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domingo, 30 de julio de 2023

De l' origine de nostre Vulgaire François, que les anciens appelloient Roman, & dont procede la difference de l' orthographe, & du parler.

LIVRE HUICTIESME

De l' origine de nostre Vulgaire François, que les anciens appelloient Roman, & dont procede la difference de l' orthographe, & du parler.

De l' origine de nostre Vulgaire François, que les anciens appelloient Roman, & dont procede la difference de l' orthographe, & du parler.

CHAPITRE I.

Nostre France appellee au temps passé Gaule, eut sa langue originaire qui se continua longuement en son naïf, comme toute autre. Or est-il qu' en la mutation des langues il y a deux propositions generales que l' on peut recueillir des evenemens: La premiere est un changement qui procede de nos esprits, comme ainsi soit que selon la diversité des temps, les habits, les magistrats, voire les Republiques prennent divers plis sous un mesme peuple: aussi combien qu' en un pays il n' y ait transmigration de nouvelles peuplees, toutesfois successivement en mesme ordre que toute autre chose, se changent les langues par une taisible alluvion. Et pour cette cause disoit un ancien Poëte de Rome que beaucoup de paroles renaistroient, desquelles l' usage estoit perdu: Et au contraire que quelques autres perdroient leur vogue qui avoient esté en credit.

Outre cette mutation qui se presente sans y penser, il s' en trouve une autre que quelques uns appellent corruption, lors qu' un pays estant par la force des armes subjugué, il est contraint pour complaire au victorieux d' apprendre sa langue. Et reçoit cette forme encores autre consideration, d' autant que quelquesfois le pays vaincu est tellement nettoyé des premiers habitateurs, que les nouvelles colonies y plantent du tout leurs langues. Quelquesfois aussi n' y a si universelle mutation, ains advient, ou que pour la necessité des affaires qui s' offrent en un pays vaincu avec le victorieux, ou pour luy agreer par une servitude taisible, & si ainsi me le faut dire, par une volontaire contrainte, nous apprenons avec les loix de nostre Seigneur, par un mesme moyen son langage. De celles cy quant est des langues dont nous avons cognoissance, sont la Françoise, & l' Espagnole, & lors ne se fait generale mutation, ains entons sur nostre langue ancienne la plus grande partie des mots, ou manieres de dire de l' estranger, nous les faisans par longue traite de temps propres, tout ainsi que leurs façons: Le Latin estoit la langue premiere de l' Italien: Ce neantmoins par laps de temps, le Got, le Lombard, le François, & de nostre temps l' Espagnol y ont tellement mis du leur, que vous la voyez estre composee de ces cinq: & toutesfois n' y a rien qui soit pur Latin, pur Got, pur Lombard, pur François, pur Espagnol. Et l' Anglois (que les anciens appellerent Anglosaxon) bien qu' il apportast nouveau parler au pays, où il fit sa residence, si est-ce que pour le present encores se ressent-il de grande quantité de nos mots par la domination qu' entreprist sur luy le Normand. Et qui plus est n' ayant totalement, & si ainsi je l' ose dire, de fonds en comble desraciné sa vieille langue, encores retient-il plusieurs dictions Latines, que les Romains avoient semees en la grand Bretagne, lors qu' ils y planterent leurs victoires. Ce qu' à grand peine recognoistrez vous en l' Allemant sur lequel le Romain ne sceut que bien peu enjamber: De cette mesme façon nos anciens Gaulois (comme recite nostre Langey) accreurent leur Vulgaire jusques vers les parties du Levant, où ils firent plusieurs conquestes. De maniere que cette proposition semble estre du tout necessaire, si de plusieurs particularitez nous alambiquons un universel, que selon la diversité des conquestes & remuemens de nouveaux menages, les Langues reçoivent corruption plus ou moins, selon la longueur du temps, que les conquereurs demeurent en possession du pays par eux conquis.

Ces reigles generales presupposées, qui semblent par un discours de nature estre veritables & infaillibles, nostre Gaule eut semblablement sa langue originaire, toutesfois ny plus ny moins que l' Italienne, & l' Espagnole, aussi a elle receu ses mutations, & a l' on basty un nouveau langage sur les fondemens de l' ancien. Les mots toutesfois empruntez ou des nouvelles flottes de gens estrangers, qui desbonderent dans les Gaules, ou des victorieux qui s' en impatroniserent: je dy des nouvelles flottes de gens estrangers, comme des Grecs, & Phocenses, qui prindrent terre ferme à Marseille, ainsi que plusieurs estiment. Je dy des victorieux, comme premierement des Romains, puis des François: Ainsi la langue dont nous usons aujourd'huy selon mon jugement est composée, part de l' ancienne Gauloise, part de la Latine, part de la Françoise, & si ainsi le voulez, elle a plusieurs grandes symbolisations avec la Gregeoise. Et encores le trafic & commerce que nous eusmes sous les regnes du Roy François I. & Henry II. avec l' Italien, nous apporta aussi plusieurs mots affectez de ce pays là. Tous les termes neantmoins de ces Langues estrangeres accommodez au cours de l' ancienne Gauloise. Mais sur tout est infiniement nostre Vulgaire redeuable aux Romains, voire le peut-on dire plustost Romain qu' autrement, encores qu' il retienne grande quantité de mots & du Gaulois & du François.

