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miércoles, 10 de abril de 2024

Lexique roman; Humil, Omil, Huimu - Sobrestoriat

 


Humil, Omil, Huimu, adj., lat. humilis, humble, soumis, modeste.

Sias humils e non vils, plans et amesuratz. V. de S. Honorat.

Sois humble et non vil, simple et mesuré.

E 'l sui humils on piegz mi fai e m ditz.

Rambaud de Vaqueiras: Savis e folhs. 

Et je lui suis soumis où pire elle me fait et me dit.

Leial serv e humius, 

La on es plus aforziz,

Deu esser plus obesitz.

Pons de la Garde: Anz ogan.

Serviteur loyal et humble, là on il est plus affermi, doit être plus exaucé.

Substant. O as revelat als humils. V. et Vert., fol. 53. 

Cela tu as révélé aux humbles.

- Doux, indulgent.

Qu' om sia humils als bos 

Et als mals ergulhos.

Arnaud de Marueil: Razos es. 

Qu'on soit indulgent envers les bons et envers les méchants altier.

Leial domna, franqu' e omil.

Raimond de Miraval: Cel que jois.

Loyale dame, franche et indulgente.

ANC. FR. Ce qui près toy me rend bas et humile.

Clément Marot, t. II, p. 377.

CAT. ANC. ESP. Humil. ESP. MOD. PORT. Humilde. IT. Umile. (chap. Humil, humils.)

2. Humilmen, adv., humblement, modestement, indulgemment.

Aysi ti pregua lo tieu sers humilmen. V. de S. Honorat.

Ainsi te prie le tien serviteur humblement.

Parlar humilment e savia. V. et Vert., fol. 42.

(chap. Parlá humilmen y sabiamen.)

Parler modestement et sagement. 

Qui ves la crotz de bon cor s'umilia, 

Perdon n' aura per la crotz humilmen. 

Pons de Capdueil: Er nos sia. 

Qui vers la croix de bon coeur s'humilie, pardon en aura par la croix indulgemment.

CAT. Humilment. ANC. ESP. Humilmente. ESP. MOD. PORT. Humildemente. IT. Umilmente. (chap. Humilmen.)

3. Humiliu, adj., indulgent, modeste.

Ieu 'n sui als pros plus humilius

E plus orgulhos als savais.

Guillaume de Cabestaing: Ar vey qu'em.

J'en suis envers les preux plus modeste et plus fier envers les méchants.

4. Humilitat, Umilitat, Omilitat, s. f., lat. humilitatem, humilité, modestie. Morgues tenia humilitat de vestidura. Trad. de Bède, fol. 62.

Que moine conserve modestie de vêtement.

- Indulgence, bonté, pitié.

S'il forses tan son cor humilitatz 

Que m des un bais.

G. Faidit: Era coven. 

Si lui forçât tellement son coeur indulgence qu'elle me donnât un baiser.

Dona, si us platz, aiatz humilitat

De mi.

Arnaud de Marueil: Tot quant ieu. 

Dame, s'il vous plaît, ayez pitié de moi. 

Mostra m qu' omilitatz

L' a tant en poder

Que bens m'en pot eschazer.

Folquet de Marseille: Uns volers. 

Me montre que bonté l'a tellement en pouvoir que bien m'en peut arriver.

Sai que non puesc guerir, 

S' umilitatz n'es a dire.

Elias de Barjols: Car comprei. 

Je sais que je ne puis guérir, si indulgence en est à dire (y manque). ANC. FR. L' ensengnement à la soriz

Fist li lions, si fu gariz

E de la fosse est eschapez: 

Là li valu humilitez.

Marie de France, t. II, p. 118. 

Mais d'une rien vos sai bon gré, 

Que cuidiés faire humelité.

Roman de Partonopeus, t. I, p. 107. 

Il ait pleu à vostre... seignourie, par très grant humilité.

Dem. de Charles VI et rép., p. 153.

CAT. Humilitat. ESP. Humildad. PORT. Humildade. IT. Umilità, umilitate, umilitade. (chap. Humildat, humildats.)

5. Humiliatio, Humiliacio, s. f., lat. humiliatio, humiliation, abaissement, modestie.

Aylas! e co es doloyroza aquesta humiliatio! V. et Vert., fol. 23. 

Hélas! et comme est douloureux cet abaissement! 

Per la puritat de sa consiencia e humiliacio de sa pessa. 

V. de S. Flors. DOAT, t. CXXIII, fol. 269. 

Par la pureté de sa conscience et modestie de sa pensée.

CAT. Humiliació. ANC. ESP. Humiliacion. ESP. MOD. Humillación. 

PORT. Humilhação. IT. Umiliazione. (chap. Humillassió, humillassions.)

6. Humiliar, Umiliar, Omeliar, v., lat. humiliare, humilier, abaisser, avoir de la modestie.

Qui pus val, pus se humilia. V. et Vert., fol. 100.

(chap. Qui mes val, mes se humille.)

Qui plus vaut, plus s'humilie. 

Mas qui 'l dopta ni vas lui s' omelia.

G. Faidit: Cascus hom. 

Mais qui le redoute et vers lui s' humilie.

- Être soumis, obéir.

