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martes, 27 de junio de 2023

4. 15. Jeux de Paulme, Bonnets ronds.

Jeux de Paulme, Bonnets ronds

CHAPITRE XV.

Au milieu des affaires serieuses il n' est point hors de propos de donner quelque relasche à son esprit. Je veux que ce chapitre soit de cette marque, & par forme de passe temps conjoindre les jeux de Paulme, avec les Bonnets ronds. Car aussi est-ce un deduict qui est ordinairement aimé par les escoliers. Il me plaist doncques icy discourir dont vient que nous appellons jeux de Paulme, les Tripots, où nous prenons nostre esbat avec des Raquettes, & non avecques la paulme de la main, & les Bonnets que portent les gens de robbe longue, Bonnets ronds, combien qu' ils soient quarrez. Cela est estrange maintenant, & sera paravanture plus à l' advenir, & tel se mocquera de telles recherches, comme trop basses, qui peut estre en communs propos ne sera marry d' en faire son profit.

Lors que les Tripots furent introduits par la France, on ne sçavoit que c' estoit de Raquette, & y joüoit-on seulement avec le plat de la main, & de pelotes: chose que je descouvre d' un vieux livre en forme de papier journal, dont je m' aide souvent en ces miennes Recherches. En l' an 1427. (dit-il) vint à Paris une femme nommee Margot aagee de vingt-huict ans, qui estoit du pays de Hainault, laquelle joüoit mieux à la Paulme qu' oncques homme eust veu, & avec ce joüoit de l' avant main, & de l' arriere-main tres-puissamment, tres malicieusement, & tres habillement, comme pouvoit faire homme, & y avoit peu d' hommes qu' elle ne gagnast, si ce n' estoit les plus puissans joüeurs, & estoit le jeu de Paris, où le mieux joüoit en la ruë Garnier sainct Ladre, qui estoit nommé le petit Temple. Passage que vous voyez authorizer en tout & par tout mon opinion, de laquelle je me croy d' avantage, par ce qu' autresfois parlant à un nommé Gastelier, il me fit un discours qui est digne d' estre recité. Cet homme en sa jeunesse avoit esté bon joüeur de Paulme, & depuis fut long temps Huissier de la Cour, & venant sur l' aage, resigna son Estat: mais quelque ancienneté d' aage qu' il eust (car quand il m' aprit ce que je diray, il estoit aagé de 76. ans & plus) si ne pouvoit-il oublier son premier deduict. Et de fait il n' y avoit jour que s' il y avoit quelque belle partie en son quartier, il n' en voulust estre spectateur. C' estoit un plaisir auquel il finit ses jours, & moy jeune homme qui n' y prenois pas moins de plaisir que luy, le gouvernois de fos à autre par occasion. Un jour entre autres il me compta qu' en sa jeunesse il avoit esté des premiers joüeurs de Paulme de son temps, mais que le deduit en estoit tout autre, parce qu' ils joüoient seulement de la main, & poussoient de telle façon la pelote que fort souvent elle estoit portee au dessus des murailles, & lors les uns joüoient à mains descouvertes, & les autres pour se faire moins de mal y apportoient des gands doubles. Quelques uns depuis plus fins, pour se donner quelque advantage sur leurs compagnons y mirent des cordes, & tendons, a fin de jetter mieux & avec moins de peine la balle. Ce qui se pratiqua tout communément. Et finalement de là s' estoit introduite la Raquette telle que nous voyons aujourd'huy, en laissant la sophistiquerie du Gand: Ha! vrayement dis-je lors à par moy, il y a grande apparence d' estimer que le jeu de Paulme vient de là: par ce que l' exercice consistoit principalement au dedans de nostre main ouverte, que nous appellons Paulme, depuis lisant le passage que je vous ay cy-dessus recité, j' en fus du tout confirmé.

Pareille mutation est advenuë aux Bonnets que nous appellons Bonnets ronds, combien qu' ils soient quarrez. Car anciennement les plus grands portans les Chapperons sur leurs testes, l' usage petit à petit s' en estant perdu, cela demeura seulement aux gens de robbe longue, enquoy l' on s' aidoit du Bourlet qui est rond, lequel environnoit le circuit de nos testes, & ce surplus du chaperon pendoit d' un costé, & de l' autre on environnoit son col: Chose qui ne se peut mieux representer que par des petits Marmouzets qui sont encores au commencement des barreaux de la Chambre doree du Parlement de Paris. Cela estoit penible & une grande charge de teste, au moyen dequoy il fut trouvé bon de retrancher tous ces grands apentis du Chaperon, & se reserver seulement ce qui representoit le Bourlet pour couvrir la teste. C' est pourquoy on s' advisa de faire avec grandes aiguilles des Bonnets ronds qui representoient le Bourlet (& paravanture furent-ils appellez Bonnets au lieu de Bourlets par un doux eschangement de l' un à l' autre) ce qui continua longuement. Car encores de ma jeunesse les plus vieux Theologiens prenans à Religion de ne rien changer des vieilles coustumes, en portoient. Et y avoit un petit monde de peuple qui en vivoit en cette grande ruë des Cordelieres, aux fauxbourgs sainct Marceau de Paris, lesquels furent fort long temps en mauvais mesnage avec les Escoliers, jusques à faire une forme de guerre civile les uns contre les autres. A ces Bonnets ronds on commença d' y apporter je ne sçay quelle forme de quadrature grossiere & lourde, qui fut cause que de mes premiers ans j' ay veu qu' on les appelloit Bonnets à quatre brayettes: le premier qui y donna la façon, fut un nommé Patrouillet, lequel se fit fort riche Bonnetier aux despens de cette nouveauté, & en bastit une fort belle maison en la ruë de la Savaterie, qui appartient aujourd'huy à Monsieur du Val Conseiller. Depuis, le Bonnet ayant changé de forme, luy est toutesfois demeuré le nom de Bonnet rond. Coustume toutesfois tres-inepte, mesmes que nous reparions nos testes rondes de Bonnets quarrez. Enquoy l' on peut dire que par une grande bigarrerie nous avons par hazard trouvé la quadrature du cercle, amusoir ancien des Mathematiciens, où ils ne peurent jamais donner attainte.



miércoles, 22 de marzo de 2023

CARTA CXLII. Escasez de noticias y documentos en Mahón. = Inscripciones. = Carta de Don Juan Ramis explicando una.

CARTA CXLII. 

Escasez de noticias y documentos en Mahón. = Inscripciones. = Carta de Don Juan Ramis explicando una.

Mi querido hermano: Mi viaje a esta provincia de las islas Baleares, a buena cuenta debía comenzar por la de Mallorca y por Palma, su capital. Mas habiéndome llevado antes a Menorca la Divina Providencia, no quiero dejar de decir anticipadamente lo que antes, y sin culpa mía, vi en aquella isla. Tú sabes que en mi salida de Cádiz había algún recelo de que reinase en aquella ciudad la fiebre amarilla; y esta fue la causa de tener que ir a hacer mi cuarentena en el lazareto de Mahón. Incluso el tiempo que gasté en ella, he tardado setenta y tres días en llegar a esta ciudad de Palma. Navegación trabajosa, que proporciona decir algunas cosas curiosas, si estuviera encargado de escribir un Viaje náutico, como lo estoy del literario. Todos los afanes, y aun riesgos, que he pasado, doy por bien empleados, si logro sacar a luz algunas cosas que la merecen. 

Así que, mientras me preparo para examinar los archivos y antiguallas de esta ciudad, diré de lo que hallé en Mahón, único punto que vi de Menorca.

Y digo el único, porque aun desde mi cuarentena, habiendo participado mi comisión al reverendo Obispo y Cabildo, que residen en Ciudadela, supe por la contestación del primero que no había en aquella iglesia antigüedad alguna de ninguna especie que mereciese la incomodidad de una jornada que tenía que hacer para ir allá desde Mahón, y más en tiempo lluvioso y frío. El Cabildo no me contestó, pero supe en Mahón, por uno de sus individuos, la verdad con que el reverendo Obispo aseguraba esta escasez. Tuve esto por muy cierto, constándome que además de las intemperies y ruinas, comunes a otras provincias, sufrió aquella isla invasiones crueles en el siglo XVI por el azote de los mares Barbarroja, que destruyó y quemó cuanto podía ser de alguna luz y consuelo a los venideros. Así es que los archivos pequeños que vi todos comienzan de fines de aquel siglo. Y aun en lo posterior, ¿cuánto no habrán padecido con la cruel y frecuente alternativa de dominaciones que sufrió la isla entre las tres naciones Inglesa, Francesa y Española?

Pero lo que más contribuyó a creer que era inútil mi viaje a Ciudadela,    fue lo que oí y vi en poder de un caballero de Mahón, llamado Don Juan Ramis y Ramis, abogado de los tribunales nacionales, y académico correspondiente de la de la Historia de Madrid. Este sujeto, dedicado desde su juventud a recoger todos los materiales para escribir la historia de Menorca en todos los ramos, ha llegado a formar una colección de veinte y nueve volúmenes; y de su trabajo presentó ya un ensayo a la Academia en el año 1787, en el Resumen histórico y topográfico de la isla de Menorca. Otra obrita tiene concluida, con el título Specimen animalium, vegetabilium et mineralium in insula Minorica frequentiorum ad normam Linneani (Carlos Linneo) systematis exaratum: accedunt nomina vernacula in quantum fieri potuit. Pues este señor, que a la pericia en los antiguos geógrafos e historiadores, junta un ardiente amor a su patria, y un no perdonar fatiga ni gasto alguno por haber a las manos hasta las cosas más pequeñas que puedan ilustrarla, me hizo ver lo poquísimo, o nada, que hay en Ciudadela perteneciente a los siglos XIII y siguientes: Que si no es la legislación que estableció en la isla el Rey Don Jaime II de Mallorca en 1301, nada más contiene el libro colorado (llibre vermell), que guarda el ayuntamiento de aquella ciudad; legislación común a otras provincias en aquellos tiempos, y que envío para que haga compañía a las de otras ciudades, para lo cual creo que bastase una copia tomada de la que dicho señor posee (a: Ap. núm. I.). En la parte eclesiástica todavía hay mayor escasez; porque aquella isla, sujeta al Obispo de Mallorca hasta pocos años ha, no conserva otra memoria suya particular mas que el establecimiento, límites y derechos de sus parroquias, hecho en 1341, o por ahí. Y esto ya ves cuán poca cosa es para mi objeto.

