour tres-grand Philosophe, je veux dire pour un personnage, lequel sous cet esbat d' esprit a representé la vraye image, & pourtraicture de la conduite des Roys. Il y a un Roy & une Dame, assistez de deux Fols, qui font leur route de travers, & apres eux deux Chevaliers, & au bout de leurs rangs deux Rocs, que l' on appelle autrement Tours. Car aussi entre Tour, Roque & Roquette, il n' y a pas grande difference. Devant eux il y a huict Pions qui sont pour applanir la voye, comme enfans perdus. Que voulut nous representer ce Philosophe? Premierement quant aux Fols, que ceux qui approchent le plus pres des Roys, ne sont pas ordinairement les plus sages, ains ceux qui sçavent mieux plaisanter. Et neantmoins combien que les Chevaliers ne soient pas quelquesfois les plus proches des Roys, si est-ce que tout ainsi que les Chevaliers au jeu des Eschecs donnans par leur saut, Eschec au Roy, il est contrainct de changer de place, ce dont il se peut exempter en tous les autres Eschecs, en se couvrant de quelques pieces, aussi n' y a-il rien qu' un Roy doive tant craindre en son Estat que la revolte de sa Noblesse. D' autant que celle du menu peuple se peut aisément estouffer, mais en l' autre il y va ordinairement du changement de l' Estat. Quant aux Tours, ce sont les villes fortes qui servent à un besoin de derniere retraite pour la conservation du Royaume. Il vous represente un Roy qui ne desmarche que d' un pas, pendant que toutes les autres pieces se mettent tant sur l' offensive, que deffensive pour luy, a fin de nous enseigner que ce n' est point un Roy, de la vie duquel depend le repos de tous ses sujets, de s' exposer à toutes heures aux hazards des coups, comme un Capitaine ou simple soldat, voire que sa conservation luy permet de faire un saut extraordinaire de sa cellule en celle de la Tour, comme en une place forte & tenable contre les assauts de son ennemy. Mais sur tout faut icy peser le privilege qu' il donna à la Dame de pouvoir prendre tantost la voye des Fols, tantost celle des Tours. Car pour bien dire il n' y a rien qui ait tant d' authorité sur les Roys que les Dames, dont ils ne sont honteux de se publier serviteurs. Je n' entens pas de celles qui leur sont conjointes par mariage, mais des autres dont ils s' enamourent. Et pour cette cause je suis d' avis que celuy qui appelle cette piece Dame, & non Royne, dit le mieux. Finalement tout ce jeu se termine au Mat du Roy. Si toutes les autres pieces ne se tiennent sur leurs gardes, elles peuvent estre prises, & par mesme moyen on les oste de dessus le tablier, comme mortes, ny pour cela le Roy n' a pas perdu la victoire: il peut quelquesfois la rapporter avec le moindre nombre des pieces, selon que son armee est bien conduite. Au demeurant on ne fait au Roy ce deshonneur de penser seulement qu' il soit pris, ains le reduit-on en tel desarroy, qu' estant denué de tout support, il ne peut se demarcher ny çà ny là. Quoy faisant on dit qu' il est Mat: Pour nous monstrer que quelque desastre qui advienne à un Roy, nous ne devons attenter contre sa personne. Et c' est pourquoy Jean de Mehun voulant excuser l' indignité que Charles d' Anjou avoit exercee faisant mourir Corradin, il denie fort bien la qualité de Roy en ce jeune Prince, ores qu' il la pretendist: Et à tant soustient qu' il n' y pouvoit avoir en luy Eschec & Mat. Quant au surplus le Mat du Roy est la closture du Tablier, encores qu' il fust au milieu de toutes ses pieces. Qui est à dire que de la conservation ou ruine de nostre Roy depend la conservation ou ruine de nostre Estat. Une chose ne veux-je oublier, qui est la recompense des Pions, quand ils peuvent gaigner l' extremité de l' Eschiquier du costé de nostre adversaire, comme s' ils eussent les premiers franchy le saut d' une bresche: car en ce cas on les surroge au lieu des pieces d' honneur qui pour avoir esté prises, sont jettees hors le Tablier. Car c' est en effect representer tant les guerdons, que peines qui doivent estre en une Republique, aux bien ou mal faisans. Hierosme Vidas representa en vers Latins par forme de bataille ce beau jeu, vers qui semblent estre vrays, & legitimes enfans de Virgile, & Louys des Masures les rendit en vers François. Chose que l' on eust pensé ne pouvoir estre faite: mais plus esmerveillable est ce que l' on dit qu' il y a quelques Espagnols si duits & nourris à ce jeu, qu' ils y joüent sur leurs chevaux, n' y employans autre Eschiquier pour la conduite, que leur memoire & jugement, avec la parole. Je ne sçay que la Grammaire, & non la Rhetorique de ce jeu. Bien vous diray-je avoir veu un Lyonnois oster toutes les pieces d' honneur, & ne retenir que le Roy avec ses Pions, desquels joüant deux fois contre une, il rapportoit la victoire contre de tres-bons joüeurs. Je luy ay veu mettre un anneau sur un Pion, sous cette stipulation qu' il ne pourroit Mater le Roy qu' avecques ce Pion; une autre fois passer plus outre, & mettre encores un anneau autour d' un Pion de son adversaire, à la charge qu' il le forceroit de le Mater avecques cette piece; & en l' un & l' autre jeu rapporter victoire de son opinion, contre un homme qui n' estoit point mis au rang des petits joüeurs.


