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martes, 25 de julio de 2023

6. 47. De deux accidens casuellement advenus au Parlement de Paris, portans presages des mal-heurs qui depuis advindrent en la France.

De deux accidens casuellement advenus au Parlement de Paris, portans presages des mal-heurs qui depuis advindrent en la France.

CHAPITRE XLVII.

De l' un je vous en compteray par livre, de l' autre pour l' avoir veu. Vous sçavez les grands troubles qui commencerent en cette France entre la Maison d' Orleans & de Bourgongne en l' an 1407. pour le mal-heureux assassinat qui fut fait de Louys Duc d' Orleans frere du Roy Charles VI. par le commandement exprez de Jean Duc de Bourgongne. Or je vous prie remarquer un cas qui advint au mesme an à l' ouverture du Parlement le lendemain S. Martin 12. de Novembre. Il y avoit lors cinq Presidens, dont Mauger faisoit le cinquiesme & extraordinaire: C' estoit nombre trop plus que suffisant, pour faire que l' un d' eux se trouvast à cette ceremonie: Toutes-fois lors qu' il convint recevoir le serment des Advocats & Procureurs, en la maniere accoustumee, la fortune voulut que nul de ces cinq ne s' y trouvast. Tellement que le Parlement se trouvant sans chefs, l' on fut contraint d' avoir recours au Roy, qui sur le champ depescha ses lettres, par lesquelles il commit du Drac President aux Requestes, pour presider en la grand Chambre, & recevoir les sermens d' eux tous. Cela estoit un tres-sinistre presage qui ne s' estoit jamais veu: Aussi commencerent en ce mesme an les divisions de ces deux maisons qui ruinerent de fonds en comble nostre France, & peu s' en fallut que la Couronne ne fust transportee en une main estrangere. Tant y a que par calamitez enchainees de l' une à l' autre, les guerres durerent prés de 50. ou 60. ans au milieu de nous, tantost par les divisions intestines des deux Maisons, tantost par l' introduction de l' Anglois contre le François, tantost par l' extermination du vray fils & legitime heritier de la Couronne, à l' exaltation de nostre ancien ennemy, & finalement par autres guerres renouvellees avecques la Maison de Bourgongne.