Otro documento te incluyo más importante, y de fecha anterior, y es una copia de las donaciones que en 1287 el Rey Alfonso de Aragón, hijo de Don Jaime el Conquistador, su fecha en Ciudadela, hizo los que habían venido a esta isla a entender en la fundación de un convento de la orden de San Antón (b: Ap. núm. II.).

A pesar de esto no fundaron los Antonianos hasta 1708.

Más abundantes son las memorias y vestigios que quedan de los tiempos remotos. En poder del citado Ramis vi una gran colección de monedas Cartaginesas, Romanas, y de casi todos los municipios y colonias Españolas, amén de las Celtibéricas desconocidas. Prueba muy clara de que, o el comercio del Continente con aquella isla era muy frecuente, o de que fue entonces, como lo ha sido ahora, el asilo común de todos los que emigraban por causa de las invasiones enemigas, y se traían consigo sus riquezas. Con esto no es pequeño el número de lucernas, lacrimatorios, idolillos y otras baratijas de aquel tiempo que se hallan en varios puntos de dicha isla.

Pero lo que más hace recordar el dominio de los Romanos en ella, son cinco inscripciones que se conservan en el zaguán de las casas del ayuntamiento de Mahón, donde se colocaron el año 1789, como antes estuviesen en la calle llamada del Pont del Castell. Ramis, que anduvo en procurar esta buena obra, debió tener el disgusto, que yo también he tenido, de verlas empotradas en un pedestalón hexágono, sobre el cual hay una estatua de San Sebastián, sino mal no me acuerdo, y puestas en malísima actitud para poderse leer, y sobre todo al alcance de los muchachos, que fácilmente acabarán la obra que han comenzado, de destruirlas con piedras. Por ahora se leen, como voy a decir:

I.

… ECIVS MAE 

(CIA)NVS QVIRINA 

MONTANVS AE

(DIL)ICIVS TER II VIRA

(T)V IN INSVLA FVNC

(T)VS ETIAM FLAMINA

(TV) PROVINCIAE HISPA

(NIA)E CITERIORIS OB AE

(TER)NITA(T)EM (H)ONORVM

… VM (ME)MORIAE

(CONL)OCAVIT

Grutero la trae. V. Flórez, tomo 24, página 172.

Esto dice un mármol blanco de tres palmos de altura y dos de ancho con su bocelito en el contorno; y como no aparece rotura ni falta en ninguno de los costados, quedamos con la duda de quién sea el dedicante, aunque por ahora me inclino a que el mismo Decio Meciano Montano fue el que puso esta memoria de los honores que obtuvo en la isla de Menorca y en la España citerior. He leído Maeciano con toda seguridad, porque este mismo nombre se halla entero en otra piedra que vi junto a un pozo en la ermita de nuestra Señora de Gracia, poco distante de Mahón. Es cuadrada, y está cavada en el centro como para servir de abrevadero, o acaso la cavaron los Romanos para depositar allí algunas cenizas. En ella, pues, se conserva el fragmento siguiente:

…..

ONORIBVS OM

NIBVS FVNCTAE...

….ECIVS MAECIANVS...

...

De modo que no queda ya duda en esto.


II.

…..

Q · (los puntos altos los escribo .) F. LABION …

AL... I. II. VIR...

MV(NI)CIPI . FLAV... 

MAGONTANI...

….. VS ….

…... IO ….

Et . IVLIA . SEVERA

FILIO . PIISSIMO

Esta piedra de la misma calidad y dimensiones que la anterior, no está como ella tan entera, y sólo la cierra el bocelito en la parte inferior; los otros tres costados están rotos y particularmente el principio, donde falta el pronombre y nombre de aquel Labion, edil y duumviro de Mahón, comenzando sólo por el nombre de su padre. La palabra Magontani está muy clara, y quita toda ocasión de duda acerca de cómo llaman los Romanos a este Municipio, a quien nuestra piedra apellida Flaviano, como veo que se acostumbró por adulación a alguno de los Emperadores, así como otros tomaron la adicional de Julia, etc.

III.

Otra piedra igual, rota verticalmente por la mitad, dice:

Q · CAE...

PHILIS...

IVLIA...

MARITO...

¿Quién adivinará si esta inscripción alude al Quinto Cecilio, conquistador de estas islas?

IV.

Una piedra de granito grosero (que según dicen se halla en esta isla) de las mismas dimensiones que las sobredichas contiene esta inscripción, que por su carácter es del buen tiempo de los Romanos:

L. FABIO. L. F

QVIR(INA)

FABVLLO

AED. … II VIR. III

FLAMINI DIVOR

AVG. R. P. MAG...

OB. MVLTA. EIVS

MERITA

Estos Flamines hay que añadir a los que pone Flórez en la provincia Tarraconense. En algunas inscripciones de Valencia me acuerdo que queda memoria de Fabullos. Y si no me engaño, me parece que Catullo, hablando de las telas riquísimas de Játiva, dice que le regalaron algunas Fabullo y Veranio.

V.

Q. CORNELIO

L. CORNELIVS... S

SOCERO...

Q. CORNELIVS... S... MV...

AVO. OPTIMO

P. L. VAL MAM...

Valga la verdad; de esta inscripción no salgo fiador sino de la línea tres, en que claramente se lee Socero. En lo demás realmente se ven vestigios repetidos de la palabra Cornelio. Mas la piedra está gastadísima, y en lugar tan incómodo para observarla despacio, que preferí tomar la copia de la que con mejor oportunidad sacó hace muchos años el citado Ramis.

Estas son las cinco piedras romanas que decía, las cuales no sé que nadie hasta ahora haya publicado, si no es la IV, que imprimió Juan Armstrong en su Historia de la isla de Menorca, escrita en inglés, traducida al español e impresa en Madrid en 1781. Y era de desear que aquel caballero no tocase en esto de inscripciones, porque si en esta equivocó la línea 2.a, leyendo Q. VIR o Quintum vir, donde claramente se lee QVIR... (primera sílaba de Quirina, tribu a que pertenecía aquel Fabullo, antes de cuyo sobrenombre nadie ha visto hasta aquí que se expresasen los oficios); pues digo que si en esto anduvo tan ligero, mucho más desgraciado estuvo en la copia que publicó de la piedra relativa a la conquista de Menorca por Don Alfonso III de Aragón; aunque en esta parte no le van en zaga los Españoles que escribieron las Descripciones de las islas Pithiusas y Baleares, impresas en Madrid en 1787: y tampoco se quedaron atrás en la única inscripción romana que copiaron muy mal, añadiendo que las otras por consumidas no se habían podido descifrar. En fin, la de que hablamos está allí mismo haciendo compañía a las romanas, y es de piedra común de dos palmos de longitud y uno de alta. Nada añade a lo que ya sabemos; pero en fin allá va copiada exactamente:

XVI: KL FEBROARII : ANNO DNI:

: M: CC: LXXX : VI : FO PRESA :

LA YLLA: DE MENORCA : P. NAM

FOS : BON : REY : DARAGO : +

(Namfos : N' Alfons, En Alfons)

No se opone esta fecha a lo que Zurita y todos dicen muy bien, que la isla fue tomada de los Moros el año 1287, porque esta piedra, que es coetánea al suceso, conserva la cuenta usada entonces de los años de la Encarnación; según la cual su año 1286 duraba hasta el 25 de marzo de nuestro 1287.

No tengo por perteneciente a esta época, ni a este Alfonso, la moneda que poseo, propia de esta isla, en la cual se lee alrededor de una cabeza real Alfonsus Rex, y en el reverso Minoricarum, al rededor de un escudo en que aparecen las barras de Aragón. Y digo que no pertenece a este tiempo, porque no es verosímil que Menorca tuviese moneda propia, cuando no la tenía Mallorca ni la tuvo hasta el 1301. Y así más bien creo que esta moneda será propia de alguno de los Alfonsos siguientes de Aragón. Palma de Mallorca a 29 de diciembre de 1813.

P. D. Te incluyo la lápida V., que en carta suya me ha enviado mi amigo Don Juan Ramis. Va con su explicación muy minuciosa.

“Muy reverendo padre, señor y amigo: Cumplo lo prometido a V. P. en mi carta del 16 de febrero último, acompañándole la copia que V. P. dejó principiada y yo después hice concluir, de la legislación dada a la isla a III de las calendas de setiembre de 1301 por el Rey Don Jaime II de Mallorca; como y también la de la inscripción romana sobre Q. CORNELIO, que Armstrong en su Historia dice que no supo o pudo leer. Ella, a la verdad, es difícil de entresacar por lo mucho que la ha gastado el tiempo, pero sin embargo, después de haberla examinado y meditado varias veces, comprendo que dice de este modo:

… C … L … S.

… Q … R …

… VND …

AE .. LI … VIR II.

.. MVN … MA …

.. LAM. DIVOR …

L. CORNELIVS. S.

SOCERO

Q. CORNELIVS. S. MV.

AVO OPTIMO.

PL. VAL. MAM. LRIMI.  