4. 31. Du jeu des Eschecs.

miércoles, 6 de enero de 2021

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes

Lo Camí a Amazon (tapa blana)


I.

lo camí, Miguel Delibes, Moncho, chapurriau

Les coses podíen habé passat de consevol atra manera y, sin embargo, van passá aixina. Daniel, lo Mussol, desde lo fondo dels seus onse añs, lamentabe lo curs dels acontessimens, encara que u acatare com una realidat inevitable y fatal. Después de tot, que son pare aspirare a fé dell algo mes que un formaché ere un fet que honrabe a son pare. Pero per lo que an ell li afectabe... son pare enteníe que aixó ere progressá;
Daniel, lo Mussol, no u sabíe exactamen. Que ell estudiare lo Bachillerat a la siudat podíe sé, a la llarga, efectivamen, un progrés.
Ramón, lo fill del boticari, estudiabe ya pera abogat a la siudat, y cuan los visitabe, durán les vacassións, veníe tot pujat com un pavo real y los mirabe a tots per damún del muscle; inclús al eixí de missa los domenges y festes de guardá, se permitíe corregí les paraules que don José, lo mossen, que ere un gran san, pronunsiare desde lo púlpito.
Si aixó ere progressá, lo anássen a la siudat a escomensá lo Bachillerat, constituíe, sense cap duda, la basse de este progrés.
Pero a Daniel, lo Mussol, li bullíen moltes dudes al cap en este respecte. Ell creíe sabé tot lo que pot sabé un home. Lligíe de correguda, escribíe pera fés entendre y coneixíe y sabíe aplicá les cuatre regles. Ben mirat, poques coses mes cabíen a un servell normalmen dessarrollat. No obstán, a la siudat, los estudis de Bachillerat constaben, segóns díen, de set añs y, después, los estudis superiós, a la Universidat, de uns atres tans añs, per lo menos. ¿Podríe ñabé algo al món que nessessitare catorse añs de esfors, tres mes dels que ara teníe Daniel? Seguramen, a la siudat se pert mol lo tems - pensabe lo Mussol - y, a fin de cuentes, ñaurá qui, al cap de catorse añs de estudi, no pugue diferensiá un vilero de una cardelina o una boñiga de un cagalló. La vida ere aixina de rara, absurda y caprichosa. Lo cas ere traballá y afanás en les coses inútils o poc práctiques.
Daniel, lo Mussol, se va girá al llit y les molles del seu somier de ferro van chirriá desagradablemen. Que ell recordare, esta ere la primera vegada que no se adormíe només caure al catre. Pero esta nit teníe moltes coses en qué pensá. Demá, pot sé, ya seríe tart. Pel matí, a les nou en pun, agarraríe lo rápit cap amún y se despediríe del poble hasta Nadal. Tres mesos tancat a un internat. A Daniel, lo Mussol, li va pareixe que li faltabe aire y va respirá en ansia dos o tres vegades. Va pressentí la escena de la partida y va pensá que no sabríe aguantás les llágrimes, per mes que lo seu amic Roque o Roc, lo Moñigo, li diguere que un home ben home no té que plorá encara que se li mórigue son pare. Y lo Moñigo tampoc ere consevol cosa, encara que tinguere dos añs mes que ell y encara no haguere escomensat lo Bachillerat. Ni lo escomensaríe may, tampoc. 
Paco, lo ferré, no aspirabe a que lo seu fill progressare; se conformabe en que fore ferré com ell y tinguere prou habilidat pera moldejá lo ferro al seu capricho. ¡Éixe sí que ere un ofissi majo! Y pera sé ferré no fée falta estudiá catorse añs, ni tretse, ni dotse, ni deu, ni nou, ni cap. Y se podíe sé un home fort y gigán, com u ere son pare del Moñigo.
Daniel, lo Mussol, no se cansabe may de vore a Paco, lo ferré, dominán lo ferro a la forja. Lo embelessaben aquells antebrassos grossos com a branques de olivé, cuberts de pel espés y roijot, musculosos y plens de ñirvis. Seguramen Paco, lo ferré, eixecaríe la cómoda de la seua habitassió en un sol dels seus imponéns brassos y sense ressentís. 
Y de la seua pitralera, ¿qué? assobín lo ferré traballabe en samarreta y lo seu pitral de Hércules pujabe y baixabe, al respirá, com si fore lo de un elefán ferit. Aixó ere un home, y no Ramón, lo fill del apotecari, arguellat, tiesso y blang com una mossa mórbida y presumida. Si aixó ere progrés, ell, dessididamen, no volíe progressá.
Per la seua part, se conformabe en tindre una parella de vaques, una formachería menuda y lo insignificán vergé de detrás de la seua casa. No demanabe mes. Los díes laborables fabricaríe formaches, com son pare, y los domenges se entretindríe en la escopeta, o sen aniríe al riu a peixcá truches o a fé una partida al corro de birles.
La idea de marchá li empreníe lo cor a Daniel, lo Mussol. Per la bada de enterra se filtrabe la llum de la planta baixa y esta llum se fixabe al techo de una manera obsessiva. Hauríe de passá tres mesos sense vore aquell fil fosforessén y sense escoltá los moviméns silensiosos de sa mare en les faenes doméstiques; o los gruñits aspres y secs de son pare, sempre malhumorat; o sense respirá aquella atmósfera densa, que entrabe ara per la finestra uberta, feta de aromes de fenás ressién segat y de boñigues seques. Deu meu, qué llargs eren tres mesos! Podíe habés rebelat contra la idea de marchá, pero ara ya ere tart. Sa mare ploriquejabe unes hores abáns, al fé juns lo inventari de la seua roba.
- Mira, Danielet, fill, estos són los teus llansols. Van marcats en les teues inissials. Y estes són les teues camisetes. Y estos los teus cansonsillos. Y los teus calsetíns. Tot va marcat en les teues lletres. Al colegio ne siréu mols y de un atre modo es possible que se perguen.
Daniel, lo Mussol, notabe a la gola com un nugo, un cos extrañ. Sa mare se va passá lo envés de la ma per la punta del nas arremangada y se va torcá los mocs.
"Lo momén té que sé mol espessial cuan la mare fa assó que atres vegades me prohibix fé a mí", va pensá lo Mussol. Y va sentí uns sinsés y apremiáns dessichos de plorá.