Et a fin que l' on ne pense que je jette cette pierre à coup perdu, jamais peuple ne fut si jaloux de l' auctorité de sa Langue, comme fut l' ancien Romain. Valere le grand au deuxiesme livre de ses histoires, parlant de la grandeur de Rome, dit que l' on peut bien recueillir combien les anciens Magistrats de cette ville avoient eu la Majesté du peuple, & de l' Empire en recommandation, de tant qu' entre toutes les coustumes tres-religieusement par eux observees ils avoient avec une perseverance infinie accoustumé de ne respondre aux Ambassadeurs de la Grece qu' en Latin, & les contraignoient mesmement de parler Latin à eux par truchemens, & non seulement dans la ville de Rome, mais aussi au milieu de la Grece & de l' Asie, jaçoit que d' ailleurs entre tous les peuples la Langue Grecque eut grand credit. Et faisoient cela (dit Valere) a fin que l' honneur de la langue Latine s' espandist par tout l' Univers. Plutarque en la vie de Caton, dit que luy passant par Athenes, ores qu' il sçeust parler le Grec, si voulut-il haranguer aux Atheniens en Latin, se faisant entendre par son truchement. Suetone raconte que Tibere portoit tel respect à sa Langue, que voulant user en plain Senat du mot de Monopole, qui estoit emprunté du Grec, ce fut avecque une certaine preface, demandant congé de ce faire: & luy mesme une autresfois fit effacer d' un Decret du Senat le mot d' Embleme, comme estant mandié d' une autre Langue que de la Latine, enjoignant tres-estroitement que si l' on ne pouvoit trouver diction propre qui peust representer celle-là en Latin, pour le moins que l' on en usast par un contour de langage: En cas semblable Claudius l' un des successeurs de Tybere fit non seulement razer de la matrice des Juges un personnage d' honneur, mais qui plus est luy osta le nom & tiltre de Citoyen de Rome: parce que combien qu' il sçeust fort bien parler Grec, toutesfois il estoit ignorant de la Langue Latine. De cette mesme opinion vint aussi que les Romains ayans vaincu quelques Provinces, ils y establissoient Preteurs, Presidens, ou Proconsuls annuels, qui administroient la Justice en Latin. Bref sainct Augustin au 19. livre de la Cité de Dieu nous rend tres-asseurez de ce discours, quand il dit au chap. 7. Opera data est ut imperiosa civitas non solum iugum, verum etiam Linguam suam domitis gentibus imponeret. Qui est à dire, on besongna de telle façon, que cette superbe ville non seulement ne se contenta d' asservir, mais aussi voulut espandre sa langue par toutes les nations subjuguees. Cela fut cause que les Gaulois sujects à cest Empire s' adonnerent, qui plus, qui moins, à parler, & entendre la Langue Latine, tant pour se rendre obeïssans, que pour entendre leur bon droit. Et à tant emprunterent des Romains une grande partie de leurs mots, & trouverez és endroicts ausquels le Romain establit plus longuement son Empire (comme en un pays de Provence & contrees circonvoisines) le langage approcher beaucoup plus de celuy de Rome. Ainsi s' eschangea nostre vieille Langue Gauloise en un Vulgaire Romain, tellement que là où nos vieux Gaulois avoient leur propre langage que l' on appelloit Walon, ceux qui leur succederent appellerent le langage plus moderne, Roman: parce qu' il sembloit avoir pris son origine des mots Romains, que l' on avoit, ou adoptez, ou naturalisez en ce pays avec l' ancienne Grammaire Gauloise. Vous commencerez de recognoistre cela dés le temps de Sidonius Apollinaris Evesque de Clermont, lequel au troisiesme de ses lettres congratuloit à Hecdice Gentil-homme Auvergnac que la Noblesse d' Auvergne contemnoit le langage Gaulois pour s' addonner à un autre beaucoup plus exquis: c' estoit vraysemblablement le Romain que nous affectasmes de telle façon, que quelquesuns parlans de nostre pays, l' appelloient quelquesfois Romanie, & nous pareillement Romains. Au deuxiesme Concil de Tours, Ne quis Britannum, aut Romanum in Armorico sine Metropolitanorum comprovincialium voluntate, aut litteris Episcoporum ordinare praesumat: Auquel passage le mot de Romanus est pris pour François, ou Gaulois demeurant en la Bretagne. Luithprand en son premier livre parlant de Guy Comte de Spolete, & Berenger Comte de Fourjule, qui d' une esperance affamee dés le vivant de Charles le Chauve Empereur, partageoient ses Provinces entr'eux, dit que Berenger se donnoit pour son lot l' Italie, & Guy Franciam, quam Romanam vocat. Au supplément de Rheginon, où il est parlé de Louys d' Outremer, qui estoit en Angleterre pendant la prison de Charles le Simple son Pere. Interim Ludovicus, Rex Galliae Romanae filius Caroli, &c. Et quand vous voyez au trente-septiesme tiltre de la Loy Salique deux articles portans, Si Romanus Francum ligaverit sine caussa MCC. den. qui faciunt solidos XXX. culpabilis iudicetur. Si verò Francus Romanum ligaverit sine caussa DC. den. qui faciunt solidos XV. culpabilis iudicetur. Sous ce mot de Romanus, on entend parler du Gaulois. De là vint aussi qu' on appella Roman nostre nouveau langage. Vray que pource qu' il estoit corrompu du vray Romain, je trouve un passage où on l' appelle Rustique Roman. Au Concil tenu en la ville d' Arles l' an 851. article dix-septiesme l' on commande aux Ecclesiastics de faire des Homilies contenans toutes instructions qui appartenoient à l' edification de nostre Foy. Et easdem Homilias quisque transferre studeat in Rusticam Romanam, aut Theodoscam, quò facilius cuncti poßint intelligere quae dicuntur. C' estoit qu' il vouloit qu' on translatast ces Homilies en la langue Françoise, ou Germanique, que les Italiens appellent encores aujourd'huy Tudesque: par ce que nous commandions lors à l' Allemagne, ainsi qu' à la France. Depuis par un long succés de temps parler Roman n' estoit autre chose que ce que nous disons parler François. J' ay veu une vieille traduction qu' une Damoiselle fit des Fables d' Esope, portant ces vers:

Au finement de cest escrit 

Qu' en Romans ay tourné, & dit, 

Me nommeray par remembrance, 

Marie ay nom, si suis de France, 

Per l' amour le Comte Guillaume,

Le plus vaillant de ce Royaume, 

M' entremis de ce livre faire, 

Et de l' Anglois en Roman traire. 

Isope appelle-l'on cil livre, 

Qu' on translata, & fit escrire, 

De Griu en Latin le tourna, 

Et li Roy Auvert qui l' ama 

Le translata puis en Anglois, 

Et je l' ay tourné en François.

Auquel lieu vous voyez que cette Damoiselle use du mot de Roman, & François indifferemment pour une mesme signification. Chose qui estoit encores en usage du temps de Charles le Quint, sous lequel frere Guillaume de Nangy, ayant traduit en François l' Histoire de France, qu' il avoit composee en Latin, dit ainsi sur le commencement de son œuvre. Je frere Guillaume de Nangy ay translaté de Latin en Roman à la requeste des bonnes gens ce que j' avois autresfois fait en Latin, & comme ainsi soit que le Roman fut le langage Courtisan de France, tous ceux qui s' amusoient d' escrire les faicts heroïques de nos Chevaliers, premierement en Vers, puis en Prose, appellerent leurs œuvres Romans, & non seulement ceux-là, mais aussi presque tous autres, comme nous voyons le Roman de la Roze, où il n' est discouru que de l' Amour, & de la Philosophie. Cela apporta entre nous une distinction de deux langages, l' un comme j' ay dit, appellé Roman, & l' autre Walon, qui approchoit plus pres de la naïveté du vieux Gaulois; distinction qui s' est transmise jusques à nous: car aux pays bas ils se disent parler le Walon, & que nous parlons le Roman.