Histoire dont devez estre plus particulierement & asseurément informez, car il me semble qu' elle le merite. La verité est qu' il n' y avoit auparavant au Parlement de Paris que quatre Presidens du Mortier, & de la grand Chambre, toutes-fois le Roy Charles VI. y en adjousta un cinquiesme, nommé Mauger, contre le gré des anciens. En ce mesme an Messire Henry de Merle premier President fut envoyé à l' Eschiquier de Rouen pour y presider, & restoient les trois autres qui ne se voulurent trouver à la reception des sermens, en haine du cinquiesme, lequel aussi ne s' y oza presenter pour estre nouvellement receu contre la volonté de la compagnie, le Registre de la Cour porte ces mots, dont j' ay fait cet extrait. Le 12. Novembre 1407. ne se trouverent aucuns Presidens de la Cour, combien qu' ils fussent 5. Parce qu' il y en avoit un extraordinaire, & n' y en avoit aucun d' eux empesché fors le premier President, dont le Roy & sa Cour furent mal contens. Le dit jour, du Drac President des Requestes eut commission du Roy d' aller presider en la grand Chambre en l' absence des autres. Et y est la commission inseree. Ce Registre ne fait aucune mention de l' Eschiquier de Rouen: mais en voicy le supplément. Maistre Nicole de Baye, personnage de merite & d' honneur, qui faisoit un memorial par années, non seulement de ce qui se faisoit au Parlement, ains des choses les plus signalees du Royaume, lequel j' ay eu longuement en ma possession, & fait copier avant que le rendre: Cestuy (dis-je) remarquant ce qui advint ce 12. jour de Novembre dit ainsi. Duodecima Novemb. 1407. nullus fuit Praesidens in curia Parlamenti, primo Praesidente occupato in Scatario, alijs in commissionem exeuntibus, unde scandalizata fuit Curia, & ordinatum quod Praesidens Requestarum praesideret, eorum absentia durante, per Cancellarium. Unde nonnulli de Parlamento indignati, quod de antiquioribus laicis aliqui non praesidebant, murmurantibus non nullis Magistris Requestarum, qui dicebant ex officio suo debere praesidere. Passage qui peut servir de commentaire à ce qui est du Registre. Comme aussi furent l' un & l' autre passage, faits de la main d' un mesme ouvrier, qui fut le Baye lors Greffier: Et voyez que l' empeschement du premier de la Cour, provenoit de l' Eschiquier, & que les trois autres pretexterent leurs absences de commissions supposees, pour ne desplaire en tout & par tout au Roy. Le Registre porte que le 14. de Novembre les Maistres d' une part, & les Conseillers d' une autre firent leurs remonstrances au Conseil du Roy, chacun d' eux soustenant son party, mais ne fut faite aucune resolution en faveur des uns ou des autres. Car ce mesme different advint en l' an 1589. dont je puis parler, non seulement pour en avoir esté spectateur, ains pour y avoir eu bonne part. Je vous diray doncques qu' en l' an 1587. le 12. de Novembre, je veux dire à l' ouverture du Parlement de la S. Martin, tous Messieurs les Presidens & Conseillers oyans la Messe, avec leurs robes d' escarlate, & chaperons fourrez, combien qu' apres l' elevation du Corpus Domini, on ait de tout temps & ancienneté accoustumé de leur apporter la platine (que nous appellons ordinairement la Paix) pour la baiser, Dieu permit que ce jour là, par inadvertance, elle ne fut presentee à aucun d' eux. Je fus spectateur de cet acte. Et soudain que la Messe fut parachevee, je dis à quelques miens amis. Avez vous pris garde que la Paix n' a point esté presentee à Messieurs? Je meure si cela ne nous promet je ne sçay quoy de malheureux par la France. Ainsi le dis-je, & ainsi advint-il le mesme an & depuis: Car nous eusmes au mois de May ensuivant l' arrivee du sieur de Guise en cette ville de Paris, puis la journee des Barricades, la retraite fascheuse du Roy Henry III. du nom, les morts des deux Princes Lorrains en Decembre, bref la revolte generale de la plus grande partie des villes, ou pour mieux dire, un chaos & peslemesle de toutes affaires. Au moyen dequoy nous fusmes contraints de diviser les compagnies en deux, dont l' une soustint la cause du Roy, & l' autre celle des Seigneurs contraires. Nous establismes dedans la ville de Tours une Cour de Parlement, & une Chambre des Comptes des Seigneurs de ces deux ordres qui s' estoient diversement voüez à la suite du Roy leur Prince, & des pays qui estoient diversement demeurez sous son obeïssance: Et la ville de Paris avec quelques autres Provinces, avec ses compagnies voulut soustenir un party contraire. Dispute qui a grandement cousté à la France l' espace de 5. ans & plus. De moy voyant cette extraordinaire desbauche pretextee d' une paix, non paix, generale parmy la France, & d' une assemblee d' Estats dedans la ville de Blois, je quittay le 12. d' Octobre 1588. Paris lieu de mon ordinaire residence, pour suivre de là en avant la fortune de mon Roy, que je trouvay toute desarroyee, nonobstant quelque contenance, & faux pretexte de restablissement du Royaume, que l' on meit en avant sous le masque des 3. Estats. Advient à Blois la fin des Estats par la closture de l' Assemblee le 15. de Janvier 1589. & dans Paris le mesme jour la fin de l' Estat, par l' emprisonnement du Parlement fait en corps dedans la Bastille par un Bussy le Clerc, & ses consorts, si Dieu par sa saincte grace n' y eust avec le temps remedié. Cependant les deputez ausquels tous nos deportemens ne plaisoient, prennent langues les uns avec les autres, 4. font entr'eux un je ne sçay quel party à la ruine de l' Estat. Quelque peu apres les 2. freres sont tuez, feu allumé, & guerre sonnee de toutes parts dedans cette France, & division des compagnies souveraines, comme je vous ay touché cy-dessus, les unes dedans Tours, les autres dedans Paris; Qui est pour vous parler du 2. poinct, pour lequel j' ay entrepris les discours de ce mien Chapitre.