Fig. Totz joys li deu humiliar.

Le Comte de Poitiers: Mout jauzens. 

Toute joie lui doit être soumise. 

Part. prés. Ieu serai, en cort, prezentiers, 

Entre domnas et cavaliers 

Franc e dous et humilians. 

B. de Ventadour: Pel dols chant. 

Je serai, en cour, parmi dames et cavaliers gracieux, franc et doux et ayant de la modestie. 

Part. pas. Toz hom que se esalsa er humiliaz, e qui s'umilia er esalsaz.

Trad. de Bède, fol. 24. 

Tout homme qui s'élève sera abaissé, et qui s'abaisse sera élevé. 

ANC. FR. Humiliet sui mult.

Humiliet furent en lur félunies.

Anc. trad. du Psaut. de Corbie, ps. 141 et 105.

Cele qui fu humelians.

Fables et cont. anc., t. I, p. 428.

De son fieu ne se daingne verz vous humélier.

Roman de Rou, v. 4427.

Il s'essauce ki s'umélie.

Roman du Renart, t. IV, p. 392.

CAT. Humiliar. ESP. Humiliar. PORT. Humilhar. IT. Umiliare. 

(chap. Humillá, humillás: yo m' humillo, humilles, humille, humillem o humillam, humilléu o humilláu, humillen; humillat, humillats, humillada, humillades.) 


Humor, Umor, Ymor, s. f., lat. humor, humeur, humidité, liqueur, liquide. De la humor de la terra. Liv. de Sydrac, fol. 77. 

De l'humidité de la terre.

La dous' umor de la saba.

(chap. La dolsa humitat de la saba; la saba es com la sang dels abres.)

Rambaud d'Orange: Er quan.

La douce liqueur de la sève. 

No se cargara de negun cargamen ni de neguna ymor.

Cartulaire de Montpellier, fol. 192.

Ne se chargera d'aucune charge ni d'aucun liquide. 

Fig. Deu secar tota humor de luxuria. V. et Vert., fol. 99.

Doit sécher toute humeur de luxure.

- Sève.

Per fauta de humor si ret infructuos. Eluc. de las propr., fol. 207.

Par faute de sève se rend infructueux.

- Suc des plantes. 

Vescoza, plena d' umors.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Visqueuse, pleine d'humeurs.

- En parlant du corps humain.

Fay d' umors gran transmudamen

La luna merman et creissen.

Brev. d'amor, fol. 34.

La lune fait grand changement d'humeurs en diminuant et en croissant. ANC. FR. Les cercles de ses humors voit. Roman du Renart, t. II, p. 364.

CAT. ESP. PORT. Humor. IT. Umore. (chap. Humitat, humitats; saba, sabes; suc, sucs.)

2. Humoros, Ymoros, adj., plein d'humeur, humoreux.

La luna, diso li auctor,

Qu'es humorosa am freior.

Brev. d'amor, fol. 34.

La lune, disent les auteurs, qui est humoreuse avec le froid.

S' ill fonge son molt humoros.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Si les fongus sont moult humoreux.

- Humide.

Mercadiers que tenon las cauzas ymorosas en luoc ymoros per mays pezar. V. et Vert., fol. 17. 

Marchands qui tiennent les choses humides en lieu humide pour plus peser. 

Substantiv. El fai acordamens

Dels humoros, dels freitz.

Pierre de Corbiac: El nom de. 

Il fait l'accord des humides, des froids.

ANC. FR.

L'autre semence est cheüe en lieu pierreux,

Non pas assez profond, ny humoreux.

Foucqué, V. de J.-C, p. 215. (N. E. Avangeli de li quatre semencz.)

ESP. Humoroso (húmedo). IT. Umoroso.

(chap. Humit, humits, humida, humides.)

3. Humiditat, s. f., lat. humiditatem, humidité.

Per la gran humiditat, las viandas ero corrompudas.

Tan gran humiditat que tot entorn lo sepulcre a I gran lac d'aigua.

Cat. dels apost. de Roma, fol. 164 et 137.

Par la grande humidité, les aliments étaient corrompus.

Si grande humidité que tout autour du sépulcre il y a un grand lac d'eau. IT. Umidità, umiditate, umiditade. (chap. Humitat, humitats.)

4. Humid, Humit, adj., lat. humidus, humide.

Fuocx es cautz, secx naturalmens, 

E l' aires humit e calens.

Brev. d'amor, fol. 54.

Le feu est chaud, sec naturellement, et l'air humide et ardent.

Primavera humida. Calendrier provençal.

(chap. Primavera humida.)

Printemps humide. 

CAT. Humid. ESP. Húmedo. PORT. Humido. IT. Umido. 

(chap. Humit, humits, humida, humides.)

5. Humens, adj., lat. humens, humide. 

L'us es cautz, l' autre fregz; l' us secx, l'autre humens.

Pierre de Corbiac: El nom de. 

L'un est chaud, l'autre froid; l'un sec, l'autre humide.

6. Humectacio, s. f., lat. humectatio, humectation, humidité. 

Irrigacio, humectacio et vegetacio.

Refrigeri et humectacio.

Eluc. de las propr., fol. 136 et 52.