Or advient-il ordinairement que nos langages tant en particulier comme en general, accompagnent la disposition de nos esprits: car si vous vous arrestez au particulier, mal-aisément trouverez-vous un homme brusque en ses mœurs, qui n' ait la parole de mesme, & peu de personnes tardives, & Saturniennes, qui n' ayent aussi un langage morne, & lent. Le general va de mesme: Ainsi voyez-vous entre nous autres François, le Normand assez advisé en ses affaires trainer quelque peu sa parole, au contraire le Gascon escarbillat par dessus tous, parler d' une promptitude de langue, nom commune à l' Angevin & Manceau, de quelque peu, ains de beaucoup moins eschauffez en leurs affaires. & l' Espagnol haut à la main produit un Vulgaire superbe & plain de piaffe. L' Allemant esloigné du luxe parle un langage fort rude. Et lors que les Italiens degenerans de l' ancienne force du Romain, firent plus profession de la delicatesse que de la vertu, aussi formerent-ils peu à peu de ce langage masle Romain, un Vulgaire tout effeminé & molasse. Parce que presque tous leurs mots se terminent és cinq voyelles, & d' avantage voulurent racler la rencontre de deux consonantes qui estoient trop rudes à leurs aureilles delicates, de ces mots de optimus, maximus, factus, firent uns ottimo, maßimo, fatto: ainsi en prit-il à nos Gaulois, non pas quant à la delicatesse de laquelle ils furent tousjours esloignez, mais eschangeans leur langue Walonne en la Romaine, comme ceux qui avoient l' esprit plus brusque & prompt que les Romains, & par consequent le langage vray-semblablement plus court: aussi transplantans la langue Romaine chez eux, ils accourcirent les paroles de ces mots, CorpusTempusAsperum, & autres semblables dont ils firent, Corps, Temps, & Aspre, avec une prononciation (comme il est à croire) de toutes les lettres. Or que l' ancien Gaulois eust un langage court nous l' apprenons, entr'autres, de Diodore, & de cette mesme brieueté (briefveté) de langage prit son origine & essence entre nous l' E feminin incognu à toutes autres nations: lettre qui est moitoyenne entre la voyelle & la consonante prononcee trop affectément en la fin d' une diction. Car elle n' est plaine voyelle en la fin d' un vers où les deux syllabes ne sont comptees que pour une, & qui prononcera à la fin d' un mot le T, ou S, trop affectément, il tombera fort aisément sans y penser en l' affectation d' un E, feminin: Et pour autant que nos Gaulois apprenoient malaisément de Latin comme une langue non accordante avec la leur, de ces mots, Scribere, Schola, Stabiliter, Species, & autres qui de soy estoient de difficile prononciation, pour la rencontre des deux consonantes, a fin de se la rendre facile, ils dirent, Escripre, Escole, Establir, Espece, en la mesme façon que nous voyons encore le Gascon, & Auvergnac pour Schola, & Stephanus dire Eschola, & Estephanus: Ainsi s' estudiant le Gaulois de parler au moins mal qu' il luy estoit possible son Roman, d' un multum, il façonna un moult, d' un ultra, un oultreLupusLoupdulcis, douls, comme nous voyons l' Escossois voulant representer nostre langue par un escorche, ou pour mieux dire par un Escoce François, pour Madame, dire Moudam. Enquoy il n' est pas encore hors de propos, ny impertinent de remarquer en passant que l' v, ainsi que nous le prononçons maintenant en François, nous est du tout propre, & pareillement venant de l' ancien estoc des Gaulois, comme ne se trouvant nation en tout le Ponant qui le prononce de telle façon que nous: Tous les autres, je veux dire, l' Allemant, l' Italien, l' Espagnol, l' Anglois, l' Escosssois, le Polonois, le prononçans en forme de la diphthongue Grecque *gr, le tout en la mesme maniere que les Latins mesmes en userent sur le declin de leur Empire, encores que je sçache bien que quelques-uns se rendent d' advis contraire. Par ainsi nos anciens Gaulois empruntans, comme j' ay dit, du Romain leurs paroles, & les naturalisans entre eux selon la commodité de leurs esprits & de leur Langue, les redigeoient vray-semblablement par escrit comme ils les prononçoient, toutesfois comme toutes choses s' amendent, voyant le monde par un jugement plus delicat tels mots proferez avec toutes leurs lettres estre un peu trop rudes au son des aureilles, on reforma au long aller cette grossiere façon de parler en une plus douce, & au lieu d' Escripre, Eschole, Establir, Temps, Corps, Aspre, douls, outre, mout, Loup, avec prononciation de chaque lettre, & element, l' on s' accoustuma de dire, école, etablir, Tans, Cors, âpre, doux, outre, mout, Lou: vray que tousjours est demeuré l' ancien son en ces mots Espece, & Esperer, mais peut estre que quelque jour viendront-ils au rang des autres, aussi bien que de nostre temps ce mot d' honneste (auquel en ma jeunesse j' ay veu prononcer la lettre de S,) s' est maintenant tourné en un E, fort long. Ainsi se changea cette aspreté qui resultoit du concours & heurt des consonantes, toutesfois parce que l' escriture n' offençoit point les aureilles, elle demeura tousjours en son entier, prenant la prononciation autre ply: & delà à mon jugement voyons nous l' escriture ne se rapporter à la prononciation. Chose qui a excité grandement quelques notables esprits du commencement du regne du Roy Henry II. Car comme ainsi soit que le temps eust lors produit une pepiniere de braves Poëtes, aussi chacun diversement prit cette querelle en main, les aucuns estans pour le party qu' il falloit du tout accorder l' escriture au parler, s' y rendans mesmement extremes. Les autres nageans entre deux eaux, voulurent apporter quelque mediocrité entre les deux extremitez. Ce nonobstant apres plusieurs tracassemens, en fin encores est on retourné à nostre vieille coustume, fors que de quelques paroles on en a osté les consonantes trop esloignees de la prononciation, comme la lettre de P, des mots de Temps, Corps, & Escripre, ayant en cecy pratiqué ce que Ciceron disoit en son Orateur, qu' il avoit laissé l' usage de parler au peuple, & s' en estoit reservé la science. Question certes qui n' est pas à negliger, & sur laquelle je me donnay carriere en une Epistre que j' escrivois à feu Monsieur Ramus, qui est au second livre de mes Lettres. Quintilian au chap. 13. du second livre de ses Institutions Oratoires parlant des anciens Romains. Peut-estre (dit-il) parloient-ils, tout ainsi comme ils escrivoient. Qui monstre que de son temps, on en usoit autrement. Maintenant il me suffit d' avoir discouru dont est provenuë la diversité qui se trouve en nostre langue entre le Parler & l' Orthographe.