La seance du Parlement est establie fort à propos en l' Abbaïe de S. Julian: Celle des Comptes en la Thresorerie de S. Martin, & à l' ouverture du Parlement le Roy Henry III. s' y trouva en son lict de Justice, suivy des Princes qui estoient pres de luy, & de Monsieur de Montelon garde des Seaux, où Monsieur d' Espesse Advocat du Roy fit sa harangue; personnage auquel; par un bon naturel qui l' accompagna dés le temps de sa naissance, favorisé d' un acquis, il n' advint jamais de mal faire en toutes ses actions. Le lendemain Monsieur le Cardinal de Vandosme, depuis appellé Cardinal de Bourbon, accompagné de Monsieur le garde des Seaux, vint faire l' ouverture de nostre Chambre des Comptes, en laquelle je portay aussi la premiere parole, comme Advocat du Roy, apres que les lettres patentes furent publiees, pour en requerir l' enterinement & verification. Nostre Chambre des Comptes estoit lors beaucoup mieux fournie que le Parlement: D' autant qu' il y avoit deux Presidens, Messieurs Tambonneau, & Guiot, sept Maistres des Comptes, trois Auditeurs, & moy qui sous ma qualité representois le Procureur general du Roy, lors absent. Cette mesme police ne se trouva pas au Parlement de nouveau transporté, & estably en la ville de Tours. Car de malheur il n' y avoit aucuns Presidens de la grand Chambre, ains seulement quelques Maistres des Requestes, & Conseillers, les uns Ecclesiastics, les autres Laiz, & Monsieur l' Advocat d' Espesse, qui representoit ses deux autres compagnons. Tellement que la mesme dispute se presenta lors entre les mesmes Maistres des Requestes de l' Hostel du Roy, & Conseillers Laiz, comme elle avoit fait en l' an 1407. & toutes-fois n' y avoit moyen de la vuider, & ne fut l' Audience tenuë par faute de Presidens, lequel eust recueilly les voix des Conseillers assistans, & prononcé les Arrests: En quoy gist l' une des principales dignitez de la grand Chambre. Ne voulant le Roy offenser les uns & les autres, en la disette des Juges qui estoient pres de luy, ordonna un sequestre en tier-pied, comme on avoit fait sous le regne de Charles VI. Et demeurerent quelque temps les affaires du Palais ainsi en suspens, jusques à ce que pour bannir cette jalousie, il fut trouvé bon que Monsieur d' Espesse se fit pourvoir par le Roy d' un nouvel Estat de President, & qu' il trouvast homme capable, sur lequel il se demettroit de celuy d' Advocat du Roy. En cette resolution la Cour de Parlement me fit cet honneur de me semondre de le prendre. Et à cet effect Monsieur de Merles Maistre des Requestes, aujourd'huy Conseiller d' Estat, & feu Monsieur Loppin Conseiller d' Eglise aagé lors de 77. ans, me vindrent voir de sa part, a fin que j' acceptasse l' Estat, ayant moyen de le recompenser par la vente du mien, avec quelque moderee finance dont il faudroit secourir, tant le Roy, que le resignant. A quoy je leur fis response (je le diray par occasion, non par vanterie) que je remerciois la Cour, qui m' avoit faict tant d' honneur de jetter les yeux sur moy, mais que je la suppliois humblement ne trouver mauvais, si je desirois demeurer dedans le calme de ma fortune, n' ayant autre ambition en moy que d' estre ce ce que j' estois: Quelques jours apres Monsieur d' Espesse fut faict President, & Monsieur Servin Advocat du Roy, personnage digne non seulement de cet Estat, ains d' un plus grand, comme un autre Demon de ce temps. Et adoncques on commença de plaider à huis ouvert. Particularitez que je ne pouvois passer sous silence, au sujet du present Chapitre.

Fin du sixiesme Livre des Recherches.

domingo, 18 de diciembre de 2022

IV. Excerpta ex Cod. ms. ecclesiae Ulianensis in fine Martirolog.

IV.

Excerpta (pone Excerpa) ex Cod. ms. ecclesiae Ulianensis in fine Martirolog. (Vid. pág. 22). 

Incipit prologus super hedificacione sanctae ecclesiae Uliani a modernis ad posteros transmisus. Adsit principio Sancta Maria meo.

Piae sociorum petitioni defferre solicitus magnae profecto dificultatis negotium, multoque uberioris... ene exaustus anhelans praesumptuose aggredior. In quo quidem opusculo, ac si fluctuantis pelagi aquas ingresus, per longua cogitationum dispendia periclitatur animus. Vereor siquidem ne eis, quos sapientiae dote lectionis venustavit sedulitas, ingenium meum preferre ab hiis, qui dilectioni meae minus justo obviant, velle praejudicer. Angor praeterea nichilominus alia traepidantis animi procella, quae per pluries aegros mihi movet anhelitus, ne forte, quod non optamus, cum rei gestae seriem texere desidero, secus quam fuerit, expediam. Absit: noluit Deus. Non enim usque adeo mentis sum obtusae, nec tantae stoliditatis in me locum reperit elatio, ut tenuem ingenii mei scintillam aliorum praeferam ingenio. Tamen nec tardos operior, sed praecedentibus insto. Ceterum quia raro, aut nunquam laudem ab unoque aequa lance mereamur, ab iis, qui Fagolidoros nuncupantur, paululum divertens, ad id quo intendo, meae jam orationis stilus elabitur. Moneo itaque et obsecro in Domino, karisime lector, ne in his, quibus meae vacat mentis affectio, elegantem verborum texturam exegeris. Malui etenim nudam prosequi veritatem, quam posteros, quibus hoc opus transfunditur, falsitatis pallio defraudare. Postpositis tandem verborum ambagibus, ne prolixitatis arguar, rem gestam castigata sub brevitate accipias.

Qualiter ecclesia Uliani est restaurata et de miraculis in ea factis. 