Irrigation, humectation et végétation.

Rafraîchissement et humectation.

ESP. Humectacion (humidificación).

7. Humectatiu, adj., humectatif, qui a la propriété d' humecter.

Del ventre humectatiu.

Nutritiva, humectativa.

Eluc. de las propr., fol. 75 et 273.

Humectatif du ventre.

Nutritive, humectative.

ESP. Humectativo. IT. Umettativo. 

8. Humectar, v., lat. humectare, humecter.

Tempradament la humecta. Eluc. de las propr., fol. 269. 

L' humecte modérément.

Ayguas que mollifican e humectan. Trad. d'Albucasis, fol. 37.

Eaux qui mollifient et humectent.

Part. pas. Es humectat per la vapor. Trad. d'Albucasis, fol. 14.

Est humecté par la vapeur.

Si no era humectada. Eluc. de las propr., fol. 126. 

Si elle n'était humectée. 

CAT. ANC. ESP. PORT. Humectar. IT. Umettare. (chap. Humidificá, bañá, arruixá: humidifico, humidifiques, humidifique, humidifiquem o humidificam, humidifiquéu o humidificáu, humidifiquen; humidificat, humidificats, humidificada, humidificades.)


Hurar, v., habituer, accoutumer.

Part. pas. Mot hurat d'armas.

Non soy huratz de portar aitals armas. Abr. de l'A. et du N.-T., fol. 15. Moult habitué aux armes.

Je ne suis pas habitué à porter telles armes.

(chap. Aveá o abeá; abeat, abeats, abeada, abeades o aveat, aveats, aveada, aveades; acostumá o acostumbrá; acostumat, acostumats, acostumada, acostumades.)


Hutar, v., hurler, crier.

Auziratz bozinas e cors d' argen sonar,

E Turcx e Sarrazis e glatir et hutar.

Roman de Fierabras, v. 3360.

Vous entendriez clairons et cors d'argent résonner, et Turcs et Sarrasins et glapir et hurler.


Huyssier, s. m., balancelle, vaisseau de transport.

Pueys an apparelhat e barcas et huyssier. V. de S. Honorat.

Puis ils ont appareillé et barques et balancelles. 

ANC. FR. Vinrent les galies totes et li vissiers et les autres nés.

Villehardouin, p. 29.


Hyat, s. m., lat. hiatus, hiatus.

Hyats es maior vicis amb unas meteychas vocals que am diversas.

Leys d'amors. La Loubère, p. 4.

Hiatus est un plus grand défaut avec les mêmes voyelles qu'avec différentes.

Per esquivar hyat deu hom pauzar z ou d aprop a prepositio.

Leys d'amors, fol. 4.

Pour éviter hiatus on doit poser z ou d après a préposition. 

ESP. PORT. IT. (chap.) Hiato.


Hyena, Yenna, Iana, s. f., lat. hyaena, hyène.

Hyena es cruzel bestia, goloza cum lop. Eluc. de las propr., fol. 252.

(chap. La hiena es una bestial cruel, goluda com un llop. Hau de lligí lo llop blanc : una hiena que va matá alguns chiquets per Peñarroija y datres pobles.)

Hyène est cruelle bête, goulue comme loup.

Yenna es mot cruzel bestia. V. et Vert., fol. 24.

Hyène est moult cruelle bête.

Son escut de cartier, 

Cobert d' un cuer de iana, e be obrat d'acier. 

Roman de Fierabras, v. 53. 

Son écu écartelé, couvert d'une peau d'hyène, et bien ouvragé d'acier. CAT. ESP. Hiena. PORT. Hyena. IT. Iena. (chap. Hiena, hienes.)

2. Ianeta, s. f. dim., petite hyène, peau de petite hyène. 

La dotzena de ianetas, II d. Cartulaire de Montpellier, fol. 113. 

(chap. La dotsena de hienetes, dos dinés.)

La douzaine de petites hyènes, deux deniers.

(chap. Hieneta, hienetes; pell de hieneta, hienetes.)


Hymne, Ymne, s. m., lat. hymnus, hymne.

Chanta los psalmes e 'ls hymnes. Trad. de Bède, fol. 26.

(chap. Cante los salmos y los himnos.)

Chante les psaumes et les hymnes.

Los ymnes de la sanhta Trinitat. Cat. dels apost. de Roma, fol. 50.

Les hymnes de la sainte Trinité.

CAT. Himne (N. E. Véase el himne feixista de ERC). ESP. Himno. 

PORT. Hymno. IT. Inno.

ERC, esquerra, himne feixista

Hypoteca, Ypotheca, Ypoteca, s. f., lat. hypotheca, hypothèque.

Han expressa hypoteca. Fors de Béarn, p. 1087.

Ont expresse hypothèque. 

Per razo de ypothecas que ela aia els bes. 

Tit. de 1275. Bibl. du R. f. de D. Villevieille.

Pour raison d' hypothèques qu'elle ait sur les biens. 

A tot dreyt et ypoteca. Tit. de 1418, de Bordeaux. Bibl. Monteil. 

A tout droit et hypothèque. 

CAT. ESP. Hipoteca. PORT. Hypotheca. IT. Ipoteca. (chap. Hipoteca, hipoteques.)