martes, 10 de agosto de 2021

vita christi en romanç, Isabel de Villena

Açi comença hun vita christi en romanç per que los simples e ignorants puguen saber e contemplar la vida e mort del nostre redemptor e senyor Jesus amador nostre. al qual sia donada gloria e honor de totes les obres nostres com a faedor e ordenador de aquelles.


No está la opsió de publicá en valensiá, llengua valensiana, a Amazon.

  • ASIN ‏ : ‎ B098WDBDWZ
  • Tapa blanda ‏ : ‎ 664 pàgines
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8533393508
  • Peso del producto ‏ : ‎ 1.09 kg
  • Dimensiones ‏ : ‎ 15.24 x 3.81 x 22.86 cm


Kempis  Vita Christi POR Sor Ysabel  DE Villena Letra Gótica. Libro *Rarísimo Impreso *año (en lugar de virgulilla ñ hay ^ circunflejo desplazado a la derecha) 1497. Incunables 1973 (BNE)
 
Vita Christi de la Reuerent Abb´adl´atínta. (la t está damún de la radera a. pareix un muixó. (Abbadessa de la Trinitat)




Vita Christi, final


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viernes, 9 de julio de 2021

Publicat a Amazon, Vita Christi, Isabel de Villena

Açi comença hun vita christi en romanç per que los simples e ignorants puguen saber e contemplar la vida e mort del nostre redemptor e senyor Jesus amador nostre. al qual sia donada gloria e honor de totes les obres nostres com a faedor e ordenador de aquelles.

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Vita Christi, final

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miércoles, 26 de agosto de 2020

Cataluña como sinónimo de mentira, Juan García Sentandreu

En su artículo: “Cataluña como sinónimo de mentiraJuan García Sentandreu, Vox Valencia, escritor y jurista, escribe y aporta los siguientes datos y documentación:

El Reino de Valencia es 900 años LATINO y 530 años MUSULMÁN. De ahí que la Lengua Valenciana tenga la mayor parte de su base idiomática en el latín de los conquistadores romanos (900 años) y una gran y rica aportación árabe (530 años).
Los condados “catalanes” fueron 900 años LATINOS; 84 años MUSULMANES y 450 FRANCESES. Lo que nos lleva indefectiblemente a concluir que sobre la misma base latina que el resto de lenguas romances europeas, el catalán carecía de la aportación árabe de la que goza el valenciano y, por el contrario, tiene durante casi 5 siglos (450 años) la aportación occitano-provenzal francesa. Esta es la razón de que en Cataluña utilicen tantos términos franceses como el “gairebé”, “mercí” o “merces”, “donç”, “si us plau”, o “petit” todos importados del provenzal fruto de su dependencia y vasallaje a la corona francesa durante casi 5 siglos.
Mientras Valencia ha sido una provincia hispanorromana y un Reino hispano-árabe, y posteriormente un Reino perteneciente a la Corona de Aragón y a la Corona Española, las tierras catalanas fueron parte de una provincia hispanorromana (hasta el 801), francesa (hasta el 1258), aragonesa y española desde 1258 hasta hoy. NUNCA HAN SIDO UNA NACIÓN NI HAN GOZADO DE SOBERANÍA PORQUE NO HAN TENIDO UN REY NI HAN SIDO UN REINO. (Sí que han tenido rey, francés o aragonés; Reino nunca ha sido, sino Principat de Cathalunya, Catalunya)
LA MENTIRA EN SU DIMENSIÓN LINGÜÍSTICA.
LA GRAN MENTIRA DE QUE EL VALENCIANO PROVIENE DEL CATALÁN.
El nacionalismo catalán erige su supuesta nación en otra gran mentira: el carácter histórico y original de la lengua catalana. La lengua catalana impuesta por el nacionalismo catalanista desde el pasado siglo XX es un producto de laboratorio sobre la base de un barceloní, que tiene su origen en el provenzal francés o lemosín y que carece absolutamente de literatura histórica.