Primum miraculum

… Sanctae Mariae adorior: cuius sane primordium ac fomentum, quove etiam modo per temporum succesionem dilatari ceperit, compendiose, si possum, et prout Deus dederit, exprimere non gravabor. Praelibatus siquidem locus, ut eorum, quorum professio erat, non mentiri aprobat sinceritas, eximiis quondam pollebat edificiis, suscipiensque a Deo ampliora votis beneficia, rerum omnium vernabat affluentia. Cumque in suae prosperitatis statu solidaretur, repentina, ut ajunt, aquarum innundatione (erat enim utpote et in praesentiarium cernitis, secus aquarum decursus) nec non etiam inmensa arenarum congerie cepit, ut vulgo loquar, a summo tumulari. Ita quidem quod Beatissimae Dei Genitricis, quae in editis fundata fuerat, inter aquarum, lacunas et maximos arenarum cumulos, pene submergeretur ecclesia. Subito itaque loci illius planicies hominibus pariter ac divino cultui frugi satis, et idonea asinorum qum (sic. f. equorum) et boum cepit esse presepe. Pascuis namque uberrima, aquis irrigua, confluentibus undique gregibus pastum dabat exoptatum. Quid plura? inter veprium densitatem, et dumosi ruris latitudinem patet ecclesiae supercilium: cubant ibi pecora, et domus Dei lapides pastores conculcant. Noluit tamen Altissimus, qui naviculam Petri permitit plerumque fluctuam lassari dispendiis, locum Genitrici suae dicatum solitudinis diu praestare horrore. Considerans tunc demum Dei Filius sacratissimae Virginis domicilium in pristinam reformari celebritatem, ad depromendam suae celsitudinis potentiam, superni luminis radio perlustravit ecclesiam. O pium miraculum! O mira Dei pietas! Divinae siquidem lucis coruscatio, mox ut celitus data est, animalia que de prope pastui vaccabant, privavit obtutibus: plerosque et etiam ex pastoribus, qui sanctae illius ecclesiae presepe conscendebant cacumen, velut per successionis seriem ad nos usque defluxit, pedum viduavit offitio.  

Aliud miraculum

Moti repente tantae virtutis magnitudine qui loco eidem tunc temporis vicinabantur, confluunt protinus, et lacrimantur, ac voto unanimi ecclesiam Dei Genitricis in puteo aquarum quasi submersam toto virium conamine excolunt, extrahunt, omnique aquarum importunitate fugata comoranter in circuitu vigilant, jejuniis se macerant, die noctuque orationi incumbunt. Interea dum populorum frequentaretur accesu, et ubique terrarum facti huius fama volaret, preobtavit sibi quendam amator omnium Deus, per cuius officium, ac laborem ad sumum suae Genitricis proveheret ecclesiam: hoc est, Petrum Vitalem, commendabilis quidem memoriae virum, genere infimum, sed morum egregietate nulli pro certo secundum. Erat enim, ut de eo loquar, serpentinus ingenio, simplicitate columba, in constantia constans, in nequitia nullus: dap... in donis, et veritatis amicus, virtutum custos, et vir vitiorum inimicus, magnanimus mente, corpore sed modicus. Iste quidem talis vir vita spiritualis spiritus sancti fervore ignitus, et locupletande ecclesie desiderio estuans, locum istum adiit, suisque etiam... ecclesie patrimoniis distractis ediculas quasdam usui suo pernecessarias circumquaque construxit. Mansit itaque dictus homo Dei et in vinea Christi multa tulit, fecitque diu, sudavit et alsit, plantavit et rigavit, Deus autem incrementum dedit. Magna vero interius loco sepe dicto fiebant prodigia, de quibus quia dicendi oportunitas sese ingerit, tempus invitat, expedire non diferam. Certo siquidem certius erat ecclesiam, de qua sermo habitus est supra sepenumero igne claruisse divino. Volens tamen super hac re Poncius Ugo, Impuriarum Comes rei cerciorari experimento, cuius in his admodum vacillabat animus, extinctis lampadibus, et materiali penitus igne amoto, universa ecclesie obseravit ostia: stansque ipse pre foribus aditum nulli permisit habere. Confluit huc populus, clamat, gemit et lacrimatur, lumine concinnat, devota mente precatur, ut Deus ostendat virtutem qua reprehendat hunc, qui non credit. Jam credulus ipse recedit: repente etenim lumen de coelo adventasse acclamatum est. Quod audiens jam dictus Comes ineffabili quidem quasi alteratus est jocunditate, et de suis mox facultatibus presenti contulit ecclesie. Ac deinde sub quanta locum habuerit reverentia, mea nequivit expediri eloquentia. 

Aliud miraculum. 