2. Hipotecar, Ypothecar, v., hypothéquer. 

Part. prés. Obliguan et ypothecan... totz los bes.

(chap. Obligán e hipotecán... tots los bens.)

Tit. de 1384. Arch. du Roy., K. 53. 

Obligeant et hypothéquant... tous les biens. 

Part. pas. Per razon de tal deute hipotecatz. 

Fors de Béarn, p. 1079. 

Pour raison de telle dette hypothéquée. 

CAT. ESP. Hipotecar. PORT. Hypothecar. IT. Ipotecar. (chap. Hipotecá: hipoteco, hipoteques, hipoteque, hipotequem o hipotecam, hipotequéu o hipotecáu, hipotequen; hipotecat, hipotecats, hipotecada, hipotecades.) 


Hyrunda, Irunda, Yrunda, s. f., lat. hirundo, hirondelle.

En temps que las hyrundas... veno. Eluc. de las propr., fol. 205.

Dans le temps que les hirondelles... viennent.

Ai! Dieus, ar sembles yrunda,

Que voles per l'aire.

B. de Ventadour: Tant ai mon.

Ah! Dieu, que maintenant je ressemblasse à hirondelle, que je volasse par l'air.

ANC. FR. Plus tost cort qu' aronde ne vole.

Nouv. rec. de fables et cont. anc., t. I, p. 249.

Mon cueur vole comme l' aronde.

Clément Marot, t. II, p. 396.

Et aussi tost que le vol d'une aronde.

Œuvres d'Alain Chartier, p. 714.

ESP. Golondrina. PORT. Andorinha. (chap. Oroneta, oreneta, oronetes, orenetes; Mallorca: Oronella, oronellas, oronelles. Sense diminutiu ix lo apellit Orona.)

2. Irunde, Yrundre, s. f., hirondelle.

D' est' erba, cum diso li auctor,

Irundes sos paucx irundatz

Sana, quant an los huels crebatz.

Brev. d'amor, fol. 50.

De cette herbe, comme disent les auteurs, l' hirondelle guérit ses petits hirondeaux, quand ils ont les yeux crevés.

Que us gardatz del lays de la yrundre.

Isarn Risols: Aylas.

Que vous vous gardiez du lai de l' hirondelle.

3. Irondella, Ysrundella, s. f., hirondelle.

Per l'aire va com l' irondella. V. de S. Honorat.

Par l'air va comme l' hirondelle. 

Plus tost no vola ysrundella.

Guillaume de Berguedan: Lai on. 

Plus vite ne vole hirondelle.

ANC. FR.

Le printemps no se fait d'une seule arondelle.

(chap. La primavera no se fa de una sola oroneta.

Oronetes, chapurriau, José Taronjí, Gustavo Adolfo Bécquer

ESP. Una golondrina no hace verano – primavera.)

Ronsard, t. 1, p. 279.

Je ressemblois l' arondelle qui vole.

Clément Marot, t. 1, p. 216.

4. Arondeta, s. f. dim., hirondelette. 

Arondeta, de ton chan m'aer. 

T. de L' Ami et de L' Hirondelle: Arondeta. 

Hirondelette, je m'attache à ton chant.

5. Irundat, s. m., hirondeau, petit d' hirondelle.

Irundes sos paucx irundatz

Sana, quant an los huelhs crebatz.

Brev. d'amor, fol. 50.

L' hirondelle guérit ses petits hirondeaux, quand ils ont les yeux crevés.

6. Randola, s. f., hirondelle. 

Randola, que trazia los huelhs a sos randolos, e els y tornava.

Naturas d'alcus auzels. 

L' hirondelle, qui arrachait les yeux à ses hirondeaux, et les leur remettait.

IT. Rondine. (ESP. Golondrino, cría de la golondrina.)

7. Randolo, s. m., hirondeau, petit d' hirondelle.

Randola, que trazia los huelhs a sos randolos, e els y tornava.

Naturas d'alcus auzels.

L' hirondelle, qui arrachait les yeux à ses hirondeaux, et les leur remettait.

8. Hyrundinea, s. f., lat. hirundinaria, chélidoine, sorte de plante.

Hyrundinea... hyrundas fan d'ela a lors poletz medicina, quan so greviatz els uelhs. Eluc. de las propr., fol. 205.

Chélidoine... les hirondelles font d'elle remède pour leurs petits, quand ils sont grevés aux yeux. 

ESP. Golondrinera.


Hystoria, Estoria, Storia, s. f., lat. historia, histoire.

Alcun yssemple o alquna hystoria. Leys d'amors, fol. 140.

Aucun exemple ou aucune histoire. 

Car l' estoria es greus. V. de S. Honorat. 

Car l'histoire est difficile. 

K. apelec Filomena lo maestre de la estoria. Philomena. 

Charles appela Philoména le maître de l'histoire. 

La storia remembra. Cat. dels apost. de Roma, fol. 50. 

L'histoire rappelle.

CAT. (història) ESP. PORT. Historia. IT. Istoria, storia. (chap. Historia, histories.)

2. Ystoragrafi, s. m., lat. historiographus, historiographe.

Orozi, ystoragrafi o escriva de las estorias.