La mare va seguí: - Cuídat y cuida de la roba, fill. Saps be lo que a ton pare li ha costat tot aixó. Som pobres. Pero ton pare vol que sigues algo a la vida. No vol que traballos y patixques com ell. Tú - lo va mirá un momén de frente - pots sé algo gran, algo mol gran a la vida, Danielet; ton pare y yo ham volgut que per natros no quedo. Se va ensumá los mocs y se va quedá en silensio. Lo Mussol se va repetí: 
"Algo mol gran a la vida, Danielet", y va moure convulsivamen lo cap. No assertabe a compendre cóm podríe arribá a sé algo mol gran a la vida. Y se esforsabe, tossudamen, en compendreu. Pera nell, algo mol gran ere Paco, lo ferré, en lo seu tórax inabarcable, en la seua esquena massisa y lo seu pel roch abundán; en lo seu aspecte salvache y du com lo de un Deu primitiu. Y algo gran ere tamé son pare, que tres estius atrás va fé baixá un milá de dos metros de envergadura... Pero sa mare no se referíe an esta classe de grandesa cuan li parlabe. Potsé sa mare dessichabe una grandesa al estil de la de don Moissés, lo maestre, o com la de don Ramón, lo apotecari, al que fée uns mesos que habíen fet alcalde. Seguramen algo de aixó volíen sons pares pera nell. Pero, a Daniel, lo Mussol, no li fascinaben estes grandeses. En tot cas, preferíe no sé gran, ni progressá. Va pegá una volta al llit y se va colocá pancha per aball, tratán de amortiguá la sensassió de ansiedat que desde fée un rato li mossegabe al estómec. Aixina se trobabe milló; dominabe, en serta manera, lo seu ñirviossisme. De totes formes, pancha per amún o per aball, ressultabe inevitable que a les nou del matí agarrare lo rápit cap a la siudat. Y adiós o adéu tot, entonses. Si auncás... Pero ya ere tart. Fée mols añs que son pare acarissiabe aquell proyecte y ell no podíe arriesgás a desféu tot en un momén, pel seu capricho. Lo que son pare no va pugué sé, volíe ara séu en ell. Cuestió de capricho. Los grans teníen, a vegades, caprichos mes tossuts y absurds que los dels chiquets. Passabe que a Daniel, lo Mussol, li habíe agradat, mesos atrás, la idea de cambiá de vida. Y sin embargo, ara, esta idea lo atormentabe. Fée casi sis añs que va sabé les aspirassións de son pare respecte an ell. Don José, lo mossen, que ere un gran san, díe, assobín, que ere un pecat espiá les conversassións dels demés. No obstán, Daniel, lo Mussol, escoltabe assobín les converses de sons pares al pis baix, durán la nit, cuan ell se gitabe. Per la esgella del entarimat divisabe lo fogaril, la taula de pi, les banquetes, lo sofá y tots los útils de la formachería. Daniel, lo Mussol, com un cachap contra enterra, espiabe les conversassións desde allí. Ere pan ell una costum. En lo murmull de les converses, pujabe de la planta baixa la agrinosa auló de la collada y les esterilles brutes. Li agradabe aquella auló de lleit fermentada, que punchabe al nas y ere casi humana.
Son pare estabe tombat al sofá aquella nit, mentres sa mare arrepetabe la taula y les sobres del sopá. Fée ya casi sis añs que Daniel, lo Mussol, habíe sorprés esta escena, pero estabe tan sólidamen vinculada a la seua vida que la recordabe ara en tots los detalls.
- No, lo mosso sirá un atra cosa. No u dudos - díe son pare -. No se passará la vida lligat an este bang com un esclavo. Bueno, com un esclau y com yo. Y, al di aixó, va soltá una palabrota y va fotre una puñada. Aparentabe está enfadat en algú, encara que Daniel, lo Mussol, no assertabe a sabé en quí. Entonses Daniel no sabíe que los homens se enfaden a vegades en la vida y contra un orde de coses que consideren irritán y desigual. A Daniel, lo Mussol, li agradabe vore enfurruñat a son pare perque los seus ulls traíen chispes y los músculs de la cara se li enduríen y, entonses teníe una retirada a Paco, lo ferré.
- Pero no podem separámos dell - va di la mare -. Es lo nostre únic fill. Si encara tinguerem una chiqueta. Pero lo meu ventre está sec, tú u saps. Ya no podrem tindre una filla. Don Ricardo va di, la radera vegada, que me hay quedat estéril o erma com la de Lorca después del aborto. Son pare va fé despenjás algúns sans del sel, entre dens. Después, sense moures de la seua postura, va afegí:
- Díxau; aixó ya no té remey. No escarbos a les coses que ya no tenen remey.
La mare va suspirá, mentres arreplegabe a un pot rovellat les molles de pa abandonades damún de la taula. Encara va insistí débilmen:
- A lo milló lo chic no val pera estudiá. Tot aixó es prematuro. Y un chic a la siudat coste mols dinés. Aixó pot féu Ramón, lo boticari, o lo siñó juez. Natros no podem féu. No tenim perres. Son pare va escomensá a donáli voltes nervioses a un cacharro que teníe entre les mans. Daniel, lo Mussol, va compendre que son pare se dominabe pera no aumentá lo doló de la seua dona. Al cap de un rato va afegí:
- Assó anirá a la meua cuenta. En cuan a si lo chic val o no val pera estudiá depén de si té doblers o no los té. Tú me compréns. Se va ficá de peu y en lo gancho del fogaril va escampá los calius que encara relluíen al foc baix. Sa mare se habíe assentat, en les mans acribassades desmayades a la faldeta. De repén se sentíe baldada y nula, absurdamen buida, indefensa. Lo pare se dirigíe an ella:
- Es cosa dessidida. No me faigues parlá mes de aixó. En cuan lo chic cumplixque onse añs marchará a la siudat a escomensá lo grado.
La mare va suspirá, rendida. No va di res. Daniel, lo Mussol, se va gitá y se va adormí fen conjetures sobre qué volíe di sa mare en alló de que teníe lo ventre sec y que se habíe quedat erma después del aborto.