Contigit preterea post parvi temporis elapsum hominem quemdam de Turricella spiritu vexari maligno. Suma itaque cum devotione coram altari Bmae. Virginis jam dictus homo adducitur, et multa precum instantia hunc a gloriosa Virgine liberari propinqui eius expostulant. Concurrit populorum universitas, et eum tanta corporis molestia fatigari miratur. Quis etenim illius miserias, modumque passionis sufficienter edisserat. ¿Crines nimirum suos dilaniat, vultum exulcerat, spumas ore effundit, et circunstantium minatur internecionem. Conveniunt festine sacerdotes, et aqua hunc exorcidata respersum dominicae crucis signo premuniunt. Mox fugit ille crucem, fugit, abnegat ille videre: horret signa crucis, nil signa crucis valuere. Cum sic saeviret, cum sic languendo periret, quidam de coram positis an se cognosceret ab eo quaesivit; meus est, inquit, et scio quis sis, quoniam ad mulierem viduam frequenter ingrederis. Subito ille rubore respersus recesit a demoniaco: accedensque ad presbiterum penitentia, ab eo suscepta, reversus est ad hominem, et ait: nosti me? Nescio, inquit, te. Paucis autem evolutis diebus accessit ad eum presbiter, et cur, inquit, demon ab hoc corpore non egredereris? Ait demon: non egrediar hinc donec Maria veniat. Et ubi est, inquit, Maria? Ait demon: navis quaedam est in mari, que inter fluctuum volumina quasi in extremis laborat. Facta itaque oratione ab his qui navi sunt, hoc est a Gaucerando de Salis et a ceteris, salutari eis remedio a Maria est subventum, et liberata est navis. Ecce, inquit, Maria prope est, et ab hoc corpore me precipit egredi. Asistente itaque circum innumera hominum multitudine, qui vexabatur a demone liberatus est, et eum tolentes propinqui eius reversi sunt ad propria. Veniens autem non multo post Gaucerandus de Salis pro liberatione navis a demone precognita, obtulit huic ecclesie mansum unum in villa de Pontons, quem nostra in hoc instanti possidet ecclesia. Exiit itaque sermo iste inter populos, et de remotissimis regionibus cum muneribus suis venientes locum Dei Genitricis frequentare ceperunt. Hoc siquidem modo jam dicta cepit ecclesia propagari, et per fidelium oblationes ubertim ampliari, fovente eam, ac regente Petro Vitali jam dicto. Verumtamem cum multa fieret ab orantibus oblatio, et magna de suis facultatibus exhiberent ei subsidia, irruebant satellites de Turricella utpote palatini canes qui res ecclesiae, que vota sunt fidelium, pretia peccatorum patrimonia pauperum in usus deflecterent Assiriorum: et quod tollebatur sacerdotibus, comedebant Assirii. His aliisque modis castrum de Turricella ecclesiam istam servitutis jugo perperam obprimebat. Perpendens denique Pontius Guilelmi de Turricella illius castri dominus miraculorum eam frequentia sublimari, necnon etiam a Petro Vitali providentissima gubernatione extolli ab hac rapina quievit, et injuria. Proinde sumpta libertatis occasione Petrus Vitalis accitis ad se universi huius provincie magnatibus, sive etiam et principibus, videlicet Berengarius Dalmatii Dei providentia Gerundensis ecclesie Episcopo, Pontio Guilelmi de Turricella, P. eius filio, Pontio Ugone Comite, Dalmatio de Petra incisa, Bernardo de Vultrera, Bernardo de Monels, Ollegario, Archiepiscopo, Berengario, Gerunde Archilevita, et Sancti Felicis Abbate, Gaucerando de Salis, aliisque quampluribus, quorum nomina longum erat inserere, prelibatam ecclesiam ab eis expetiit liberari, et ab omni servitutis jugo extorrem et alienam effici: exponens eis quod libertati accepta cannonicis eam dicaret institutionibus, primusque etiam omnium regularibus ipse se subponeret disciplinis. Nullas igitur moras innectens ante dictus Pontifex comunicato omnium, qui ibi aderant, concilio, habitaque ab eis 

plena coniventia ab omni omnium servitute et maligna dominatione liberam subscripti attestatione, ac punctorum subpositione asignavit et alienam. Tunc memoratus Episcopus ecclesiastica huic ecclesie jura, puta (prout) canonum habet institutio, in solidum deputavit. Exequtis tandem que libertati ecclesie necessaria fore videbantur, predictus vir Petrus Vitalis cannonicam in conspectu omnium professus vitam, abiectoque seculari habitu, superpellicio, quod religionis nota est et signum, cepit vestiri continuo: providentesque etiam iusta ecclesie dignitatem nomen ei dignitatis imponere debere communi voce et appellatione generali Priorem huius ecclesie ipsum esse acclamaverunt. Promotus ille in huius gradum dignitatis cepit professionis suae, ac propositi socios colligere, qui nichil habentes de comuni viverent, de comuni induerentur. Istos siquidem cannonicis confirmavit institutis, divinis emancipit obsequiis, ecclesiasticis edocuit disciplinis, quibus prefuit, et profuit, quibus stipendia necessaria exhibuit. Quia autem pro merito strenuitatis illius laus omnis inferior est, ut de eo ad unum eloquar ecclesiam istam ipse construxit, quoniam principium eius extitit, ab eo originem duxit. Nos etenim ad quos eius tronus transivit et dignitas, nichil eius respectu superaddimus, nichil boni agimus: nos numerus sumus, labores eius consumere nati. Electio quidem eius facta est VIII. kalendas augusti XIIII, regni Ledovici, et a die illa circa ecclesiastica negotia ita proinde gessit, quod ad depositionis suae diem que celebratur III. nonas marcii anno XI. regni Ledovici Regis Junioris, XII. in hac ecclesia admiserit cannonicos, qui regularem observarent ordinem, et divinis perpetuo incuberent exequutionibus. 