Como esta lápida está en la parte más oscura de la peana (se lee peaña) de San Sebastián, aseguro a V. P. que me ha costado mucha pena el poderla leer, y más con el destrozo que ella ha padecido, según ya llevo dicho. A lo que entiendo las letras que nos quedan de la primera línea hacen parte del nombre del sujeto a quien se dedicó esta piedra, que naturalmente sería pedestal de su estatua; mas sea lo que fuere me parece que aquellas tres letras son inexplicables, en tanto más que ninguna conjetura veo para presumir que son iniciales. Las de la segunda línea que nos quedan entiendo que quieren decir Quintum viro; pero al VND de la tercera línea no le hallo explicación, y sí a las de la cuarta, que en mi sentir deben interpretarse por AEDILI y Duumviro. El MVN y el MA de la línea quinta las entiendo yo de Municipii Magontani, y el LAM y el DIVOR de la sesta dicen a mi ver Flamini Divorum. La sétima me parece clara, a excepción de la S, bien que a lo que comprendo será la inicial de la tribu o de la rama a que pertenecía el L. Cornelio de la línea anterior, y en este caso puede interpretarse por Sulla, Sura, Spinther, Serapio, Scipio o Sisenna, cognombres todos de que usaban los de la familia Cornelia, según la rama a que pertenecían. La octava línea es tan clara que de ella paso a lo que se dice en la novena, y la explico así: Quintus Cornelius S. Municeps, es decir, natural del Municipio de Mahón; y esta interpretación me parece ser muy probable, como la de que el Quinto Cornelio era hijo del L. Cornelio de la línea sétima; y así la S de la línea del Quinto deberá seguir, según mi modo de pensar, la misma interpretación que la S del L. Cornelius, en tanto más que mi pensamiento comprendo que queda confirmado por el AVO OPTIMO de la línea que sigue, que comprueba que el Q. Cornelio era hijo de L. Cornelio. Hasta aquí me parece que mi interpretación es probable y que puedo haber dado en el blanco, pero lo que sigue me ha hecho perder todo mi latín sin haberlo podido atinar. 

¿Si querrá decir Publia Licinia Valeria, Mammerca o Mammaea? Y sobre todo lo de LRIMI ¿cómo podrá explicarse? Confieso no alcanzarlo, mas no dudo que V. P. como tan hábil me lo sabrá aclarar, et erit mihi magnus Apollo. Como dicha mi carta iba por el conducto de mi estimado yerno Don Rafael Mercadal, no dudo de su entrega a V. P., y así confío que en ese archivo del obispado de Mallorca hallará las noticias eclesiásticas de esta isla que en mi carta le pido, y otras sin duda interesantes a la misma isla que aquí ignoramos y quisiera tener para adornar con ellas mi extracto del Pariatje de 1330. Esta obrita la tengo ya para concluir y sólo aguardo para ejecutarlo el ver si V. P. puede suministrarme algunas noticias tocante los puntos de que le hablo en mi carta, y pasaré luego después a lo de praelo in praelium; pero yo citaré a V. P., y este escudo será impenetrable a cuanto digan mis contrarios.

Basta ya de cartas por ahora, y entre tanto vea V. P. en qué puede servirle este su apasionado, seguro amigo y servidor que ruega a Dios por su larga salud, se renueva a su orden y obsequio y L. B. L. M. = Juan Ramis y Ramis.

Mahón a 6 de marzo de 1814. 

Ruego a V. P. que a la interpretación del Fenicio que le pedí en Mahón de las palabras Mago, Jamno y Sanicera, añada la de Daia y abgistino, como también la de Ostern, que tengo por del mismo idioma y para mi historia me sirven mucho. = Muy reverendo padre presentado fray Jaime de Villanueva.”

//

https://es.wikipedia.org/wiki/Juan_Ramis

Juan Ramis Ramis, Menorca


domingo, 8 de mayo de 2022

José María Heredia, poeta cubano, a mi querida (soneto)

POETAS CUBANOS. 
(extracto de 
REVISTA DE ESPAÑA Y SUS PROVINCIAS DE ULTRAMAR, tomo 1, parte 2)

Por causas independientes a nuestra voluntad no podemos dar en este número el artículo que con semejante epígrafe daremos a luz en el próximo. Pero publicamos en su lugar un soneto inédito del célebre vate Heredia, cuyo original merecimos en la ciudad de Matanzas de la isla de Cuba a individuos respetables de su familia, para que formase como un recuerdo entre los varios autógrafos que contiene nuestro álbum. Hé aquí este nuevo rasgo del cantor del Niágara

José María Heredia, Cuba, cubano, cantor del Niágara, a mi querida


A MI QUERIDA.

Ven, dulce amiga, que tu amor imploro; 

luzca en tus ojos esplendor sereno, 

mientras desciende en ondas a tu seno 

de tus cabellos fúlgidos el oro. 


¡Oh mi único placer! ¡Oh mi tesoro! 

cómo de gloria y de ternura lleno 

estático te escucho, y me enajeno 

en la argentada voz de la que adoro! 


¡Oh! llégate a mi pecho apasionado: 

ven, hija celestial de los amores, 

descansa aquí donde tu amor se anida. 


¡Oh! nunca te separes de mi lado, 

y ante mis pasos, de inocentes flores 

riega la senda fácil de la vida. 

//

ODA AL NIÁGARA

https://www.ecured.cu/Oda_al_Ni%C3%A1gara

Dadme mi lira, dádmela, que siento


en mi alma estremecida y agitada


arder la inspiración. ¡Oh! ¡Cuánto tiempo


en tinieblas pasó, sin que mi frente


brillase con su luz!... Niágara undoso,


sola tu faz sublime ya podría


tornarme el don divino, que ensañada


me robó del dolor la mano impía.


Torrente prodigioso, calma, acalla


tu trueno aterrador; disipa un tanto


las tinieblas que en torno te circundan,


y déjame mirar tu faz serena,


y de entusiasmo ardiente mi alma llena.


Yo digno soy de contemplarte: siempre


lo común y mezquino desdeñando,


ansié por lo terrífico y sublime.


Al despeñarse el huracán furioso,


al retumbar sobre mi frente el rayo,


palpitando gocé: vi al océano


azotado del austro proceloso,


combatir mi bajel, y ante mis plantas


sus abismos abrir, y amé el peligro,


y sus iras amé: mas su fiereza


en mi alma no dejara


la profunda impresión que tu grandeza.


Corres sereno y majestuoso, y luego,


en ásperos peñascos quebrantado,


te abalanzas violento, arrebatado,


como el destino irresistible y ciego.


¿Qué voz humana describir podría


de la sirte rugiente


la aterradora faz? El alma mía


en vagos pensamientos se confunde


al contemplar la férvida corriente,


que en vano quiere la turbada vista


en su vuelo seguir al borde oscuro


del precipicio altísimo: mil olas,


cual pensamiento rápidas pasando,


chocan y se enfurecen,


y otras mil y otras mil ya las alcanzan


y entre espuma y fragor desaparecen.


Mas llegan... saltan... El abismo horrendo


devora los torrentes despeñados;


crúzanse en él mil iris, y asordados


vuelven los bosques el fragor tremendo.


Al golpe violentísimo en las peñas


rómpese el agua, salta, y una nube


de revueltos vapores


cubre el abismo en remolinos, sube,


gira en torno, y al cielo


cual pirámide inmensa se levanta,


y por sobre los bosques que le cercan al solitario cazador espanta.


Mas ¿qué en ti busca mi anhelante vista


con inútil afán? ¿Por qué no miro


alrededor de tu caverna inmensa


las palmas, ¡ay!, las palmas deliciosas,


que en las llanuras de mi ardiente patria


nacen del sol a la sonrisa, crecen,


y al soplo de la brisa del océano


bajo un cielo purísimo se mecen?


Este recuerdo a mi pesar me viene...


Nada, ¡oh, Niágara!, falta a tu destino,


ni otra corona que el agreste pino


a tu terrible majestad conviene.


La palma y mirto, y delicada rosa,


muelle[13] placer inspiran, y ocio blando


en frívolo jardín: a ti la suerte


guarda más digno objeto y más sublime.


El alma libre, generosa y fuerte


viene, te ve, se asombra,


menosprecia los frívolos deleites,


y aun se siente elevar cuando te nombra.


¡Dios, Dios de la verdad! En otros climas


vi monstruos execrables


blasfemando tu nombre sacrosanto,


sembrar horror y fanatismo impío,


los campos inundar con sangre y llanto,


de hermanos atizar la infanda guerra,


y desolar frenéticos la tierra.


Vilos, y el pecho se inflamó a su vista


en grave indignación. Por otra parte


vi mentidos filósofos que osaban


escrutar tus misterios, ultrajarte,


y de impiedad al lamentable abismo


a los míseros hombres arrastraban.


Por eso siempre te buscó mi mente


en la sublime soledad: ahora


entera se abre a ti; tu mano siente


en esta inmensidad que me circunda,


y tu profunda voz bajo mi seno


de este raudal en el eterno trueno.


¡Asombroso torrente!


¡Cómo tu vista mi ánimo enajena,


y de terror y admiración me llena!


¿Do tu origen está? ¿Quién fertiliza


por tantos siglos tu inexhausta fuente?


¿Qué poderosa mano


hace que al recibirte


no rebose en la tierra el océano?


Abrió el Señor su mano omnipotente;


cubrió tu faz de nubes agitadas,


dio su voz a tus aguas despeñadas,


y ornó con su arco tu terrible frente.


Miro tus aguas que incansables corren,


como el largo torrente de los siglos


rueda en la eternidad: así del hombre


pasan volando los floridos días


y despierta el dolor...! ¡Ay!, ya agotada


siento mi juventud, mi faz marchita


y la profunda pena que me agita


ruga mi frente de dolor nublada.



Nunca tanto sentí como este día


mi mísero aislamiento, mi abandono,


mi lamentable desamor... ¿Podría


un alma apasionada y borrascosa


sin amor ser feliz?... ¡Oh! ¡Si una hermosa


digna de mí me amase,


y de este abismo al borde turbulento


mi vago pensamiento


y mi andar solitario acompañase!...


¡Cuál gozara, al mirar su faz cubrirse


de leve palidez, y ser más bella


en su dulce terror, y sonreírse


al sostenerla en mis amantes brazos!...