Cat. dels apost. de Roma, fol. 51.

Orose, historiographe ou écrivain des histoires.

ESP. (chap. Historiógrafo) PORT. Historiografo. IT. Istoriographo.

3. Ystorialmen, Estorialmen, adv., historiquement.

Se fay aquesta figura, allegoria,... ystorialmen.

Contada estorialmen.

Leys d'amors, fol. 135 et 140.

Cette figure, l'allégorie, se fait... historiquement. 

Racontée historiquement. 

ESP. Historialmente. IT. Istorialmente. (chap. Históricamen.)

4. Sobrestoriat, adj., très historié, fort embelli, surenjolivé.

Trop valgra mais donar

Mos gais sonetz joyos

Ab bels ditz et entiers,

Entendables e plas,

Que trop escurs ni sobrestorias.

Giraud de Borneil: Dels bels digz. 

Il vaudrait beaucoup mieux donner mes gais sonnets joyeux avec beaux dits et entiers, intelligibles et simples, que trop obscurs et surenjolivés.

lunes, 18 de octubre de 2021

OBRAS CRÍTICAS Y LITERARIAS DE GUILLERMO FORTEZA y Valentín. TOMO I.

OBRAS

CRÍTICAS Y LITERARIAS

DE

GUILLERMO FORTEZA. (y Valentín)

TOMO I.

PALMA DE MALLORCA

ESTABLECIMIENTO TIPOGRÁFICO DE P. J. GELABERT.
1882.

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LIBROS EN VENTA en el establecimiento tipográfico de Pedro José Gelabert.

OBRAS RIMADAS DE RAIMUNDO LULIO, escritas en idioma catalán provenzal, publicadas por D. Gerónimo Rosselló, un tomo rústica fóleo menor 50 rs. y encuadernado 60 rs.
(Editado por Ramón Guimerá Lorente, disponible online en regnemallorca.blogspot.com y chapurriau.blogspot.com - + glosario de aprox. 145 páginas A4)

BIBLIOTECA DE ESCRITORES BALEARES, por don Joaquín M. Bover, dos tomos en uno formando 1300 páginas, casi fóleo, 72 rs. rústica y 80 encuadernado.

POETAS BALEARES.-Siglos XVI y XVII. - Poesías castellanas, publicadas con una noticia biográfica, por Gerónimo Rosselló. - Un tomo 8° mayor de unas 400 páginas, 14 rs.

POETAS BALEARES. - Siglo XIX. - Poesías de autores vivientes, escritas en catalán, premiadas la mayor parte en los Juegos florales de Barcelona y publicadas con noticias biográficas y una traducción castellana, un tomo 8° mayor de unas 700 páginas, 16 rs.
(Es el mismo libro que Flors de Mallorca, editado por Ramón Guimerá Lorente. Disponible online en regnemallorca.blogspot.com y en Amazon Kindle)

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LO JOGLAR DE MAYLORCHA, per Geroni Rosselló, un tomo 4°, 20 rs.

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PRÓLOGO BIOGRÁFICO.

Con la satisfacción propia de quien acomete generosas y debidas empresas, damos con el segundo tomo de la BIBLIOTECA BALEAR el primero de las obras de Guillermo Forteza, que por encargo especial de este, tiene coleccionadas su íntimo amigo el conocido literato balear D. Jerónimo Rosselló (GerónimoGeroni), a quien tanto nuestro autor distinguía y veneraba.
Caería en el ridículo aquel que, a pretexto de una ausencia más o menos prolongada, ofreciera la presentación en una tertulia de quien hubiese sido de ella el más cariñoso amigo, ridículo que aparece a nuestra imaginación con tenaz insistencia al escribir estas líneas, a las que sólo queremos investir con el carácter del amigo cominero que, haciendo suya la satisfacción de extraños, se apresura a anunciar la vuelta del ausente, recordando de paso las hojas del empadronamiento o los asientos del registro, abiertos siempre para oficiosos de este género.
Y no de otro modo hemos de llenar gustosamente nuestro cometido, bien por la prioridad que logramos al ver reunidas estas obras, bien por el legítimo orgullo que sentimos al darlas a la estampa.
Menos apreciadas por su autor, vieron algunas, aunque en escaso número, la luz pública en acreditadas revistas de nuestra patria; otras se presentaron a la arena de los certámenes, ciñendo a sus sienes el laurel de la victoria; y no pocas permanecieron inéditas. Así resulta de una nota autógrafa del mismo Guillermo Forteza, que nos ha facilitado el señor Rosselló y en que es de ver la parquedad del modesto crítico y el breve juicio que de sus obras formaba, encerrando en una sola línea un título, una noticia y una crítica como la siguiente:
“Artículo titulado: Sin dineritis. (No lo tengo: es tonto.)”
No es de extrañar el abandono de Forteza, que con tan absoluto criterio juzgaba casi todas sus producciones, para ellas y para consigo; abandono que ha hecho muy difícil el trabajo del colector, así de los artículos críticos que este tomo comprende, como de los materiales suficientes para otro volumen de escritos humorísticos y de amena literatura con que ha de deleitarse un público más variado y extenso, y en el que irán incluidos algunos de los pensamientos sueltos que, con el título de Apuntes para un libro, se encontraron en el cofre de Guillermo Forteza el día de su muerte, avalorados por unas notas con las cuales podría formarse una semi-auto-biografía, ya que su autor acotaba con las palabras OJO, o MUCHO OJO aquellos que a sus circunstancias personales se referían.