Seguix al II.

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes, Molledo, Cantabria

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes

Lo Camí a Amazon (tapa blana)


I.

lo camí, Miguel Delibes, Moncho, chapurriau

Les coses podíen habé passat de consevol atra manera y, sin embargo, van passá aixina. Daniel, lo Mussol, desde lo fondo dels seus onse añs, lamentabe lo curs dels acontessimens, encara que u acatare com una realidat inevitable y fatal. Después de tot, que son pare aspirare a fé dell algo mes que un formaché ere un fet que honrabe a son pare. Pero per lo que an ell li afectabe... son pare enteníe que aixó ere progressá;
Daniel, lo Mussol, no u sabíe exactamen. Que ell estudiare lo Bachillerat a la siudat podíe sé, a la llarga, efectivamen, un progrés.
Ramón, lo fill del boticari, estudiabe ya pera abogat a la siudat, y cuan los visitabe, durán les vacassións, veníe tot pujat com un pavo real y los mirabe a tots per damún del muscle; inclús al eixí de missa los domenges y festes de guardá, se permitíe corregí les paraules que don José, lo mossen, que ere un gran san, pronunsiare desde lo púlpito.
Si aixó ere progressá, lo anássen a la siudat a escomensá lo Bachillerat, constituíe, sense cap duda, la basse de este progrés.
Pero a Daniel, lo Mussol, li bullíen moltes dudes al cap en este respecte. Ell creíe sabé tot lo que pot sabé un home. Lligíe de correguda, escribíe pera fés entendre y coneixíe y sabíe aplicá les cuatre regles. Ben mirat, poques coses mes cabíen a un servell normalmen dessarrollat. No obstán, a la siudat, los estudis de Bachillerat constaben, segóns díen, de set añs y, después, los estudis superiós, a la Universidat, de uns atres tans añs, per lo menos. ¿Podríe ñabé algo al món que nessessitare catorse añs de esfors, tres mes dels que ara teníe Daniel? Seguramen, a la siudat se pert mol lo tems - pensabe lo Mussol - y, a fin de cuentes, ñaurá qui, al cap de catorse añs de estudi, no pugue diferensiá un vilero de una cardelina o una boñiga de un cagalló. La vida ere aixina de rara, absurda y caprichosa. Lo cas ere traballá y afanás en les coses inútils o poc práctiques.
Daniel, lo Mussol, se va girá al llit y les molles del seu somier de ferro van chirriá desagradablemen. Que ell recordare, esta ere la primera vegada que no se adormíe només caure al catre. Pero esta nit teníe moltes coses en qué pensá. Demá, pot sé, ya seríe tart. Pel matí, a les nou en pun, agarraríe lo rápit cap amún y se despediríe del poble hasta Nadal. Tres mesos tancat a un internat. A Daniel, lo Mussol, li va pareixe que li faltabe aire y va respirá en ansia dos o tres vegades. Va pressentí la escena de la partida y va pensá que no sabríe aguantás les llágrimes, per mes que lo seu amic Roque o Roc, lo Moñigo, li diguere que un home ben home no té que plorá encara que se li mórigue son pare. Y lo Moñigo tampoc ere consevol cosa, encara que tinguere dos añs mes que ell y encara no haguere escomensat lo Bachillerat. Ni lo escomensaríe may, tampoc. 
Paco, lo ferré, no aspirabe a que lo seu fill progressare; se conformabe en que fore ferré com ell y tinguere prou habilidat pera moldejá lo ferro al seu capricho. ¡Éixe sí que ere un ofissi majo! Y pera sé ferré no fée falta estudiá catorse añs, ni tretse, ni dotse, ni deu, ni nou, ni cap. Y se podíe sé un home fort y gigán, com u ere son pare del Moñigo.
Daniel, lo Mussol, no se cansabe may de vore a Paco, lo ferré, dominán lo ferro a la forja. Lo embelessaben aquells antebrassos grossos com a branques de olivé, cuberts de pel espés y roijot, musculosos y plens de ñirvis. Seguramen Paco, lo ferré, eixecaríe la cómoda de la seua habitassió en un sol dels seus imponéns brassos y sense ressentís. 
Y de la seua pitralera, ¿qué? assobín lo ferré traballabe en samarreta y lo seu pitral de Hércules pujabe y baixabe, al respirá, com si fore lo de un elefán ferit. Aixó ere un home, y no Ramón, lo fill del apotecari, arguellat, tiesso y blang com una mossa mórbida y presumida. Si aixó ere progrés, ell, dessididamen, no volíe progressá.
Per la seua part, se conformabe en tindre una parella de vaques, una formachería menuda y lo insignificán vergé de detrás de la seua casa. No demanabe mes. Los díes laborables fabricaríe formaches, com son pare, y los domenges se entretindríe en la escopeta, o sen aniríe al riu a peixcá truches o a fé una partida al corro de birles.
La idea de marchá li empreníe lo cor a Daniel, lo Mussol. Per la bada de enterra se filtrabe la llum de la planta baixa y esta llum se fixabe al techo de una manera obsessiva. Hauríe de passá tres mesos sense vore aquell fil fosforessén y sense escoltá los moviméns silensiosos de sa mare en les faenes doméstiques; o los gruñits aspres y secs de son pare, sempre malhumorat; o sense respirá aquella atmósfera densa, que entrabe ara per la finestra uberta, feta de aromes de fenás ressién segat y de boñigues seques. Deu meu, qué llargs eren tres mesos! Podíe habés rebelat contra la idea de marchá, pero ara ya ere tart. Sa mare ploriquejabe unes hores abáns, al fé juns lo inventari de la seua roba.
- Mira, Danielet, fill, estos són los teus llansols. Van marcats en les teues inissials. Y estes són les teues camisetes. Y estos los teus cansonsillos. Y los teus calsetíns. Tot va marcat en les teues lletres. Al colegio ne siréu mols y de un atre modo es possible que se perguen.
Daniel, lo Mussol, notabe a la gola com un nugo, un cos extrañ. Sa mare se va passá lo envés de la ma per la punta del nas arremangada y se va torcá los mocs.