¡Delirios de virtud!... ¡Ay!, desterrado,


sin patria, sin amores,


solo miro ante mí llanto y dolores.


¡Niágara poderoso!,


oye mi última voz: en pocos años


ya devorado habrá la tumba fría


a tu débil cantor. ¡Duren mis versos


cual tu gloria inmortal! Pueda piadoso


al contemplar tu faz algún viajero,


dar un suspiro a la memoria mía.


Y yo, al hundirse el sol en occidente,


vuele gozoso do el Criador me llama,


y al escuchar los ecos de mi fama


alce en las nubes la radiosa frente.


Poema del Niágara online, descargable aquí:

https://biblioteca.org.ar/libros/11368.pdf

Más información sobre el autor y el poema aquí:

https://verbiclara.wordpress.com/2012/07/28/niagara-poema-de-jose-maria-heredia/

https://es.wikipedia.org/wiki/Oda_al_Ni%C3%A1gara

https://www.poeticous.com/heredia/niagara?locale=es

https://lyricstranslate.com/es/ni%C3%A1gara-niagara.html

https://www.ecured.cu/Oda_al_Ni%C3%A1gara

http://www.los-poetas.com/c/here1.htm

ETC...

CONTINUACIÓN SOBRE LOS POETAS CUBANOS. 

Cuando ya había visto la luz pública el número anterior de nuestra Revista, en el que hablamos en general de la marcha que ha seguido en la isla de Cuba la poesía, y acompañamos a nuestras indicaciones la reseña cronológica que nos había dirigido otro amigo sobre sus principales vates; recibimos los periódicos de aquella isla, y con ellos el Faro de la Habana del 28 de noviembre pasado, en el que encontramos un razonado artículo sobre la misma materia, artículo que no ha podido llegar más a tiempo, para no interrumpir en este la copia que con tanto gusto vamos a hacer del propio. 

Él es como el juicio crítico y filosófico de nuestra anterior reseña, y estamos muy conformes con su autor en las calificaciones que hace en general de sus poetas compatricios (o compatriotas), si bien prescinde de Plácido, cuando este formó casi por sí un género aparte. Y entiéndase que no nos referimos al hombre, sino al poeta. Él es por lo tanto el complemento de aquella, y si lo hubiéramos extendido, no podría ser más a propósito.

Complácenos además, el que sin un virtual acuerdo, lo hayamos tenido con el propio autor en las ideas que antecedimos en aquel número, a la carta de nuestro amigo. Allí hablamos de la crisis que había formado en la antigua poesía de Cuba el poeta Heredia, y esto propio nos lo confirman sus líneas: allí nos hicimos cargo de la incorrección de las formas de otros, y esta imparcialidad no se echa de menos en este ameno y crítico artículo.

Advertimos sin embargo, que tanto este escritor como el ilustrado de nuestra anterior reseña, parten ambos de Cequeira para tejer la serie cronológica de los poetas de aquel país tomándolo como el más antiguo, cuando nosotros recordamos que ya antes que este, se había dado a conocer en 1788 por su elogio en verso a los príncipes de Asturias, el pardo Manuel del Socorro Rodríguez. Pero a este hombre singular, prosista y latino a la vez, ya lo daremos a conocer en otro de nuestros números. Por hoy, hé aquí como se expresa el periódico referido: 

RÁPIDA OJEADA SOBRE LA POESÍA LÍRICA DE CUBA. 

"Antes de exponer a los lectores del Faro nuestras opiniones sobre la poesía lírica de Cuba, debemos advertirles que no es nuestro ánimo revelar dogmas ni erigir doctrinas, sino relatarles con la claridad posible cuanto hayamos observado; aventurando alguna vez nuestro servicio, para cumplir con un deber de conciencia, al que cedemos sin pretensiones y sin revestirnos de autoridad judicial; cuyo menor inconveniente sería carecer de jurisprudencia para nuestras decisiones, ya por la debilidad de nuestras fuerzas, ya por lo arduo del empeño. - Vamos sólo a intentar la enumeración de los poetas que más se han distinguido y la clasificación de los diversos géneros a que más especialmente se haya consagrado cada uno.

Nadie ignora que la poesía tiene tres grandes sentimientos: amor a la divinidad; amor a la patria y amor a la mujer; que desfallece si no canta a Dios con toda su grandeza, a la patria con todas sus magnificencias y a la mujer con su virtud, su hermosura y sus atractivos. Entonces la poesía tiene coronas de flores para la mujer, laureles para la patria, y alas de oro y cristal para remontarse al cielo. Pero cuando falta ancho campo a la imaginación y no existe el sentimiento religioso, cuando se cree ver en la mujer la causa de los males que nos afligen, desconociéndose que ha nacido para ser nuestra compañera, y convirtiéndola en instrumento vil de nuestros goces y placeres, la poesía en ese caso es semejante a la verde planta que por falta de riego palidece y se marchita abrasada por los ardientes rayos del sol. Sin embargo, nosotros que no tenemos que lamentarnos, por esa parte, porque la religión se entrevé en nuestros cantos, y porque la mujer derrama azucenas por nuestras sendas y luz por nuestros horizontes; nosotros que contemplamos la tierra alzándose con sus torrentes y sus flores, el mar con sus magníficos estruendos, las aves con sus cantos, el aura melancólica con sus gemidos y el bosque con el susurro de sus hojas; nosotros, en fin, que cantamos inspirados por el sentimiento de lo bello, al conocer que el amor a la divinidad y que el amor a la mujer son los que más resuenan en las cuerdas de la lira de nuestra poesía, no negaremos el poco adelantamiento que en ella se nota, porque causas no desconocidas acaso, se oponen a su progreso cortando el vuelo a la imaginación, y porque tal vez no habrá ningún género que se haya cultivado tanto como el lírico, lo que hace, sin duda, que encontremos falta de originalidad en las producciones, a excepción de las de algunos que ciertamente no pertenecen al número de aquellos que tienen una reputación usurpada. Pero hay más: la poesía es una parte de nuestra literatura: la literatura lo es de nuestra civilización: la historia de nuestra civilización apenas ha nacido. ¡Cuánto tiempo no hay, pues, que esperar todavía!

Por otra parte, la poesía es flor muy escondida y poco estimada en este siglo positivo, y ha sido bastante desatendida entre nosotros, quizás por los que con más razón que otros debieron prestarle su apoyo y que despertando de la indolencia de su espíritu se han elevado después con alas de hielo, entre la duda y la fé, luchando el corazón con la cabeza y escribiendo para sí mismos; de ese modo no han dejado principio alguno fijo, ni consecuencia conocidamente útil.

Hechas estas explicaciones que hemos creído necesarias vamos a ocuparnos ligeramente en estos mal trazados renglones, de cada uno de nuestros poetas líricos que más se han distinguido, como dijimos al principio.

Apareció Zequeira sonando la trompeta épica, y demostró una fecundidad extraordinaria en la mayor parte de sus producciones. Entre estas existen algunas jocosas; pero nosotros creemos que ese género no era legítimo del poeta de que hablamos, sino aquel que revela la majestad de Píndaro en sus cantos serios. Díganlo el poema la "Batalla de Cortés” y la oda al "Dos de mayo." 

Heredia, que por orden de fecha se halla colocado en el segundo lugar merece sin disputa el primero. Heredia es el Homero de Cuba, según un sabio crítico. A un sentimiento delicado supo hermanar la vigorosa entonación que se observa en su oda al "Niágara" y la solemne majestad que se advierte en uno de sus himnos. Aquella gala en el decir, aquellas imágenes, aquella armonía conmovedora, sólo nos han sido trasmitidas por su pluma. El lugar que dejó vacante con su muerte no ha sido ocupado todavía.

Milanés con menos estro que los dos anteriores, es en nuestro concepto, superior al primero, y casi se halla colocado al lado del segundo. - La originalidad de sus pensamientos, su filosofía y el fin moral que lleva cada una de sus producciones, revelan que pertenece a una época algo más adelantada en cultura. Sus poesías son más meditadas en el fondo; pero menos correctas en la forma que las otras. Él es el único que se ha trazado en una nueva escuela, de la que es y será jefe en su país. La reflexión y el examen sobresalen en sus versos, y la fuerza lógica que encierran no los hace carecer del vuelo del entusiasmo. Un corazón lleno de ternura unido al más bello espiritualismo y las ideas elevadas juntas a la inspiración forman, por decirlo así, su fisonomía moral. Milanés es el astro que derrama su luz sobre el lóbrego campo donde la humanidad se agita, levantando el prolongado clamor de sus pasiones y de sus padecimientos.

El cantor de la "Siempreviva”, con más genio que saber, es más popular que ninguno. Los dos de que ya hemos hablado, son, en nuestra humilde opinión, de un mérito más elevado; pero la especialidad de talento del que hablamos le reserva un lugar aparte en las letras. Sus composiciones están salpicadas de poesía por donde quiera. Imágenes atrevidas, originalidad, símiles oportunos, sentimiento y un encanto singular siempre. Fue un modelo de facilidad en la versificación y no muy correcto por no haberla pulido más.

Orgaz demuestra una imaginación llena de vigor y de lozanía. Sus concepciones están pobladas de rasgos valientes. 

Turla ostenta la filosofía del hombre que piensa, medita y vuelve sus ojos hacia la humanidad. Sus versos están llenos de sentimiento.

Briñas pertenece sin duda a la escuela de Milanés. Sus mismos giros, su misma moralidad, ideas originales y más gala en el decir.

Palma tiene alguna semejanza con Heredia en el sentimiento, y en lo demás revela haberse impregnado en la poesía desconsoladora de Byron. En obsequio de la imparcialidad, versifica con más esmero que produce hermosos pesamientos (pensamientos). 

Tolón es poeta dulce, melodioso; melancólico y hace sentir. Reúne a lo expuesto la originalidad. 