Y no es de extrañar el abandono de que hablamos en quien escuchó el aplauso de los corros que en torno suyo se formaban en los centros más cultos de nuestras primeras capitales, y vio agrandarse la boca de los circunstantes con las contracciones de la risa, en que imperaba como monarca absoluto. Decidor, ocurrente, oportunista, Guillermo Forteza ha quedado entre nosotros como Quevedo en Castilla, como Mossen Vicens García en Cataluña, responsable de todos los chistes apócrifos de aquellos que sacrifican la propiedad de su ingenio huero, a una autoridad indiscutible e inapelable en estas Islas, y que logró en Madrid la admiración de todos los que acudían a los salones más aristocráticos (asistocráticos) de nuestras letras, como de los concurrentes al café, en cuyas mesas ejercía jurisdicción soberana. Y buena prueba de esa estima le dieron sus admiradores y amigos de la Corte cuando en 1865 las lesiones que sufrió por el derrumbamiento de un paredón le obligaron a guardar cama por algún tiempo. Su restablecimiento fue sabido día por día, no ya por la noticia volandera de los círculos que Forteza frecuentaba, sino por la adquirida individualmente en la misma casa de nuestro paisano. Podríamos hacer una relación extensa de las circunstancias que constituían el carácter de nuestro autor, pero reflejado todo su ser en sus propios escritos, así como los sentimientos nobilísimos de su alma que hacían olvidar por completo las debilidades de que él mismo no se absolvía, preferimos que el lector forme por sí el perfil de su fisonomía moral a la luz de los destellos de su inteligencia privilegiada y de los rasgos de su ingenio, malogrado por desgracia en la época en que debían ser más opimos (óptimos) sus frutos. Sin embargo no podemos resistir a la tentación de transcribir aquí los siguientes párrafos, que pocos años antes de su fin dirigía con acento profundamente triste a uno de sus amigos: «Considero, exclamaba, un beneficio señalado de la Providencia una amistad como la tuya. Nada ha podido entibiarla: ni la divergencia de caracteres, suave, igual y apacible el tuyo, el mío de potro resabiado, tan rebelde al freno como a la espuela; ni posiciones sociales antitéticas, ni, finalmente, ausencias prolongadas que no escasas veces producen el aflojamiento gradual de los más fuertes lazos..... Huérfano, privado de lo que hasta los mendigos poseen, el hogar doméstico; perdida la llave de mi propio corazón (Dios sólo da una a cada mortal), y sin llave de los ajenos, enemigo de mí mismo y receloso de los demás, próximo a traspasar los tenebrosos umbrales de la vejez celibataria, sin ninguno de esos profundos amores intelectuales a un arte o ciencia determinada que comunican al espíritu serenidad y sosiego y, para colmo de desventura, sintiendo hervir en mi pecho el fuego de pasiones sólo propias de la vigorosa mocedad. ¿Qué sería de mí en este naufragio total de ilusiones, de aspiraciones, de esperanzas, sin el indulgente cariño de los pocos amigos verdaderos que he podido por fortuna conservar?.....»

Es realmente deplorable que Guillermo Forteza, con más fé en sí mismo, no hubiese dado mayores estímulos a su laboriosidad; y que, por una indolencia no comprensible en un espíritu inquieto como el suyo, dejase inaprovechados los tesoros de su erudición y de sus estudios asiduos y detenidos. ¡Qué no hubieran producido su entendimiento exuberante y su depuradísimo gusto, si más atento a los intereses de su nombre y de su gloria, y con más alta y verdadera conciencia de los quilates de su talento, se hubiese impuesto el deber del trabajo para honra de las letras y regocijo de su patria!
Pero Forteza era verdaderamente en la esfera de la literatura un acaudalado mani-roto. No hacía el menor caso de la riqueza que Dios había concedido a su espíritu privilegiado, y disipaba continuamente entre los corros de sus amigos, en sabrosísimas y chispeantes conversaciones, dispuesto siempre a la francachela del arte y de la ciencia, sumas enormes de sentimientos y de ideas, de símiles y de imágenes, con que hubiera podido exhornar profusamente obras de grande empuje y de éxito seguro y estable. Desgraciadamente Forteza sólo atendía a la fruición del momento, y nada le importaba lo demás, una vez expansionado su ánimo o el goce obtenido. Y así es cómo se han evaporado y desvanecido las mejores y más sublimes emanaciones de su entendimiento.