"Lo momén té que sé mol espessial cuan la mare fa assó que atres vegades me prohibix fé a mí", va pensá lo Mussol. Y va sentí uns sinsés y apremiáns dessichos de plorá.
La mare va seguí: - Cuídat y cuida de la roba, fill. Saps be lo que a ton pare li ha costat tot aixó. Som pobres. Pero ton pare vol que sigues algo a la vida. No vol que traballos y patixques com ell. Tú - lo va mirá un momén de frente - pots sé algo gran, algo mol gran a la vida, Danielet; ton pare y yo ham volgut que per natros no quedo. Se va ensumá los mocs y se va quedá en silensio. Lo Mussol se va repetí: 
"Algo mol gran a la vida, Danielet", y va moure convulsivamen lo cap. No assertabe a compendre cóm podríe arribá a sé algo mol gran a la vida. Y se esforsabe, tossudamen, en compendreu. Pera nell, algo mol gran ere Paco, lo ferré, en lo seu tórax inabarcable, en la seua esquena massisa y lo seu pel roch abundán; en lo seu aspecte salvache y du com lo de un Deu primitiu. Y algo gran ere tamé son pare, que tres estius atrás va fé baixá un milá de dos metros de envergadura... Pero sa mare no se referíe an esta classe de grandesa cuan li parlabe. Potsé sa mare dessichabe una grandesa al estil de la de don Moissés, lo maestre, o com la de don Ramón, lo apotecari, al que fée uns mesos que habíen fet alcalde. Seguramen algo de aixó volíen sons pares pera nell. Pero, a Daniel, lo Mussol, no li fascinaben estes grandeses. En tot cas, preferíe no sé gran, ni progressá. Va pegá una volta al llit y se va colocá pancha per aball, tratán de amortiguá la sensassió de ansiedat que desde fée un rato li mossegabe al estómec. Aixina se trobabe milló; dominabe, en serta manera, lo seu ñirviossisme. De totes formes, pancha per amún o per aball, ressultabe inevitable que a les nou del matí agarrare lo rápit cap a la siudat. Y adiós o adéu tot, entonses. Si auncás... Pero ya ere tart. Fée mols añs que son pare acarissiabe aquell proyecte y ell no podíe arriesgás a desféu tot en un momén, pel seu capricho. Lo que son pare no va pugué sé, volíe ara séu en ell. Cuestió de capricho. Los grans teníen, a vegades, caprichos mes tossuts y absurds que los dels chiquets. Passabe que a Daniel, lo Mussol, li habíe agradat, mesos atrás, la idea de cambiá de vida. Y sin embargo, ara, esta idea lo atormentabe. Fée casi sis añs que va sabé les aspirassións de son pare respecte an ell. Don José, lo mossen, que ere un gran san, díe, assobín, que ere un pecat espiá les conversassións dels demés. No obstán, Daniel, lo Mussol, escoltabe assobín les converses de sons pares al pis baix, durán la nit, cuan ell se gitabe. Per la esgella del entarimat divisabe lo fogaril, la taula de pi, les banquetes, lo sofá y tots los útils de la formachería. Daniel, lo Mussol, com un cachap contra enterra, espiabe les conversassións desde allí. Ere pan ell una costum. En lo murmull de les converses, pujabe de la planta baixa la agrinosa auló de la collada y les esterilles brutes. Li agradabe aquella auló de lleit fermentada, que punchabe al nas y ere casi humana.
Son pare estabe tombat al sofá aquella nit, mentres sa mare arrepetabe la taula y les sobres del sopá. Fée ya casi sis añs que Daniel, lo Mussol, habíe sorprés esta escena, pero estabe tan sólidamen vinculada a la seua vida que la recordabe ara en tots los detalls.
- No, lo mosso sirá un atra cosa. No u dudos - díe son pare -. No se passará la vida lligat an este bang com un esclavo. Bueno, com un esclau y com yo. Y, al di aixó, va soltá una palabrota y va fotre una puñada. Aparentabe está enfadat en algú, encara que Daniel, lo Mussol, no assertabe a sabé en quí. Entonses Daniel no sabíe que los homens se enfaden a vegades en la vida y contra un orde de coses que consideren irritán y desigual. A Daniel, lo Mussol, li agradabe vore enfurruñat a son pare perque los seus ulls traíen chispes y los músculs de la cara se li enduríen y, entonses teníe una retirada a Paco, lo ferré.
- Pero no podem separámos dell - va di la mare -. Es lo nostre únic fill. Si encara tinguerem una chiqueta. Pero lo meu ventre está sec, tú u saps. Ya no podrem tindre una filla. Don Ricardo va di, la radera vegada, que me hay quedat estéril o erma com la de Lorca después del aborto. Son pare va fé despenjás algúns sans del sel, entre dens. Después, sense moures de la seua postura, va afegí:
- Díxau; aixó ya no té remey. No escarbos a les coses que ya no tenen remey.
La mare va suspirá, mentres arreplegabe a un pot rovellat les molles de pa abandonades damún de la taula. Encara va insistí débilmen:
- A lo milló lo chic no val pera estudiá. Tot aixó es prematuro. Y un chic a la siudat coste mols dinés. Aixó pot féu Ramón, lo boticari, o lo siñó juez. Natros no podem féu. No tenim perres. Son pare va escomensá a donáli voltes nervioses a un cacharro que teníe entre les mans. Daniel, lo Mussol, va compendre que son pare se dominabe pera no aumentá lo doló de la seua dona. Al cap de un rato va afegí:
- Assó anirá a la meua cuenta. En cuan a si lo chic val o no val pera estudiá depén de si té doblers o no los té. Tú me compréns. Se va ficá de peu y en lo gancho del fogaril va escampá los calius que encara relluíen al foc baix. Sa mare se habíe assentat, en les mans acribassades desmayades a la faldeta. De repén se sentíe baldada y nula, absurdamen buida, indefensa. Lo pare se dirigíe an ella:
- Es cosa dessidida. No me faigues parlá mes de aixó. En cuan lo chic cumplixque onse añs marchará a la siudat a escomensá lo grado.
La mare va suspirá, rendida. No va di res. Daniel, lo Mussol, se va gitá y se va adormí fen conjetures sobre qué volíe di sa mare en alló de que teníe lo ventre sec y que se habíe quedat erma después del aborto.