Jiménez de León es también original. Sus versos demuestran ser hijos de una imaginación fecunda y privilegiada. Donde quiera se encuentra un pensamiento revestido con todos los atavíos de una mente rica de bellezas y harto florida. Hay en sus producciones algunas bastantes a darle un buen nombre; pero da a conocer, en las otras, el abandono con que ha mirado su instrucción.

Blanchié y Mendive están colocados en una misma altura. Igual expresión, sencillez, dulzura, armonía, elegancia en las formas y fluidez.

Foxá es tierno. Imita el sentimentalismo de Lamartine y sobresale en las composiciones amatorias y descriptivas. Ha ensayado tendencias filosófico-sociales; pero demuestra bastante flojedad en la expresión. Su hermano era de un mérito incontestablemente superior.

Hay también algunos otros que revelan buenas disposiciones; pero alguna que otra composición suelta que ha visto a (la) luz, no es bastante para dárnosle a conocer en toda su extensión como deseamos. 

Los demás que han publicado colecciones, en nuestro concepto no se hallan a la altura de los que hasta aquí nos han ocupado; por tal motivo le (les, los) hemos suprimido; quizás con la intención de ocuparnos de ellos en un segundo artículo.

En conclusión, anhelamos el progreso de nuestra poesía y que talentos del temple de alguno de nuestros malogrados poetas, no lleguen a segarse en flor, cuando están reclamando con esmero cultivo. ¿Estamos acaso, tan abundantes de luz, que debemos ver con indiferencia apagarse los astros que principian a brillar con tanto esplendor y que han alcanzado más de una vez una mirada de nuestra madre la civilizada Europa? - Dédalo. 

(Tres años después de estos textos, en 1853, nació el conocido poeta cubano José Martí.)






martes, 2 de noviembre de 2021

Fábulas en vers mallorquí. Tomás Aguiló Cortés.

Fábulas 

en vers mallorquí

per

D. T. A. y C. (Don Tomás Aguiló y Cortés

Autor de la Rondaya de rondayas 

escritas en 1802.


Palma.


Imprenta de Trias

1840.

A nou dobbes


Es propiedad del editor.


Fábulas   en vers mallorquí  per  D. T. A. y C. (Don Tomás Aguiló y Cortés)   Autor de la Rondaya de rondayas   escritas en 1802.

(Nota del editor, Ramón Guimerá Lorente

Tomás Aguiló Cortés, padre de Tomás Aguiló Forteza.
Lo llibre a Amazon sol se pot publicá ficán que está en catalá.)


Fábula I.


Es Lloro y es Pinsá.


A un llibre molt antig y molt arnat,

Plé de pols y brutó se troba escrit,

Qu' allá no sé á quin lloch en temps passat,

Que ja de pur passat está florit,

(Pero lo mes segur, cuant fos mes prop,

Aloménos seria en temps d' Isop,)

Capitol vint y sis, fol cent y tants

Se conta el siguient cas y altres semblants.

El dia de cumpli añys de son reinat

Ab molta pompa celebrar volgué

S' Aguila, hermosa reina d'els aucells.

Luego per son imperi dilatat

De tal funció noticis estengué,

Y ets animals del aire los mes bells,

Sa tropa, sa noblesa, y cortesans

Acudiren contents als besamans.

Ella que los va admetre molt formal

Los concedí mil honras y favós,

Mostranse digne d' es poder real

Pues que tenia un cor tan generos.

Despues qu'amb un sarau los va cansar,

Essent axó en juriol, qui el temps no es fresch,

Per unes obsequi los volgué alegrar

Fentlos servir un abundant refresch.

Satisfets tots quedaren y contents, 

Cuant des mitx des tropell des concurrents 

Se va axecar un lloro presumit, 

Y demenant llecencia per parlar 

Un espécios discurs va comensar, 

Pensant que dava un rato devertid. 

Ab elevat estil y gran primor 

Celebrá los progressos del reinat, 

De las antiguas tropas el valor 

Que desplegaren á un famos combat, 

Se destrucció total d'els inimichs, 

Se fama que adquiriren els majors, 

Fent que hey venguessen bé per molt de pichs 

De la Reina present els grans honors. 

Pero véu ab dolor qu'el seu discurs 

No meresqué s'aplauso des concurs 

Perque imitá es llenguatje racional; 

Cosa fonch qu'a los més va sebra mal, 

Y adhuc fonch judicada per algú 

Com á despreci d'es perlar comú. 

Feyan bo á no acabar sa festa en pau 

Cuant s’alsá d'els estrados un Pinsá, 

Y per fer quedar lluit aquell sarau 

Unas cuantas arietas va cantá 

Compostas á la moda del pais, 

Millor que si fos musich de Paris. 

Meresqué un palmateo general, 

Que enhoramala Pleyel ni Mozart, 

Pues encare que es cant fos pobre d'art 

Aument dava á sa gloria nacional. 

La Fontaine en francesFedro en llatí 

Escrigueran y Iriarte en castellá

Y si alguns pensaments los vull copiá 

Será en es meu estil que es mallorquí; 

Perque es just y posat ab gran rahó 

Que aprecii son idioma cada autó. 


FÁBULA II.

Es Corp y sa Raboua. (rabosa)


Demunt un abre frondós, 

Mes content qu'un ca amb un os, 

Estava un Corp amb un tros 

De formatje ben gustós. 

Una Raboua tot just 

Allá es trobava aturada, 

Que si l'hagues convidada 

Hauria admés de bon gust. 

Estava badant tant d'ui, 

Cercant á son mal remey, 

Y al instant per pillarley 

Trazá tot aquest embui: 

- Amich meu, com va la vida! 

Li digué astuta y gojosa, 

Sa teua persona hermosa 

Está ben sana y lluida.

No sé jo cap animal 

De cuants ne volen per l'aire

Sense fe á ningun desaire, 

Que puga dir que te igual. 

¿Qué no's axí com t'ho dich? 

Ni es pago real tant pintad, 

Ni es cisne tant celebrad, 

Des seu blancor jo m'en rich. 

¿Que mes se pot desitjar? 

Una habilidad tan sols 

Het falte perque tu vols; 

Si aprenguesses de cantar... - 

Inflat es Corp de aquests vents 

Volgué cantar un pasatje, 

Pero caiguentli es formatje 

S'altre l'ampará en ses dents. 

Perque de mi no s'ofengue 

Qui es paga de elogis vans, 

Digues que li bes las mans, 

Y si es agut que m'entengue.


Fábula III.

La Güátlara. (gualla : codorniz : codorniu)


Per un camp de rostoy ben descuidada

Una Güátlara hermosa pasturava, 

Y cuant la pobre ménos s'ho pensava 

Se veu dins uns filats embolicada. 

Mesquineta de mí! clama enfadada, 

Cuant alegra ha poch temps que jo cantava, 

Y sa crüel fortuna hem preparava 

Sa meva perdició tant desastrada. 

¿Y per qué tan sensible desventura?

Per un granet de blat ¡Oh cuán funesta 

Y cara ha estat sa meua golosina!

¿Es desgraciad aucell fonch perventura

Es primer que tengué sort com aquesta? 

¡A cuants causa un sol gust semblant rüina


FÁBULA IV.

Es Llop y sa Cigüeña.


Ab grans bascas de mort, prop de s'ultim suspir 

Estava un fiero Llop molt proxim á morir, 

Perque un os travessad dedins sa gargamella

Li causa mil dolors, y tant ja l'atropella,

Que per tenir present un hábil cirugiá 

Donaria es caxal mes robust y mes sá. 

Amb un conflicte tal pensen los circunstans 

De que cada'u aprov de posarhi sas mans, 

Intentant acertar sa perillosa cura, 

Y guañant bons doblés tenir fama segura; 

Peró per mala sort véran á sen revés 

No ser dignes des nom ni credit de barbés. 

Sa Cigüeña despues arriscantse atrevida, 

Esposá á gran perill no ménos que la vida, 

Pues passant el seu coll dins sa boca des llop, 

En tanta prontitud com si fos beure un glop, 

En so bec tragué s'os ab tanta habilidad 

Que tot aquell concurs quedá molt admirad. 

Es professor content demána sa propina, 

Pero es Llop l'envesteig, y si la m’andavina 

Es bossinet mes gros sería estat s'oreya. 

Sa Cigüeña callá, que ja venir s'ho veya, 

Perque molt be sabia es proverbi que diu: 

Rentar es cap á s'ase y perder es llexiu; 

Pero escrigué aquest cas á llibres reservats 

Perque sigue consol á qui serveig ingrats


FÁBULA V.

Sa galina d'es ous d'or.


Dins son corral una dona

Hey tenia una galina

Que cada dia sens falta

Un ou tot d'or li ponia. 

Contenta sa bona jaya 

Callava y los componia 

Arreu dins una cistella, 

Sense dirhó á sas amigas. 

Ja may volgué averiguar 

Si era sort ó bruxaria, 

Y pensava que en tal cas 

En es fregir ja heu veuria. 

Are be pensau vosaltres 

Si prest sa faria rica 

En tant bona truita d'ous 

D'or macis, y frechs del dia. 

Pero tota aquella pausa 

Pareig que no li cumplia 

Com si fortuna tan gran 

Encare fos poca dicha, 

Y volent ferse opulenta, 

Com diuan d'una envestida,

M'agáfa s’animalet 

Y resol darli d'espina, 

Creguentse que dins s'ouera 

Hey tendria alguna mina 

Que rebenteria amb or 

Y serian unas Indias. 

Sens mes calco li obri's ventre 

Cuidadosa l'hey registra, 

Y cuant ja no te remey 

Conex sa seua avaricia. 

Es malanats codiciosos, 

En els qui res assacía 

Fomentan una passió 

Que sovint los arrüina. 

Y si no basta es meu credit, 

Un refranc tenc qui heu esplica: 

Qui tot ho vol tot ho pert; 

Y qui s'hen riu que s'hen riga.




FÁBULA VI.