antigua lengua catalana según Bofarull (occitano y valenciano mezclado)
Una de las definiciones más certeras, y que me imagino son candidatas a ser manipuladas, es esta verdadera confesión –no de culpabilidad, sino de realidad- cuando la Wikipedia nos dice algo que he sostenido siempre y que tanto desagrada leer al catalanismo-, y es que la lengua catalana no existió como tal hasta el siglo XV (dos siglos después de la Conquista de Valencia) y como una variedad dialectal con muy escaso valor, y con una cierta relevancia hasta el siglo XIX con su “Renaixença”. Dice la enciclopedia que “La literatura en catalán vio sus primeras grandes obras antes en prosa que en verso. Esto se debió a que los poetas cultos, hasta el siglo XV, preferían utilizar el provenzal literario en vez de la variedad autóctona, como en el caso de Alfonso II (el Trovador). Cabe destacar, sin embargo, que existían pocas diferencias entre la lengua catalana y las diversas variedades occitanas (provenzal, languedociano, lemosín, gascón...), muchas menos en la Edad Media, ya que durante esa época y en siglos posteriores se consideraban la misma lengua”.

provenzal, languedociano, lemosín, gascón, etc


Por si la cosa no está clara, añado la cita del filólogo y lingüista catalán Antoni Badía Margarit, rector de la Universidad de Barcelona, que en su Gramática Histórica Catalana (1952) sostiene que “no es el catalán una lengua románica que siempre haya estado entre las lenguas con personalidad propia: todo lo contrario, era considerado como una variedad dialectal de la lengua provenzal, y sólo desde hace relativamente poco ha merecido la categoría de lengua neolatina independiente”. Ref. Antoni Badía Margarit. Gramática Histórica Catalana (1.952). Por si fuera poco, traigo a colación, también, la cita del insigne historiador y humanista, Menéndez Pelayo que de manera tajante afirma que “hasta muy entrado el siglo XV, en Cataluña los versos se componían en Provenzal”, lo que confirma tanto la versión de la enciclopedia como la de Badía Margarit.
Y en el mismo sentido la del filólogo e hispanista francés Alfred Morel-Fatio cuando sostiene que “el catalán es una mera variante de Provenzal porque los habitantes de Septimania y los de la Marca Hispánica (hoy Cataluña) hablaban la misma lengua Provenzal” (Études sur l'Espagne (3 vols., 1888-1904; segunda edición de los volúmenes I y II, 1895 y 1906).
Y también el Filólogo suizo-alemán Meyer-Lübke que de manera incontrovertible sostiene que “el catalán..., que no es más que un dialecto del Provenzal” (Grammaire des Langues Romanes". Paris, 1890. pág.13).
Finalmente, y como colofón y rúbrica de lo dicho, el patriarca de la Romanística y creador de la Gramática Comparada, el filólogo alemán Friedrich Christian Díez (15 marzo 1794-29 mayo 1876), confirma la dependencia dialectal del romance hablado en los condados catalanes” bajo influencia francesa: “el Provenzal se extiende particularmente en Cataluña” ("Grammaire des Langues Romanes”. Paris. 1874. p.3) “Alvernés, gascón, provenzal, lenguadociano son dialectos romances”.
Así pues, en el siglo XV, mientras los condados franco-catalanes tenían una incipiente y escasa literatura en provenzal - como dice la enciclopedia digital y los eruditos reseñados - y toda su legislación estaba en latín, el Reino de Valencia no sólo gozaba ya de dos siglos de leyes en valenciano sino que su literatura entraba en el gran siglo de Oro de la Lengua Valenciana y nuestros autores, Ausiàs March, Joanot Martorell, Jaume Roig, Roig de Corella, Marti de Viciana, Isabel de Villena, Bonifacio y Vicente Ferrer, todos ellos valencianos, manifestaban sin excepción que el idioma en que escribían sus obras en pleno siglo XV no era otro que la “Lengua Valenciana”.
CONCLUSIÓN, Así las cosas, volvemos siempre a la pregunta del principio: Unos condados fronterizos que durante 500 años pertenecieron a Francia (801-1258), que toda su legislación estaba en latín y que hablaban un galo-romance como el provenzal (tal como dicen los más prestigiosos filólogos e historiadores) al menos hasta 2 siglos después de la conquista de Valencia, ¿cómo van a traer a Valencia y a enseñar a hablar a todo un reino que les multiplicaba en todos los aspectos?
Y concretamente en la ciudad de Valencia que por aquel entonces tenía 30.000 habitantes según el estudio de la paleo-historiadora Amparo Cabanes, ¿eso lo hicieron 600 soldados o colonos iletrados de los condados franco-catalanes que reclutó Jaime I para su ejército conquistador y se asentaron en nuestra ciudad, según consta en el “llibre dels avehinaments” y en el "llibre del Repartiment"? repartimiento-de-valencia