El Gobierno y sociedades particulares recompensaron en varias ocasiones sus relevantes cualidades con títulos y nombramientos que significaban la distinción que les merecía.
En Noviembre de 1856 la Academia de Buenas Letras de Barcelona le premió un estudio referente a Capmany, y extendió a su autor el título de socio honorario, y en Diciembre del propio año el Ayuntamiento de la capital del Principado le confiaba una sección de su archivo, donde obtuvo un ascenso a los pocos meses. En el año siguiente, como autor de Influencia de la novela en las costumbres, la Real Academia Sevillana de Buenas Letras le adjudicaba el premio de la medalla de plata, nombrándole individuo de su seno. En el año 1859 obtuvo muchas y muy señaladas distinciones: en 4 de Enero fue elegido Director de la Sociedad titulada Reunión Literaria de Barcelona; en 27 de Marzo se le extendió el nombramiento de socio de la Filomática de aquella capital; en 11 de Junio la Real Academia Sevillana de Buenas Letras le participaba que luego de domiciliarse en Sevilla se le expediría el título de socio de número; en 27 de Julio la Comisión de Monumentos históricos de Sevilla le confería la misión de clasificar e inventariar los documentos que pertenecieron al archivo del extinguido monasterio de San Isidoro del Campo en la villa de Santiponce; y en 3 de Octubre de aquel mismo año los Serenísimos Señores Duques de Montpensier le invitaron a la fiesta de la inauguración de la capilla de Valma. En 1865 se le extendió la credencial, por el cuerpo de Archiveros bibliotecarios, destinándole al año siguiente por orden de la Dirección al archivo histórico nacional de Alcalá de Henares. Miembro de este ilustrado cuerpo estrechó más los vínculos de amistad que le unían con D. Tomás Muñoz Romero, regenerador de los estudios paleográficos de nuestro país y uno de los fundadores de la Escuela diplomática, amistad de que conserva gratísimo recuerdo el sucesor del linaje y de los conocimientos de aquel ilustre bibliófilo.

Guillermo Forteza que tan absoluto dominio había logrado de la lengua castellana, demostrándolo ya en las primicias de su musa, que con el título de Aspiraciones cristianas publicó en Palma, en un periódico que dirigía su amigo de siempre el Sr. Rosselló, no descuidó en absoluto el cultivo de la lengua patriaLo que diu
ľ oroneta
 (Lo que dice la golondrina,) le valió, en el primer año de la restauración de los Juegos Florales de Barcelona el premio extraordinario de un pensamiento de oro; y L´orfanet saboyart (El huerfanito saboyano,) el primer accésit al premio también extraordinario de un clavel de plata ofrecido por el consistorio. Ambas composiciones se reimprimieron en el tomo «Poetas Baleares, siglo XIX,» que en 1873 dio a luz este establecimiento tipográfico. 
(Casi igualito a Flors de Mallorca)

Restituido a su patria desde hacía algunos años murió en ella Guillermo Forteza en 30 de Diciembre de 1873 a los 43 años de edad. (Exactamente los que tengo yo: Ramón Guimerá Lorente, que estoy re-editando este texto)

Esta reducida colección de sus obras es el mejor recuerdo que puede consagrarse a la memoria del ilustre amigo, para hacerle acreedor a la consideración de propios y de extraños; y unos y otros al examinarlo podrán juzgar hasta que punto fue el malogrado Forteza, al par que excelente amigo, crítico concienzudo, fácil y castizo hablista, literato ameno, ingenioso, de flexible talento, y de sentimientos los más puros y delicados.

El Editor.

Continúa en Capmany


sábado, 20 de enero de 2018

LO TORT Y LA ORONETA

Lo divendres es lo milló día
pa que tos faiga una poesía
este es lo meu regalo
espero que tos agrado.

Oroneta , oreneta, golondrina, chapurriau

Tordo, tort, tord, pájaro, muixó, se minje les olives


Juan Carlos Abella, rabosí

" LO TORT Y LA ORONETA"

Fa tan temps que no plou
que lo monte de sed ne te prou
yo en humildat me pregunto
si tenim que vore en este asunto

acás fem coses que fallem
les fem mal y no u sabem
este món es pa sempre, esta clá
y mai mos s'ha de olvidá

no se com les ameles han acabat
los pobres albres ben mal han quedat
les olives han segut mol menudetes
y a puestos ben arrugadetes

los sembrats no podrán naisse
y si no plou no podrán creisse
les viñes ploren de sed
anguañ de vi, ñaurá poquet

la oroneta al otoño va marchá
y no sap cuan torno qué se trobará
lo primé que fará será buscá lo seu niu
aquell que va fe lo passat estiu

y allí los seus ous pondrá
después de un tems pollets tindrá
pa criá los seus fills tindrá que patí
treballán casi sense dormí

si tots les coses fem bé
eixos pollets volarán tamé
encara que sigue un menut repte
a natros mos lliurarán d'algún insecte

a la primavera lo tort ha marchat
patín per lo món que sa dixat
no sap com u trovará l'añ que bé
ya que ell tornará tamé

encara que se mos minjo les olives
y que alguns caiguen a les rateres
respetem tots al nostre tort
alegremos de que marcho ben gort

Ratera , rateres, trampas, trampas, muixóns, pájaros


la oroneta y lo tort s'han vist pel camí
y lo tort una cosa li ha vullgut dí
a vore quina terra te trobarás
que pugues viure allí aon anirás

los mes interessats som la gen
a vore si ya mos mentalisem
ojalá als nostres fills haigam dixat
la terra igual que l'ham heredat

será señal de normalidat
de que per fi mos ham mentalisat
perque ploure segú que plourá
y al monte la vida rebrotará.