Es Llop y es Ca.


Escoltaume, bona gent, 

Si un cuento no molt recent 

Voleu que vos referesca. 

Per prénder un poch la fresca

Vá sortir des bosch de Nitria 

Un Llop just com la mort de Itria, 

Tan magre, flach, y primet 

Que no s'aguantava dret. 

Topá per sort ab un Ca

Qui s'esclatava de sá,

Tant bó, tant gras, y tant redó. 

Qu’ era un gust es mirarlo. 

- Ola mon amo! jo estrañy 

Es veuret de tan bon añy, 

Cuant jo qui som mes valent 

No tench ni per una dent, 

Y es tanta ma desventura 

Que tota aquesta figura 

Sols consisteix en pell y ossos. 

- Oh! saps que hey pos de bons trossos, 

Tot d'una es ca respongué 

En casa de un cavallé 

Ahon serveisc de criat! 

Allá m'estich regalat 

Que res mes pug desitjá, 

Vengan ossos, venga pa, 

Y mentras que la gent gruñy 

M'afich bossi com es puñy, 

Y axi em pos de lo milló 

Un ventre com un tambó. 

Com som Fumat, y va el resto, 

No dexaria aquest puesto 

Per estar de bona gana 

Amb el gran Duc de Toscana. 

Si volguesses un consey, 

Jo trobaria remey 

Perque en casa de 's Seño

Het señalassen racció 

Perque guardasses sa casa. 

Creume, cuy aquesta vasa, 

Y veurás per dirla vera 

Que estás millor qu’ un prevera. 

- A tot axó hey vench a bé, 

Es magra Llop respongué, 

Que are per poré menjá 

En faré y tot hermitá. - 

Los dos parteixen rebents, 

De tanta amistad contents 

Aguardant bona ocasió 

Es Llop d'omplirse es serró 

Despues de tants de trabais, 

Y lo que feu de badais 

Arribarho á fer de rots. 

Mentras davan salts y bots 

Per casualidad notá 

Que demunt es coll des cá 

Se pell estava escorxada, 

Y li digué: Camarada, 

Qu'es axo? demunt s'espatla

Una nafreta hey tens. Patla 

¿Que ja rebentas de gras? 

- Dex anár, jo no en fas cas, 

En tenir se gripia plena, (la segunda i no tiene punto)

Poch mal en fa se cadena.

- Cadena dius y no es res? 

Are veig que tu estás pres. 

Confus es llop esclamá: 

Adios trossos, adios pa, 

Que en es bosc men vaig tot dret. 

Val mes patir fam y sed 

Que veurerse regalad 

Y no tenir llibertad. - 

Es llop no volgué estar prés 

Y en veritad feu molt bé, 

Que un qui llibertad no té 

No pot prender gust en res. 



FÁBULA VII.

Es cassador y es cans. 


Jau cussas, vatlotequi; 

Apretau, ala vellaca, 

Are es dins aquest claper, 

Are es dins aquesta mata. 

Jas Llesta, jas Falaguera, 

Un coní es com una cabra. - 

Axí per devertiment 

Un cassador s'esbravava, 

Per veurer corre sas cussas, 

Ja que venia sens cassa.

Es cans correns com uns locos

No se plañian sas camas, 

Per entre matas y rocas 

Tot heu miran y repassan, 

Fins que ja cansats y morts 

Es cassador los diu basta. 

¿No veis que no heyá coní, 

Ni heyá llebra, ni heyá ravas? 

D'aquest modo es reya d'ellas, 

Cuant per una enramada 

Los surt correns una llebra, 

Y es cassador luego esclama: 

Are si que va de veras, 

Creis que vos engan encara. 

¿Qué no la veis que pareix 

Un llamp en lo prest que passa? 

Empero ellas el s'escoltan 

Just com si fossen de mabra. 

Qui sense ningun profit 

Sol mentir cada paraula. 

¿Cuant diga la veritad 

No l'han de enviá noramala?

 

FABULA VIII.

S'asa y es porc.


S'ase enveja tenia en es tossino

Cuant contemplava es diferent destino 

Que los havia dat es fort empeño 

D'un opulent pajes que era son dueño. 

- Aquesta si que es vida regalada 

Dormir fins á las nou. S'ensegonada 

No li manca ja may. Ell tots es dias 

Van á qui li fará mes moxonías. 

Ja el tenim ajagut. Ell no trabaya 

¿Y jo em contentaré ab un poch de paya, 

Despues qu'he duit en es graner s’oliva? 

Despues de haverme fet suar sang viva? 

Despues que m'esfondraren sas costellas, 

En somadas de fems ó be d'astellas, 

Y em señalaren fortament sas ancas 

Ab cuatre o cinc mal esporgadas brancas? 

Are un poquet de paya? Axo es justici? 

¡Ó quina mala paga á mon servici! - 


Pero al veurer sa gent arromangada, 

Ab un cañom devant, y tota armada, 

Qui á sa soll se encamina molt resolta, 

Mal, digué, á matarlo s’hen van tal volta, 

Y si aquí d'un porc gras sa dicha para 

Venga paya y garrof, venga per are.

Aquells que gosan d'una vida ociosa 

No es just que tengan mort feliz y honrosa. 

Es trabay es de tots; fará mes vasa 

Qui mes trabayará; creis pues un asa.


FÁBULA IX.

La cirvia ó cera y el lleó. 


Saltant parets y marges encalsada

De cassadors famosos una cirvia, 

Per boschs y comellás, per plá y muntaña, 

Ab mes velocidad q'un llamp corria. 

Cualsevol qui la ves creg que sens dupta 

Un dimoni té en cada peu diria, 

Y treguent sempre forsas de flaquesa 

Sols no dexa señal aquí hon trepitja, 

Y suant, tanta gota no s'atura

Fins que té per defensa una garriga. 

Allá s'está pern'alta, recobrada 

D'es susto sens preveure una desditxa. 

Fonc el cas que dins una oscura cova 

Tapada d'espinals un lleó vivia, 

Y en s'horrible furor que al mon espanta, 

Envesteix á la pobre fugitiva, 

Y ja en sas seuas dents y ja en sas unglas 

A mí hem sap greu que per dissort funesta 

Perdés tan prontament sa seua vida, 

Perque ab son propi engañ escalivada 

Algunas bonas reglas donaria 

En es qui per fujir de alguna pena 

Dins uns perills majors se precipitan.


FÁBULA X.

Sa cigüeña, sas ocas y sas grullas.


En llágrimas dels uis, estava contemplant 

Son camp tot destrossat, un llaurador mirant 

Com sas cigüeñas y ocas juntament ab sas grullas 

No li dexavan mes que un pareyet de fullas. 

Es pobre llaurador casi desesperat, 

Desitjos de dar castig á n'aquesta maldad, 

Estén un bons filats, y en el mateix moment 

Ets agressors dins ells cauen incautament. 

Indignad des furor que el seu geni li anima ,

Sense ningun remey la mort luego els entima, 

Sa seua autoridad li dicta gran rigor 

Pues diuen que era batle, o almenos retgidor; 

Empero sa cigüeña li diu molt humilment: 

- Mirme ab uis de piedad que jo som innocent. 

Voste coneix molt bé que sense perjudici 

Al seu sembrat y camp li fas gran benefici,

Pues de cuchs y serpens li neteig fruits y grans 

Perque el vengue á bon preu y tot diners contans. 

- Axo no importa res ni tampoc m'hen oblig 

Jo te trobada á tú junta ab mon inimich 

Amb ell acabarás, infeliz los teus dias. - 

Pues cuidado en fugir sas malas compañias.

 

FÁBULA XI.

Es dos amichs y s' Onso.

 

Per entre una arboleda 

Dos amichs sen anavan 

En bona compañía 

Sense espasa, pistola ni cap arma. 

Y vatequí qu'es temen 

Que los surt al encuantra 

Un Onso molt ligero 

Que deválla correns de sa muntaña. 

Un per salvar la vida 

S'enfila dalt un abre, 

Y s'altre tot d'un pronte 

Millor remey no troba que sa maña. 

S'arrisca á la ventura, 

Y sense badar barras 

S'ajeu, no's mou, ni's mena, 

Es beu s'alé esperant qu'axó li valga. 

S'Onso ferós arriba, 

Luego li fa capada, 

De cap á peus l'ensuma, 

Y pensantse qu'es mort se gira y passa. 

Tot d'una es dos s'aplegan 

Y despues de dar gracias 

A sa bona fortuna 

De haverlos tret tant bé de s'encallada. 

- He reparad que s'onso, 

Un amich digué á s'altre, 

Et parlava á s'oreya, 

¿Voldrásme dir quíns cuentos te contava? 

- Que dets amichs men riga, 

Perque en tení un soscaira 

Ells se posan á cobro, 

Y dexan s'altre es mitx de sa dansada. 


FÁBULA XII.

Es dos galls barayadissos. 


Jo m'estich ben segur que chalaria 

Qui hagues vist un combat de galls inglesos, 

Que en es corral tengueren s'altre dia. 

Tots dos ben atrevits, tots dos encesos, 

Indignats se pegaren, de manera 

Que parexia estavan molt ofesos. 

No fonch una espolsada sa quimera, 

Perque de esclips y esclops ni hagué á balquena, 

Y si llest era un s'altre més heu era. 

Pero es cap y la fi en sa cresta plena 

De picadas y sanch un s'enretira 

Y acotat á un racó no's mou ni's mena, 

Y luego s’altre que triunfant se mira 

De sa victoria seua sen avana, 

Y á cantarla gojos tot d'una aspira. 

Pero per mala sort una milana, 

Que feya prop d'allá sa torniola, 

No li dexa gosar sa gloria vana. 

El sent, el pilla, l'arrebata y vola, 

Y es seu rival quedant sens ploma alguna 

Señor des galiner, prest s'aconsola 

Agrait á lo inconstant de sa fortuna. 


FÁBULA XIII.

S'águila y sa tortuga.