Y si así fuera, ¿con qué prodigioso método enseñaron a hablar como para que el Rey Conquistador nos diera inmediatamente nuestra legislación foral -Els Furs- en romance valenciano, y obligara a jueces y médicos a dar sentencias y recetas “en lengua llana” para que los valencianos lo entendiéramos? "Los jutges en romanç diguen les sentencies...", "Metges axi fisichs com cirurgians les receptes que ditaran hajen a dictar en romanç declarant lo nom de les herbes en lur nom comu, e vulgar".
La teoría catalanista de la colonización del Reino de Valencia hace aguas por todos lados. Pero el esencialismo integrista de su nacionalismo irracional les ciega de tal manera que no admiten estos datos y pruebas científicas que desmontan definitivamente la gran mentira catalanista.
EL REINO MORO DE VALENCIA HABLABA VALENCIANO 300 AÑOS ANTES DE LA CONQUISTA DE JAIME I.
En el año 2002 publiqué el libro 'Breve historia de Valencia, Didáctica elemental para amar y defender en Valencia (Juan García Sentandreu, ediciones Fundacio Nuevo Valencianismo, 2002). En su primera parte: “Historia de la Lengua Valenciana”, y en su capítulo cuarto, hablo de la Valencia mozárabe en la que los cristianos que vivían bajo el dominio musulmán (mozárabes) hablaban desde el siglo IX, un latín vulgar arabizado en el nombre de 'romanç valenciá', la lengua que se encontraría Jaime I cuando conquista el Reino de Valencia en 1238.
Son diversos los testigos, los documentos, que manifiestan la existencia de los mozárabes y de la lengua de los mozárabes a lo largo del periodo de dominación islámica. He ampliado esta información en sus fuentes y citas bibliográficas para los que tengan interés en su estudio.
1.- El arabista, lexicógrafo e historiador Francisco Javier Simonet y Baca, por ejemplo, relata de los mozárabes que “dando gallarda muestra de la capacidad, su ingenio y aplicación, y acomodándose a las difíciles circunstancias de su largo cautiverio, cultivaron ambas lenguas y literaturas sobresaliendo, así, en el árabe como en la hispano-latina, pero sin olvidar la suya propia”. Y añade: “Los mozárabes conservaron perpetuamente el conocimiento de la lengua latina, al menos como lengua sabia. Ocurre la importante cuestión de que la lengua vulgar usada comúnmente por aquel pueblo, pues ni el árabe era hablado generalmente por los mozárabes, como algunos han supuesto, ni el antiguo latín se hablaba ya por los antiguos españoles, llevando algunos siglos de decadencia y descomposición en el uso familiar y corriente. Nosotros creemos que los mozárabes, hablaban un dialecto vulgar formado por el antiguo latín y otros elementos filológicos acumulados en el transcurso de los siglos en toda la península, siendo muy parecido al romance de hoy”.
2.- Dr. En Filosofía y Letras, el Catedrático de la Universidad Complutense de Madrid, Manuel Mourelle de Lema, abunda en esta cuestión cuando dice que “en la Lengua Valenciana se encuentran vivos muchos vocablos procedentes del árabe… Hibridación y seudomorfosis son fenómenos lingüísticos resultantes de una larga convivencia de dos culturas: la ibero-latina valenciana y la árabe”. Mourelle de Lema entiende por tanto que “no se puede minimizar el valor de las jarchas valencianas para probar la existencia de un romance en Valencia antes del siglo XI… No es erróneo, sino muy científico e incontrovertible, suponer una tradición de canciones eróticas en romance en tiempos anteriores al que vivieron los citados poetas els musulmanes en lo que sería Reino de Valencia. Incluso podría pensarse en su existencia en los siglos IX y X”.
3.- El profesor Gómez Bayarri, licenciado en Filosofía y Letras y Doctor en Historia por la Universidad de Zaragoza, acota que “el romance idioma madre debió de constituir el vehículo de expresión de la vida cotidiana familiar y lazo de comunicación de la vida sentimental. Así lo atestiguan las canciones de amor, amplio repertorio, llenas de amable dulzura…”.
4.- La escritora y experta arabista, Teresa Garulo, profesora del Departamento de estudios Árabes e Islámicos de la Universidad Complutense de Madrid que escribe que “Los viajes a Oriente se convierten en el vehículo transmisor de la cultura árabe, los hombres cultos van a las grandes metrópolis, deseosos de perfeccionar su cultura y, al regresar, llevan las novedades de Bagdad, toda la poesía de los modernos y más tarde de los neoclásicos, que son los que ejercen una influencia viva, directa y eficaz de los poetas hispanoárabes”. Y continúa. “A principios del siglo X, Muqqadam de Cabra crea la “moaxaja”, producto típicamente hispano-árabe, caracterizado por la estructura estrófica, desconocida en la poesía árabe, y por la adición de un final en romance: la jarcha”.
“Sólo en Valencia se mantiene la tradición cultural anterior a los almorávides, y con Ibn Jafaya (m. 1138) y su sobrino Ibn azZaqqaq (m. 1134) se crea la escuela de poetas paisajistas que todavía supieron reanimar el andamiaje de la “casida” y renovar el “cabnal” de las metáforas”, escribe Teresa Garulo.