Lo cant de la perdiu

Algún comentari, com este de un mussol :

Se troven un tort y una orineta, ella ve y ell  marche.
Ella li diu, ah tontos, ne veniu mols y ne marcheu pocs.
Ell li conteste, ah putes, ne veniu poques y ne marcheu moltes.



LO TORT Y LA ORONETA

Lo divendres es lo milló día
pa que tos faiga una poesía
este es lo meu regalo
espero que tos agrado.

Oroneta , oreneta, golondrina, chapurriau

Tordo, tort, tord, pájaro, muixó, se minje les olives


Juan Carlos Abella, rabosí

" LO TORT Y LA ORONETA"

Fa tan temps que no plou
que lo monte de sed ne te prou
yo en humildat me pregunto
si tenim que vore en este asunto

acás fem coses que fallem
les fem mal y no u sabem
este món es pa sempre, esta clá
y mai mos s'ha de olvidá

no se com les ameles han acabat
los pobres albres ben mal han quedat
les olives han segut mol menudetes
y a puestos ben arrugadetes

los sembrats no podrán naisse
y si no plou no podrán creisse
les viñes ploren de sed
anguañ de vi, ñaurá poquet

la oroneta al otoño va marchá
y no sap cuan torno qué se trobará
lo primé que fará será buscá lo seu niu
aquell que va fe lo passat estiu

y allí los seus ous pondrá
después de un tems pollets tindrá
pa criá los seus fills tindrá que patí
treballán casi sense dormí

si tots les coses fem bé
eixos pollets volarán tamé
encara que sigue un menut repte
a natros mos lliurarán d'algún insecte

a la primavera lo tort ha marchat
patín per lo món que sa dixat
no sap com u trovará l'añ que bé
ya que ell tornará tamé

encara que se mos minjo les olives
y que alguns caiguen a les rateres
respetem tots al nostre tort
alegremos de que marcho ben gort

Ratera , rateres, trampas, trampas, muixóns, pájaros


la oroneta y lo tort s'han vist pel camí
y lo tort una cosa li ha vullgut dí
a vore quina terra te trobarás
que pugues viure allí aon anirás

los mes interessats som la gen
a vore si ya mos mentalisem
ojalá als nostres fills haigam dixat
la terra igual que l'ham heredat

será señal de normalidat
de que per fi mos ham mentalisat
perque ploure segú que plourá
y al monte la vida rebrotará.

Lo cant de la perdiu

Algún comentari, com este de un mussol :

Se troven un tort y una orineta, ella ve y ell  marche.
Ella li diu, ah tontos, ne veniu mols y ne marcheu pocs.
Ell li conteste, ah putes, ne veniu poques y ne marcheu moltes.



LO TORT Y LA ORONETA

Lo divendres el lo milló día
pa que tos faiga una poesía
este es lo meu regalo
espero que tos agrado.

Oroneta , oreneta, golondrina, chapurriau

Tordo, tort, tord, pájaro, muixó, se minje les olives


Juan Carlos Abella , rabosí

" LO TORT Y LA ORONETA"

Fa tan temps que no plou
que lo monte de sed ne te prou
yo en humildat me pregunto
si tenim que vore en este asunto

acás fem coses que fallem
les fem mal y no u sabem
este món es pa sempre, esta clá
y mai mos s'ha de olvidá

no se com les ameles han acabat
los pobres albres ben mal han quedat
les olives han segut mol menudetes
y a puestos ben arrugadetes

los sembrats no podrán naisse
y si no plou no podrán creisse
les viñes ploren de sed
anguañ de vi, ñaurá poquet

la oroneta al otoño va marchá
y no sap cuan torno qué se trobará
lo primé que fará será buscá lo seu niu
aquell que va fe lo passat estiu

y allí los seus ous pondrá
después de un tems pollets tindrá
pa criá los seus fills tindrá que patí
treballán casi sense dormí

si tots les coses fem bé
eixos pollets volarán tamé
encara que sigue un menut repte
a natros mos lliurarán d'algún insecte

a la primavera lo tort ha marchat
patín per lo món que sa dixat
no sap com u trovará l'añ que bé
ya que ell tornará tamé

encara que se mos minjo les olives
y que alguns caiguen a les rateres
respetem tots al nostre tort
alegremos de que marcho ben gort

Ratera , rateres, trampas, trampas, muixóns, pájaros


la oroneta y lo tort s'han vist pel camí
y lo tort una cosa li ha vullgut dí
a vore quina terra te trobarás
que pugues viure allí aon anirás

los mes interessats som la gen
a vore si ya mos mentalisem
ojalá als nostres fills haigam dixat
la terra igual que l'ham heredat

será señal de normalidat
de que per fi mos ham mentalisat
perque ploure segú que plourá
y al monte la vida rebrotará.

Lo cant de la perdiu

Algún comentari, com este de un mussol :

Se troven un tort y una orineta, ella ve y ell  marche.
Ella li diu, ah tontos, ne veniu mols y ne marcheu pocs.
Ell li conteste, ah putes, ne veniu poques y ne marcheu moltes.