Seguix al II.

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes, Molledo, Cantabria

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes

Lo Camí a Amazon (tapa blana)


I.

lo camí, Miguel Delibes, Moncho, chapurriau

Les coses podíen habé passat de consevol atra manera y, sin embargo, van passá aixina. Daniel, lo Mussol, desde lo fondo dels seus onse añs, lamentabe lo curs dels acontessiméns, encara que u acatare com una realidat inevitable y fatal. Después de tot, que son pare aspirare a fé dell algo mes que un formaché ere un fet que honrabe a son pare. Pero per lo que an ell li afectabe... son pare enteníe que aixó ere progressá;
Daniel, lo Mussol, no u sabíe exactamen. Que ell estudiare lo Bachillerat a la siudat podíe sé, a la llarga, efectivamen, un progrés.
Ramón, lo fill del boticari, estudiabe ya pera abogat a la siudat, y cuan los visitabe, durán les vacassións, veníe tot pujat com un pavo real y los mirabe a tots per damún del muscle; inclús al eixí de missa los domenges y festes de guardá, se permitíe corregí les paraules que don José, lo mossen, que ere un gran san, pronunsiare desde lo púlpito.
Si aixó ere progressá, lo anássen a la siudat a escomensá lo Bachillerat, constituíe, sense cap duda, la basse de este progrés.
Pero a Daniel, lo Mussol, li bullíen moltes dudes al cap en este respecte. Ell creíe sabé tot lo que pot sabé un home. Lligíe de correguda, escribíe pera fés entendre y coneixíe y sabíe aplicá les cuatre regles. Ben mirat, poques coses mes cabíen a un servell normalmen dessarrollat. No obstán, a la siudat, los estudis de Bachillerat constaben, segóns díen, de set añs y, después, los estudis superiós, a la Universidat, de uns atres tans añs, per lo menos. ¿Podríe ñabé algo al món que nessessitare catorse añs de esfors, tres mes dels que ara teníe Daniel? Seguramen, a la siudat se pert mol lo tems - pensabe lo Mussol - y, a fin de cuentes, ñaurá qui, al cap de catorse añs de estudi, no pugue diferensiá un vilero de una cardelina o una boñiga de un cagalló. La vida ere aixina de rara, absurda y caprichosa. Lo cas ere traballá y afanás en les coses inútils o poc práctiques.
Daniel, lo Mussol, se va girá al llit y les molles del seu somier de ferro van chirriá desagradablemen. Que ell recordare, esta ere la primera vegada que no se adormíe només caure al catre. Pero esta nit teníe moltes coses en qué pensá. Demá, pot sé, ya seríe tart. Pel matí, a les nou en pun, agarraríe lo rápit cap amún y se despediríe del poble hasta Nadal. Tres mesos tancat a un internat. A Daniel, lo Mussol, li va pareixe que li faltabe aire y va respirá en ansia dos o tres vegades. Va pressentí la escena de la partida y va pensá que no sabríe aguantás les llágrimes, per mes que lo seu amic Roque o Roc, lo Moñigo, li diguere que un home ben home no té que plorá encara que se li mórigue son pare. Y lo Moñigo tampoc ere consevol cosa, encara que tinguere dos añs mes que ell y encara no haguere escomensat lo Bachillerat. Ni lo escomensaríe may, tampoc. 
Paco, lo ferré, no aspirabe a que lo seu fill progressare; se conformabe en que fore ferré com ell y tinguere prou habilidat pera moldejá lo ferro al seu capricho. ¡Éixe sí que ere un ofissi majo! Y pera sé ferré no fée falta estudiá catorse añs, ni tretse, ni dotse, ni deu, ni nou, ni cap. Y se podíe sé un home fort y gigán, com u ere son pare del Moñigo.
Daniel, lo Mussol, no se cansabe may de vore a Paco, lo ferré, dominán lo ferro a la forja. Lo embelessaben aquells antebrassos grossos com a branques de olivé, cuberts de pel espés y roijot, musculosos y plens de ñirvis. Seguramen Paco, lo ferré, eixecaríe la cómoda de la seua habitassió en un sol dels seus imponéns brassos y sense ressentís. 