Aliud miraculum. 


Procedente interea tempore dum predictus Prior iam dicte preesset ecclesiae, altum quidem a gloriosa Virgine constat esse factum miraculum. Contigit namque flumen Ticeris, quod villam preterfluit de Turricella, nimia aquarum carentia funditus exsicari, et molendina quae fluminis impetu movebantur, nulla prorsus dominis suis impendebant beneficia. Conturbati igitur et conterriti homines de Turricella super fluminis absentia magnam etenim inde sentiebant jacturam, unde maximum eis solebat provenire emolumentum, concurrentes ante altare gloriosae Virginis votum voverunt quod si aqua ulterius ad molendina reflueret, molendinorum decimas huic offerrent eclesiae. Cum itaque redirent qui venerant, tanta fuit pluviarum exuberantia quod alveus Ticeris, qui siccis poterat transire pedibus, repentina aquarum effusione ad sumum usque impleretur. Sicque Dei dispensatione actum est, ut molendina quae prius fixa manebant, ipsa eadem die fortiori quam ante impetu moverentur. Moluerunt itaque molendina, et de decimis eorum usque adhuc nostra laetatur ecclesia. 


Aliud miraculum. 


Poterunt praeter haec et alia miracula quae in hac ecclesia veritas habet facta fuisse, hac mee imperfectionis explicari paginola. Verum ne audientium aures potius videar impedire quam expediam, et euntem multa loquendo detineam verborum jacturis diem, que eminentiorum videntur in se habere veritatem sub illa assignare officio opere pretium duxi. Unum tamen in huius ecclesie coquina divino contigit instinctu fieri miraculum, cuius sane celsitudo non permitit teneri silentio. Quadam siquidem die cum familia huius ecclesie juxta 

prunas, ut consuetudo est, resideret, factum est forte fortuitu, ut muliercula quedam que ibi aderat, super carbones ignis pedem imponeret. Ubi eum nimia pedis exustione compulsa, piam Dei Genitricem ad suffragandum sibi exoraret, Sarracenus quidam qui secus aderat, clamosa cepit eam voce reprehendere. Et cur, inquit, Mariam suspirando evocas, cum similis tibi nullum penitus valeat exhibere suffragium; quoniam nudius tertius eam per devia gradientem subito conspexi. Noli itaque mulierem cui suffragandi tibi nulla est facultas, nequiquam precibus vexare. Quo audito clericus quidam, quem rerum oportunitas credo invitaverat, si, inquit, manum 

in hac frigida aqua submerseris (presto etenim erat vas aqua plenum), et eam absque lesione extraxeris, fateor plane quod asseris. Si tamen lesionis quidpiam perpessus fueris. Mariam, quam Dei Genitricem fore inficiaris, Creatoris Matrem confiteri teneberis. Gratum, inquit, habeo quod petis. Facto igitur signo crucis super aquam, infidelis ille manum in aqua submersit, et adeo combustam eam retraxit, ut nulla penitus 

carnis vestigia ab ungue usque ad cubitum virtus Dei relinqueret. Hoc ille incomodo castigatus, fidem quam de Virgine non habebat, intimo cordis affectu confessus est protinus. Baptizatus itaque Christianus factus est et Johannem eum vocaverunt. Decessit autem jam dictus huius ecclesie Prior et ecclesiam istam XXVI. annis sub ordine cannonico gubernavit. Quo mortuo tronum eius suscepit Carbonus huius ecclesie cannonicus et IIII. eam rexit annis. Huic successit Berengarius, qui XX. annos huic praefuit ecclesie. (a: Cum hic desinat auctor, ac postremi Prioris obitum subindicet, reliquum est, ut ipse IV. Prior eius monasterii dicatur, qui Petri Vitalis tronum accepisse aperte supra confessus est. Igitur opellae auctor Bernardus est, qui anno 1171 regiminis suscepit habenas. Porro quod de consecratione ecclesiae sileat, quae anno 1182, contigit ut in Marc. Hispan. videre est, id probat ante postremum hunc annum auctore scribere, ac forte vivere desiisse). 


V. 

Excerpta ex Necrologio Villebertrandi. (Vid. pág. 31.) 


VII. kal. januar. ob. Berengarius, Gerunden. Epus. qui dedit ecclae. S. Mariae et Abb. Villaebertrandi ecclam. S. M. de Ulmo, et ecclam. S. Martini de Mesaracho. et ecclesiam S. Cipriani de Molleto. 