Quí creurá cosa igual, 

De esser tant general 

Es desitx de volar, que sens reparo 

Me atrevesc á promete que es ben raro 

Qui no n'ha sabut may, 

Y tenint temps y espay 

No tenga ganas de jugar per l'aire, 

Y no heu provás si no temes desaire? 

Per are no dig mes 

Sino que aquest esces 

Arribá fins y tot á sa tortuga: 

(Axó es lo mes estrañ que dir se puga). 

En el mateix moment 

Que aquest mal pensament 

Li passa p’es cervell, se desconsola 

Veent qu'hen volan tants y ella no vola. 

Y sens mes aguardá 

A s'águila esplicá 

Es seu desitx y estravagant manía 

Confiada en que á volar l'enseñaria. 

- Mira, diu, sols que hem dons 

Un parey de llisons 

Segura volaré, y en está alsada 

Que vengan es mes llests á darme unglada. - 

Sa reina dels aussells 

Luego aquests cascavells 

Vol treureli des cap, y li dejecte 

Amb evidents rahons es seu projecte. 

Ella plena de grins 

Porfia y torna, fins 

Que ja cansada de semblant quimera, 

S'águila donarli bon chasco espera. 

La pren, axeca es vol

Pareix qu'es prop des sol,

Y dient á sa tortuga: estás contenta, 

La dexa caure y s’infeliz rebenta. 

Si are tengues remey 

Tal volta per consey 

Daria á cualsevol esta advertenci. 

Preniu parer de aquell qui te prudenci.




FÁBULA XIV.

Es milá.


Un milá que en sa vida en feu petjada, 

Pitjor que carn de chincha trist es veya,

Pues ferit de una flecha envenenada 

Escaparsen de aquella ja no creya. 

Prop de sa pell mirava sa ruxada, 

Y des cástigs del cel ja no s'hen reya, 

Que comensava á fer farina blana, 

Perque anava á la mort de mala gana. 

S’últim baday casi en es bec tenia,

Y amb uns termes semblans parlá á sa mare: 

- Preniu ets atapits, correu, feis via, 

Acudiu en es déus, mirau si encare 

Tendrá remey sa meua malaltía, 

Ó bé si cualcun d'ells per mí es declara, 

Pues que ja hem veig devant la mort funesta, 

Y es corps que de sa meua carn fan festa. 

- Si altre medi no tens estás volad, 

Li respongué sa mare, axó es justici, 

Cóm vols que alcans salud per un malvat 

Que no ha dexat passar per alt cap vici? 

Cuánta víctima haurás arrebatad 

De devora s'altar des sacrifici? 

Y are tú com del cel esperas res 

Si á qui het pot ajudar tant l'has ofes!


 

FÁBULA XV.

Es pastors y s'onso.

 

Un onso per mala sort 

Va caure en mans de pastors, 

Y á pur assot es traidors 

El me dexaren per mort. 

Empero pes seu conort 

Altre pastor el trobá, 

Y compatit el curá

Com si fos estat son fill, 

De modo que des perill 

Dins de poch temps escapá. 

Llibert de sa malaltía 

En es xots envesteig s’onso, 

Just y fet un rey Alfonso 

Que en es moros envestia. 

Ne devora cada dia 

Ab sa furia mes rabiosa 

De sa guarda numerosa 

De tot alevos pastor; 

Pero des seu protector 

Ni sa cabra mes roñosa. 

Guardet d'anutjar ningú

Maldament no sigan fieras

Que no li faltarán maneras 

Si vol venjarse de tú. 

S'ofensor no dorm segú, 

Tement sempre sa venjansa, 

Perque de vetlar no's cansa 

Aquell qui es sent agraviat, 

Y per fat ó per salat, 

Ó prest ó tart ell l'alcansa.



FÁBULA XVI.

Sa llebra y es gorrió. 


Pasturava descuidada, 

Es mitx de s'herba abundosa, 

Una llebra desgraciada 

Cuant se veu arrebatada 

D'una águila poderosa. 

¿No eras tú sa qui corrias

Poc temps ha per aquest camp 

Que parexias un llamp? 

Que en vengan de cans, dirias, 

Y qui es mes llest que s'arramb.

Posei cametas amigas, 

¿Per qué no escapas correns? 

Poc vals tú per mes que digas. 

Y cóm no els han de fer figas 

Á tal casta de valents? 

Axí sense compassió 

La m'insultava un gorrió, 

Cuant mes ligero que es vent 

El m'arrebata un falcó 

Qui el despadassa al moment. 

Tú qu’insultas atrevit 

Al infeliz afligit, 

Y lo miras ab cor dur 

Del poderos oprimit, 

Pregunt ¿estás tú segur?


FÁBULA XVII.

Sa lletera. 


Mes q'un Pasco de contenta (Pascua)

Va sortir una lletera 

Molt airosa y falaguera, 

Garbosa, llesta y llaventa. 

Una gerreta de llet 

Duya á vendre cuidadosa, 

Y estava tota gojosa 

Tenint son conta fet. 

Per llevar es cansament 

Y entretenir es camí 

Comensa á esplicar axí 

Son alegre pensament. 

Aquesta llet, gastos nets, 

Em treurá mes de vint sous 

Amb ells pug comprá cent ous 

Que m'han de fer cent pollets.

Cent galinas al present 

Com cent galls d’indi tendré, 

Per á Nadal las vendré, 

Y compr un porc al moment.

Menjant á no pore mes 

Dins pocs temps engrexerá, 

Y qui el me voldrá comprá 

Ha de escopí bons doblés.

Luego hem pos á negociá, 

Y en lleva un poc en es bec 

Arrib á aplagá un talec 

Que no'l puga sospesá.

Dient axí tant s'entrecuita

Que tropessa la pobreta 

Y li caigue sa jerreta, 

Riquesa per hont m'ets fuita! 

Es qui fa contes tot sol 

Sens tenir á Deu present 

Fabrica torres de vent, 

O cassa aucellets al vol. 

Jo sempre hem recordaré 

D'un adagi qui fa vasa, 

Y diu, q'un contas fa s'asa, 

Y s'altre el fá es traginé. 



FÁBULA XVIII.

Es cavall. 


Diuen que no es conegut 

Es bé fins que l'han perdut: 

Es proverbi heu diu axí 

Y també heu diré jo aquí. 

Se refereix que un cavall 

Servia sense traball 

Á un capitá de Dragons, 

Y pos luego massions 

Que ningun d'aquell pais 

Li guañava de feliz. 

De gras es pel li lloia, 

Ordi tant com ne volia: 

Que es señor en propis mans 

Ni donava per istans. 

Ninguna pena passava 

Perque es señor l’estimava 

Basta prou fos andaluz. 

Finalment no dig res pus 

Sino qu'estich persuadit 

Que en so Babieca del Cid 

No s'hauria baratat 

Un cavall tan regalad; 

Pero el duya cap per terra 

Sa por d'anar a la guerra. 

Per fogir d'aquest temor 

Volgué mudar de señor, 

Y sense prende parer 

Es posa bax des poder 

D'un traginer de garrot. 

Comensá á tastar s'assot 

Que no havia tastat may, 

Sols no li davan espay 

De menjar un poc de paya. 

Li parexia rondaya 

S'antiga felicidad 

Cuant es veya maltractat, 

Consumit tot el seu grex, 

A cada anca un bon esquex,

Sa pell que li caya a trossos, 

Y per tot mostrant ets ossos: 

A tal miseri passá 

Que encare s’imaginá 

Que millorava de sort 

Cuant arribá á caure mort. 

Tú qui estás demunt sa lluna 

¿Per qué vols altra fortuna? 

Si la que tens no te agrada 

Vivint á la regalada 

Per algun poc de molesti, 

Serás com aquesta besti 

Que sortí d'un bon estat 

Per passar á un desgraciat. 

Deu hem conserv mon señor 

Per no caure amb un pitjor. 


FÁBULA XIX.

Sa geneta y sa cigüeña.


Una geneta rica y poderosa 

Parlava ab sa cigüeña, y com qui riga, 

Fingint una parrola cariñosa 

Li deya aquestas espressions: amiga, 

Vuy dinarás ab mí, no het dig res mes, 

Veurás si sé gastar es meus doblés.

Sa cigüeña admet gustosament 

Aguardant una sopa ben cumplida, 

Pues s'amiga era coch molt escelent 

Y en el art de cuinar tan instruida 

Que poria defiar sa garrullada 

Dels mes hábils autors de la panchada. 

En tota sa talent d'una semmana 

Á hora corresponent hey comparex, 

S'assegué en taula, despertá sa gana; 

Pero per be que mir no descubrex 

Mes provisió de boca que un gran plat 

Ple de sémola clare y de picat. 

Confusa sa cigüeña ab tal present 

Va quedar com es gat del pare Cañas, 

Perque es seu bec tan llarc es instrument 

Per uns efectes tals molt curt de mañas; 

Y á la fi es resolgué per aquell dia 

Á fe un dijuni mes des que volia. 

Cap en coua girá sense paraula 

Per tornarli es jornal molt impacienta, 

La convida á la fi, l'entra a sa taula 

Y una gustosa salsa li presenta; 

Pero dins un barral de boca estreta, 

Que no hey puga entrar es cap la tal geneta. 

No vulgueu sabrer cosas que no fassa 

Sa burlada geneta, lo que tresca, 

Empero cuant mes fa mes se embarassa 

Ni pot trobar cap medi que servesca 

Sens parlar ni motar partex correns 

Ni torca-bocas vol ni escura-dens. 

Si t'imaginas que ningú té arbitre 

Per burlarse de tú, enganat vius: 

¿Qui sab si tal vegada es mes balitre 

Aquell matex des qui confiat te'n rius? 

Alerta pues, t'ho dig axí com jeu, 

Tú trobarás sabata de ton peu. 


FÁBULA XX.

Sas duas ratas. 