Y de la seua pitralera, ¿qué? assobín lo ferré traballabe en samarreta y lo seu pitral de Hércules pujabe y baixabe, al respirá, com si fore lo de un elefán ferit. Aixó ere un home, y no Ramón, lo fill del apotecari, arguellat, tiesso y blang com una mossa mórbida y presumida. Si aixó ere progrés, ell, dessididamen, no volíe progressá.
Per la seua part, se conformabe en tindre una parella de vaques, una formachería menuda y lo insignificán vergé de detrás de la seua casa. No demanabe mes. Los díes laborables fabricaríe formaches, com son pare, y los domenges se entretindríe en la escopeta, o sen aniríe al riu a peixcá truches o a fé una partida al corro de birles.
La idea de marchá li empreníe lo cor a Daniel, lo Mussol. Per la bada de enterra se filtrabe la llum de la planta baixa y esta llum se fixabe al techo de una manera obsessiva. Hauríe de passá tres mesos sense vore aquell fil fosforessén y sense escoltá los moviméns silensiosos de sa mare en les faenes doméstiques; o los gruñits aspres y secs de son pare, sempre malhumorat; o sense respirá aquella atmósfera densa, que entrabe ara per la finestra uberta, feta de aromes de fenás ressién segat y de boñigues seques. Deu meu, qué llargs eren tres mesos! Podíe habés rebelat contra la idea de marchá, pero ara ya ere tart. Sa mare ploriquejabe unes hores abáns, al fé juns lo inventari de la seua roba.
- Mira, Danielet, fill, estos són los teus llansols. Van marcats en les teues inissials. Y estes són les teues camisetes. Y estos los teus cansonsillos. Y los teus calsetíns. Tot va marcat en les teues lletres. Al colegio ne siréu mols y de un atre modo es possible que se perguen.
Daniel, lo Mussol, notabe a la gola com un nugo, un cos extrañ. Sa mare se va passá lo envés de la ma per la punta del nas arremangada y se va torcá los mocs.
"Lo momén té que sé mol espessial cuan la mare fa assó que atres vegades me prohibix fé a mí", va pensá lo Mussol. Y va sentí uns sinsés y apremiáns dessichos de plorá.
La mare va seguí: - Cuídat y cuida de la roba, fill. Saps be lo que a ton pare li ha costat tot aixó. Som pobres. Pero ton pare vol que sigues algo a la vida. No vol que traballos y patixques com ell. Tú - lo va mirá un momén de frente - pots sé algo gran, algo mol gran a la vida, Danielet; ton pare y yo ham volgut que per natros no quedo. Se va ensumá los mocs y se va quedá en silensio. Lo Mussol se va repetí: 
"Algo mol gran a la vida, Danielet", y va moure convulsivamen lo cap. No assertabe a compendre cóm podríe arribá a sé algo mol gran a la vida. Y se esforsabe, tossudamen, en compendreu. Pera nell, algo mol gran ere Paco, lo ferré, en lo seu tórax inabarcable, en la seua esquena massisa y lo seu pel roch abundán; en lo seu aspecte salvache y du com lo de un Deu primitiu. Y algo gran ere tamé son pare, que tres estius atrás va fé baixá un milá de dos metros de envergadura... Pero sa mare no se referíe an esta classe de grandesa cuan li parlabe. Potsé sa mare dessichabe una grandesa al estil de la de don Moissés, lo maestre, o com la de don Ramón, lo apotecari, al que fée uns mesos que habíen fet alcalde. Seguramen algo de aixó volíen sons pares pera nell. Pero, a Daniel, lo Mussol, no li fascinaben estes grandeses. En tot cas, preferíe no sé gran, ni progressá. Va pegá una volta al llit y se va colocá pancha per aball, tratán de amortiguá la sensassió de ansiedat que desde fée un rato li mossegabe al estómec. Aixina se trobabe milló; dominabe, en serta manera, lo seu ñirviossisme. De totes formes, pancha per amún o per aball, ressultabe inevitable que a les nou del matí agarrare lo rápit cap a la siudat. Y adiós o adéu tot, entonses. Si auncás... Pero ya ere tart. Fée mols añs que son pare acarissiabe aquell proyecte y ell no podíe arriesgás a desféu tot en un momén, pel seu capricho. Lo que