V. kal. jan. ob. Berengarius Epus. Gerund. 

IIII. kal. jan. ob. Berengarius, Epus. Gerundae, qui dedit ecclae. S. Mariae Villaebertrandi ecclam. S. Joannis de Vilatenim

III. kal. jan. ob. Petrus, Gerunden. Epus.

IIII. non. jan. ob. venerab. memoriae Gerallus, Bataviensis ecclae. Epus. qui est apud Ciprum, mortuus honestate praeclarus, qui huius congregat. fuit frater et socius.

Non. jan. ob. P. de Solerio, Abb. istius ecclae.

III. idus. jan. ob. G. de Pavo, Abb. huius eccle. an. Dni. MCCCXXXIII.

VII. id. jan. anno 1623. ob. D. Joannes Janer, Archipbr. huius ecclae.

VII. kal. febr. ob. Dnus. Raymundus bonae memoriae, Gerunden. Epus. vir religiosus qui fuit Abb. huius ecclae ann. Dni. MCXCV. (1195)  

IIII. non. febr. anno Dni. MCXV. obiit Dom. Johannes, fundator et primus Prior monasterii de Latone (Lledó), et canon. istius ecclae.

III. non. febr. anno a Nativ. Dni. MDLXVIII multum reverendus ac religiosus Dnus. Cosmas Damianus Hortola, in sacra theol. doctor conspicuus, Abbas huius monasterii (qui ab Hispan. Rege Catholico fuit missus in Concil. Trident. pro primo theologo) extremum vitae suae clausit diem, cuius aña. (: anima) gloria eterna perfruatur.

VII. id. febr. ob. Fr. Berengarius, Gerunden. Epus. apud Romam, et jacet apud Barchinonam.

V. id. febr. ob. Peregrinus de Montesono, Prior claustralis Caesaraug. Sedis.

III. id. febr. ob. anno Dni. MCCCC.LX. rev. ac nobilis Dnus. Geraldus Berengarii de Crudiliis, Abb. huius monast. et iacet coram altari maiori, et fuit primus qui ibidem sepultus fuit.

XI. kal. martii anno Dni. MCCLXXVIII ob. D. P. de Castronovo, Gerunden. Epus.

X. kal. mart. ann. 1688. ob D. Cristoph. Vincent. Uguet, Archipbr. huius eccl.

III. kal. mar. an. Dni. MCCCCLXXXVIII. ob. rev. ac nob. Dnus. Gaspar de Crudiliis, Abb. istius monast: iacet coram altari: obiit. Gerunde.

VI. non. mart. ob. vener. P. Abb. huius ecclae. 

IIII. non. mart. anno MCLXXXIII. ob. Dnus. Petrus de Terrogia bone mem. Epus. Caesaraug. qui fuit Abb. istius ecclae. et instituit hic unum sacerdotem canonicum in perpetuum, et dedit ecclam. Montisfortis (Monfort, Montfort) (in Arag. regno).

Prid. non. mart. an Dni. MCCXII. ob. Dnus. Bernardus huius loci Abba.

Non. mart. ob. Dom. G. Terracon. Archiepus.

IIII. kal. april. ob. Dnus. Petrus G. Abb. S. Johannis Rivipollensis, qui fuerat huius ecclae. canonicus. Et anno Dni. MCCCCXIIII. ob. Dna. Sclamunda (Sclaramunda más arriba), Vicecomitissa de Rupebertino (vizcondesa de Rocaberti).

V. id. april. ob. Arnaldus, Abb. istius ecclae.

XIII. kal. maii anno Dni. MCCCVIII. ob. Dnus. Dalmatius de Serviano, Abb. huius monast.

XII. kal. maii ann. Dni. MCXC. ob. R. Abb. huius ecclae.

VIII. kal. maii ann. Dni. MCXCVI. (1191) ob. Ildefonsus Rex, Comes, et Marchio, (Alfonso II de Aragón) magnatum magna potestas: hoc sua servantur interiora loco; pro quo officium plenum fiat, et prebenda detur.

Prid. kal. mai obitus Petri Fusterii, Abb. huius (hay una ,) ecclae. 

III. non. maii ann. Dni. MCCXXXIII. ob. D. Gaufridus de Biure, Archidiac. et canon. in eccla. Terracone.

IIII. idus maii ann. Dni. MCCCCIII. ob. Gaufridus de Vilarico, Abb. huius monast. vir honestus.

Prid. id. maii. ob. Dnus. A. Gerunden. Epus.

XVII. kal. jun. ob. Dnus. Dalmacius Despuig, Prior S. Mariae de Campis, Elnen. dioc.

XI. kal. jun. ann. MCLXII. ob. venerab. bone memor. Raimundus, Abbas huius ecclae. qui apud Bituricas vitam finivit.

VIII. id. jun. ob. Dnus. Berengarius de Blanis, Abb. S. Johannis.

X. kal. jul. ob. G. de Impuriis, vir honestus ac timens Deum, qui fuit Abb. istius monasterii.

VIII. kal. jul. ob. anno Dni. MCCCXIX. Raimundus de Benavarria, Prior S. Mariae maioris Caesaraugustae, qui in hoc monasterio infirmus iacuit et Gerunde obiit.