Duas señoras ratas tragineras, 

Molt llestas de tots modos y maneras, 

Una pajesa y s'altra de ciutad 

Se toparen per sort dins un forat. 

Luego de have acabat es cumplimens 

En aquella ocasió corresponens, 

Digué sa ciutadana á sa pajesa: 

Sí no sí, has de venir á sa despesa 

Que en una casa teng de sas mes ricas, 

Allá has de veurer tú si jo fas micas, 

Beranarás en mí sense fatiga 

Y podrás dir que het som coral amiga. 

Acaba en semblants termes, y tantost

Foren, y no sé com, dins un rabost 

En el cual sa abundanci y simetría 

Casi indicaren qu'era de novía. 

No heyá que pensarse que sa pajesa 

Aquí tengués escrupol ó peresa, 

Ni ceremonis fes de empagaida 

Cuant de bon grat s'amiga la convida, 

Pues llevonses tenia á son alou 

Cuxots tant de tossino com de bou, 

Á mes d'altres menjars tan esquisits, 

Que no es golos qui no sen llepa es dits. 

D'un pot de confitura, á un de mantega 

Saltan alegras que amb aquella vega

Pensen treurer sa pancha de mal añy; 

Y en veritad que axó no es gens estrañy, 

Pues hey havia tant de companatje 

Que á una gustosa pessa de formatje 

No li arrambaren solament es nas,

Y encare que d'Olanda, tant de cas 

En feren ellas com si fos de fust. 

Mentras passavan totas duas gust, 

Sa pajesa es resol ben advertida

Á no testar verduras en sa vida, 

Y cercar un semblant alocament: 

Cuant per desgraci veis aquí que sent 

Un cert renou de claus... obrin sa porta... 

Aquí si que pensá quedarse morta,

Pero es recobra un poch y pren es llis 

Per un amagatay y un passadis, 

Y s'atropella, y corre tan velos 

Que sols á s'altra no li diu adios. 

Y totd'una de espassat es susto crech 

Que estimá mes es seu antig soseg, 

Pues esclamá: no vuy mudar costums, 

Valen mes sa quietud y es meus llegums.

 

FÁBULA XXI. 

Sa cigala y sa formiga.

 

Cantant una cigala

Va passar tot s'estiu 

Sense fer provisions 

Ni son graner omplir. 

Cuant se trobá á s'ivern 

Conex s'animal trist 

Que sense mes remey 

De fam s'ha de morir. 

Per sortir de s’apuro 

Met llevar fonch precis 

Un aumutet de blat (aumut : almut : almud) 

En es seu bon vesí, 

El que era una formiga 

Qui te un graner molt ric. 

De lo que replegava 

Traginant dia y nit. 

Sa bona de cigala 

Li esplica es seu desitx 

Empero sa formiga 

Molt resolta li diu: 

- Amiga, ten pacienci 

Que jo no et pug servir, 

Que lo que he replegat 

Heu he mester per mí, 

Tú te estavas ociosa 

Cuant es mitx des perill 

Jo suáva carregada 

Mes que un mul de tragi; 

Pues si haguesses fet feina 

No het veurias axí. -

Pererosas cigalas 

De viurer apreniu 

D'una pobre formiga, 

Animal tan petit 

Que de ser laboriosos 

Enseña á mes de mil. 



FÁBULA XXII.

S' asa y es cavall.

Digauli que es codolada 

Ó com voldreu, 

Solament que m'escolteu

Cuatre paraulas. 

Callau un poch, escoltáulas, 

Vamos al cas. 

Per destino ó per acás 

Pensava un asa, 

(Y perdonenme que á casa 

Axi l'hey diuen) 

En so regalo que viuen 

Alguns cavalls, 

Que no s'han de criar calls 

Ni escorxeduras 

Per menjar bonas mesuras 

D'ordi y civada. 

En sa testa acalorada 

De tal quimera 

Esclamá d'esta manera: 

Qui heu pot pensar 

Que no hey haje bossi car, 

Ni res demés, 

Ni gust que valga doblés 

Sempre que es tracte 

De presentar bon recapte 

En es cavall?

Encara volen que call? 

Axò es rahó, 

Que el tracten com un seño, 

A totas provas? 

No li plañan sas garrovas 

Cost lo que cost, 

Heu gastarán tot mes tost. 

May veu s'assot 

May li assanten es garrot; 

Si cau pes dret 

A lo mes llarg tasta es fuet. 

Y qu'es pobre asa 

Com un dos qui no fa vasa 

S'haje de veure? 

Hey heurá qui vulga creure 

Que sens consol 

Fa feina de sol á sol, 

Que s'arruina, 

Que s'esclata, que tragina, 

Que tant trabaya 

Y passa ab un poch de paya? 

Quin mirament? 

Acas no som descendent 

Per linea recta 

D'aquell asa de respecta 

Que entrá dins l'arca 

De Noé el gran patriarca? 

Pues y com..? Basta, 

Que jo reneg de ma casta 

Cuant consider 

Que un asa fa tal paper 

En tots es gastos 

Com en fa es cuatra de bastos. -

Axí s'esplaya 

En tan llarga rondaya 

Tot enfadat, 

Cuant un cavall ensellat 

Molt llest y ardid 

A la guerra véu partid 

Tot just y dret. 

S’asa muda de cantet, 

S'empagaiex, 

Y á s'estable ja parteix 

A fer badais. 

Es el cas que si es trabais 

Duiam á plassa, 

Ó mirassem lo que passa 

A cada casa 

Feriam tots lo que s'asa. 



FÁBULA XXIII.

Es cavall y s'asa.


Qui endavina ahont anavan

Un cavall y un asa vey 

Que per un cami passavan? 

S'asa segons mala lley 

Estava ben carregat, 

Pero es cavall com un rey. 

Per molt si anava ensellat,

Pues ja sabeu que s'agrada 

De caminar descansat. 

A davés mitja jornada 

Es bon vey cansat y mort 

No poria dar petjada. 

- Cuant triste es se meua sort! 

Ay de mí, diu suspirant, 

Ques mori hem será conort!

No pug ja passar envant, 

Y si tu de mí no het dols 

Aquí moriré al istant.

- Ja pots cercá altres consols 

Es cavall prest ha respost, 

Que het duga es viatje are vols? 

Tan poch trobas tu que hem cost 

Renunciar en es meu dret? 

Ja esclatarás tu mes tost. - 

No podentse aguantar dret 

Aquell pobre desgraciad 

Allá caigué mort y fret. 

Y á s'altre per son pecat 

Tot li va caure demunt 

Per no durne la mitad; 

Pues hagué de portar junt 

Tot es carreg y somada, 

Mes es cuiro des difunt. 

Aquesta acció tan malvada 

Si heyá colcu que l'imita

Axí la veurá pagada.

Tota bona lley escita 

A tenir pietad des pobres 

Y ajudá á qui heu necessita 

Ab bonas paraulas y obras. 


FÁBULA XXIV.

Sa junta de sas ratas


Un porxo gran, obscur, poch habitad, 

Ple de trastos y pols fonch elegit 

Per lo noble senado de sas ratas 

Per tenir una junta, y reflectir 

Sobre diversos punts de policía, 

Que d'abastos heyá massa regit. 

Aqui totas sas ratas de aquells barrios 

Mes hábils y elocuens varen venir. 

Casi es pot figurar un Parlament 

Semblant en es de Londres ó París. 

Sa qui mes brevetjava de discreta 

S'axecá presidenta d'improvis, 

Comensant un discurs molt estodiat 

Que en paraulas mes breus está reduit: 

- Vostes no ignoran, diu, que aquest veinat 

Que habita s'altra part, paret esmitx, 

Es la señora gata Couacurta 

Qui mos pilla adormidas en sa nit. 

Es necessari pues que se resolgue 

Un remey es mes útil y efectiu, 

Ja per assegurar sa nostra vida, 

Ja per sa llibertat des nostros fills. 

- Es mal está tirad á sa paret, 

Respongué prontament donant un crit, 

Una llesta de llengo y de talons, 

En tractar de parlar ó de fogir. 

Si vostes volen prende mon dictámen 

Jo els assegur que aquest poble infeliz 

Ja no anirá com ántes cap per terra 

Abatut, temeros y fogitiu

Si per traició mos prenen casi sempre 

Qu'es pos un cascavell á s'inimich: 

Es renou prevendrá sas descuidadas, 

Y vatequí es negoci concluit. 

- Gran pensament, clamá sa presidenta, 

De no haverlo tengut jo m'hen admir; 

Empero jo pensava amb una cosa 

¿Quí será de vostes sa qui s'arrisc? -

Lo mateix solec dir sempre que veig 

Tanta copia d'ingenis atrevits 

Que proposan ideas impossibles, 

O projectes difícils de cumplir. 

Vosté pensa, molt bé, pues, cavaller, 

Si sap posar má á l'obra que als es dit.



En esta llibrería se venen las siguients obras:

Glosas de la creació per un pajes d' Alaró; enb' un tomet. Vàl... un tresét.

D'en teleca tonterias y d'un procurador las agonías

Un tóm reformat no mes... vuit dines.

Décimas desbaratadas agúdas y celebradas.

Un tóm còm una plagueta... una treseta.

Pronóstig y gois del añ qui ve. per pensà en lo que convé.

Un tom... tres pics un dotblé.

Recepta per nadal y tertúlia d' atlotets.

Es un tomet y val... tres doblérets.

De Betlem es pastorells para recordar amb' ells del naxament el succes. Un tom y val... sis dinés.    

Pastorellas pe sas ninas màldament sian fadrinas, ab que gran bulla sa mou.

Un tóm amb' octau... un sòu.

Sa rondaya de rondayas bóna per trempàr riàyas en torrons vi y cabál. Un tóm amb' octáu... un reàl.

Testament original d'un porc mort devant Nadàl ab sos llegats y damés un tomet … cuatre doblés.

Entremes d'en Llorens mal casadis... A nòu dotbles.