son pare no va pugué sé, volíe ara séu en ell. Cuestió de capricho. Los grans teníen, a vegades, caprichos mes tossuts y absurds que los dels chiquets. Passabe que a Daniel, lo Mussol, li habíe agradat, mesos atrás, la idea de cambiá de vida. Y sin embargo, ara, esta idea lo atormentabe. Fée casi sis añs que va sabé les aspirassións de son pare respecte an ell. Don José, lo mossen, que ere un gran san, díe, assobín, que ere un pecat espiá les conversassións dels demés. No obstán, Daniel, lo Mussol, escoltabe assobín les converses de sons pares al pis baix, durán la nit, cuan ell se gitabe. Per la esgella del entarimat divisabe lo fogaril, la taula de pi, les banquetes, lo sofá y tots los útils de la formachería. Daniel, lo Mussol, com un cachap contra enterra, espiabe les conversassións desde allí. Ere pan ell una costum. En lo murmull de les converses, pujabe de la planta baixa la agrinosa auló de la collada y les esterilles brutes. Li agradabe aquella auló de lleit fermentada, que punchabe al nas y ere casi humana.
Son pare estabe tombat al sofá aquella nit, mentres sa mare arrepetabe la taula y les sobres del sopá. Fée ya casi sis añs que Daniel, lo Mussol, habíe sorprés esta escena, pero estabe tan sólidamen vinculada a la seua vida que la recordabe ara en tots los detalls.
- No, lo mosso sirá un atra cosa. No u dudos - díe son pare -. No se passará la vida lligat an este bang com un esclavo. Bueno, com un esclau y com yo. Y, al di aixó, va soltá una palabrota y va fotre una puñada. Aparentabe está enfadat en algú, encara que Daniel, lo Mussol, no assertabe a sabé en quí. Entonses Daniel no sabíe que los homens se enfaden a vegades en la vida y contra un orde de coses que consideren irritán y desigual. A Daniel, lo Mussol, li agradabe vore enfurruñat a son pare perque los seus ulls traíen chispes y los músculs de la cara se li enduríen y, entonses teníe una retirada a Paco, lo ferré.
- Pero no podem separámos dell - va di la mare -. Es lo nostre únic fill. Si encara tinguerem una chiqueta. Pero lo meu ventre está sec, tú u saps. Ya no podrem tindre una filla. Don Ricardo va di, la radera vegada, que me hay quedat estéril o erma com la de Lorca después del aborto. Son pare va fé despenjás algúns sans del sel, entre dens. Después, sense moures de la seua postura, va afegí:
- Díxau; aixó ya no té remey. No escarbos a les coses que ya no tenen remey.
La mare va suspirá, mentres arreplegabe a un pot rovellat les molles de pa abandonades damún de la taula. Encara va insistí débilmen:
- A lo milló lo chic no val pera estudiá. Tot aixó es prematuro. Y un chic a la siudat coste mols dinés. Aixó pot féu Ramón, lo boticari, o lo siñó juez. Natros no podem féu. No tenim perres. Son pare va escomensá a donáli voltes nervioses a un cacharro que teníe entre les mans. Daniel, lo Mussol, va compendre que son pare se dominabe pera no aumentá lo doló de la seua dona. Al cap de un rato va afegí:
- Assó anirá a la meua cuenta. En cuan a si lo chic val o no val pera estudiá depén de si té doblers o no los té. Tú me compréns. Se va ficá de peu y en lo gancho del fogaril va escampá los calius que encara relluíen al foc baix. Sa mare se habíe assentat, en les mans acribassades desmayades a la faldeta. De repén se sentíe baldada y nula, absurdamen buida, indefensa. Lo pare se dirigíe an ella:
- Es cosa dessidida. No me faigues parlá mes de aixó. En cuan lo chic cumplixque onse añs marchará a la siudat a escomensá lo grado.
La mare va suspirá, rendida. No va di res. Daniel, lo Mussol, se va gitá y se va adormí fen conjetures sobre qué volíe di sa mare en alló de que teníe lo ventre sec y que se habíe quedat erma después del aborto.

Seguix al II.

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes, Molledo, Cantabria