IIII. kal. jul. ob. Dnus. Bernardus, Tarragonensis Archiepus, vir totius sanctitatis, ac religione insignis anno Dni. MCLXII.

III. non. jul. ob. Matriti (Madrid) rever. D. Josephus Sanz, Archipbr. 

huius ecclae. an. 1708. 

Kal. aug. anno Dni. MCCC.XLVIII. ob. vir egregius Dnus. Dalmacius de Rupebertino, Abb. huius ecclae. canonic. et. Archidiac. maioris ecclae. Terraconae.

VII. id. aug. ann. Dni. MCCCXLII. ob. nobilis Gaufridus, Vicecomes de Rupebertino, et Dnus. Petralate.

XVI. kal. sept. ann. Dni. MCCCXLIII. ob. Dnus. Bernardus Hugonis de Rupebertino in obsidione de Algeriza (Algezira : Alzira y Algeciras), et iacet in claustro huius ecclae. in sepulcro afixo parieti, juxta aditum ipsius ecclae.

VI. kal. sept. ob. Arnallus de Darnicibus, Ab. huius ecclae. anno MCCLXXXV.

V. kal. sept ob. Gerunde. D. Hieronymus Llobera, Archipbr. huius ecclae. anno 1719.

III. kal. sept. ann. Dni. MCCCXLVII. ob. honorabilis Dnus. Ermengaudus de Vilarico, Abb. huius ecclae. Eod. die ob. Dnus. Gaufridus, Vicecomes Rupebertini in monasterio Arularum, qui postmodum fuit delatus et sepultus in monast. Villaebertrandi anno Christi MCCC secundo (1302).

Prid. non. sept. ob. D. Petrus Penya (o Penye) Camerarius istius monasterii, qui post Beatum Petrum Rigaldum fundatorem istius cenobii, et D. Johannem de Terroga eiusd. cenobii Abbatem et Praesulem Cesaraugustanum quasi tertius... camerarii potestat... 

V. id. sept. ann. Dni. MCCCCLVI. ob. D. Petrus Natal, Abb. huius monast.

XIII. kal. octob. ob. Raimundus de Cabanellis, Prior Montisfortis, vir honestus et discretus, qui fuit Abb. istius ecclae.

Prid. non. octob. anno Dni. MCCCXIX. ob. D. G...us. de Sexano, Abb. istius ecclae.

XIV. kal. nov. ann. Dni. MDLXXXI. multum rev. et ill. Carolus Domenech, Epus. Ilerdensis, qui ante fuerat Abb. huius monast (pone monat.).

XIII. kal. nov. ann. Dni. MCCCCXXXI. ob. D. Antonius Girgós, Abb. huius ecclae. qui fecit retrotabulum (retablo) B. Mariae.

IX. kal. nov. ann. Dni. MCCCLXXXXIX. ob. Dalmacius de Gudillo, Prior Uliani.

VII. kal. nov. ann. Dni. MCCCXXIII. ob. Dnus. Dalmacius, Vicecomes de Rupebertino, et Dnus. Petralatae.

V. kal. nov. an. Dni. MCCLX. ob. Raimundus de Solanis, Prior de Hulmo. (ulmo, ulmus : olmo, olm)

Kal. nov. an. a Nativ. Dni. MDLX. ob. admodum rev. Petrus Domenech, Abbas huius monasterii. Obiit apud villam que dicitur Gratallops, archiepisc. Tarracon. Postmodum vero corpus eius delatum fuit apud monasterium Scalae Dei ord. Cartusien. (cartuja; cartoxa) Ibi fuit sepultus. 

XI kal. decemb. an. MCCXXIX. (1229) ob. Dompnus Dalmacius, Vicecomes de Rupebertino apud Maioricas in captione; et fuit delatus apud Villambertrandi.

VIII. idus decem. ob. D. Arnallus de Peralta, Epus. Cesaraugust.

V. id. decem. ann. MCCCX. VI. ob. nobilis dompna Mundina Esclaramunda, Vicecomitissa de Perillionibus (Perelló) et de Roda: 

XIII. kal. jan. anno Dni. MCLVIII. ob. Dompn. Berengarius de Lercio, Gerunden. Epus., vir sapientissimus, qui fuit Abbas huius ecclae. 


Oratio B. Rigaldi. 


Omnip. sempit. Deus de cuius munere venit ut a fidelibus tibi serviatur, famulum tuum Petrum Rigaldum Abbatem et Patrem nostrum, de cuius servitutis obsequio nutu tuae largitatis hunc locum ad servitium tuum in honorem Genitricis Filii (deest tui) dedicari voluisti, nos eius eius meritis confidentes pariter cum illo ab omni reatus contagione illesos consortio tuorum agregari facias electorum in parte dextera coronatos. Per.