La poesía árabe del final de la dominación islámica es una poesía popular. Los poemas reciben el nombre de “moaxaha” o “moaxaja”, rematadas por una jarcha. La moaxaha consta de seis partes rimadas entre sí y otras cinco partes que no tienen rima común. La jarcha o harja final es la salida, el remate y, por lo general, está redactada en romance. Las jarchas son cánticos de amigo, de amor, de cariño, puestas en boca de quien añora a la persona amada. Y son propias de la comunidad mozárabe cristiana. Pero las hay también escritas en árabe, incluso en hebreo, lengua que hablaba la comunidad judía.
5.- El Catedrático de Historia, Leopoldo Peñarroja, señala que las jarchas (harges) “se convierten en síntoma y en cristal a través del cual es posible penetrar en la interioridad de la civilización románica de Al Andalus, por su conexión o pertenencia a una primitiva lírica románica”. Para Peñarroja, “las jarchas anuncian, consecuentemente, la permanencia de un mundo cultural hispa-románico distinto, a pesar de que viene íntimamente de la cultura arábiga implantada en el siglo VIII. Hoy no cabe la menor duda de que en el trasmundo de las jarchas valencianas hay una literatura preexistente y popular”.
6.- El arabista Emilio García Gómez, presidente de la Academia de la Historia y miembro de la Real Academia Española de la Lengua, hace "la observación de que la métrica de les moaxahes y de los zejels no siguen la métrica arábica, sino la métrica silábica latina, la románica, que pervivió durante todo el período de arabización".
7.- El catedrático de lengua, literatura y filología, Dámaso Alonso Fernández de las Redondas, después de estudiar una veintena de “muwxxaha” se encontró a Samuel Stern, profesor universitario, en una sinagoga de Jerusalén, que le confirmó que “musulmanes, judíos y mozárabes utilizaban un romance vernáculo, con unos caracteres estructurales que eran similares a los del valenciano primitivo. Este romance vernáculo gozaba, además, de plena vitalidad a la hora de la reconquista y tenía límites definidos”.
8.- El filólogo, medievalista e historiador, Ramón Menéndez Pidal, cuenta que Mío Cid, Rodrigo Díaz de Vivar, al conquistar la ciudad de Valencia en 1090, encargó la vigilancia y defensa de la ciudad a los mozárabes que había dentro “porque fueron criados con los moros y hablaban como ellos y sabían sus maneras y costumbres”.
9.- Es más, el medievalista y Catedrático de Historia Antonio Ubieto Arteta afirma que “los musulmanes que nos invadieron y colonizaron no fueron nunca superiores en número a los naturales de Valencia, a los cuales, además, respetaron, y recuerda que la Sura II del Corán obliga a los árabes a proteger a los cristianos y a sus iglesias”.
Está más que demostrado que no es verdad lo que sostienen los catalanistas de que cuando llegó Jaime I no encontró aquí ningún mozárabe y que, por lo tanto, no se hablaba el romance, el latín antiguo de los romanos, lo que hablaban los valencianos, dicen los catalanistas, es el catalán de los pocos “catalanes” que iban con Jaime I en la conquista de Valencia.
10.- El catedrático de Estudios Hispánicos Al Andalus de la Universitat de El Cairo, Hussein Mones, en su libro “Andalusia, Algarbia and Al Sharky”, cuenta que “a la llegada de Jaume I a Valencia en 1238, había aquí, en todo el territorio del Reino Moro de Valencia, 120.000 musulmanes, 65.000 cristianos (mozárabes) y 2.000 judíos”.
Según Mones, y así lo recoge en su libro, al rendirse el rey Zayán a Jaime I y darle las llaves de las puertas de la ciudad, le dijo: “En la ciudad de Valencia conviven musulmanes, gente noble de mi pueblo, junto a cristianos y judíos. Espero que sepa gobernarlos para que continúen viviendo con la misma armonía y para que trabajen esta noble tierra conjuntamente. Aquí, durante mi reinado salían procesiones de la Semana Santa y los cristianos profesaban su religión con toda libertad, ya que nuestro Corán reconoce a Cristo y a la Virgen María. Espero que Vd. conceda el mismo trato a los musulmanes de Valencia”.
F. J. Simonet, del que ya hemos hablado al principio, en referencia a esto, escribe que “los mozárabes nunca llegaron a olvidar, ni en el uso vulgar ni en el literario, el idioma latino e hispano-latino recibido de sus ascendientes, su idioma religioso y nacional”.
11.- El escritor, historiador y epigrafista, Aureliano Fernández Guerra, asegura que “los mozárabes fueron guardadores fidelísimos de la lengua romance, de la poesía y de las costumbres de sus antepasados”.
12.- El filólogo Joan Costa corona esta grupo de pruebas y argumentos de forma contundente y esclarecedora cuando escribe: “Si hoy en Valencia, después de 400 años de cultura castellana, de documentación oficial en castellano, de escuela y liturgia en castellano, de medios de comunicación en castellano, la gente, sobre todo en los pueblos, continúa hablando la lengua valenciana, aunque todos conozcan el castellano y la inmensa mayoría escribe siempre en castellano, ¿Por qué debería de ser diferente en la lengua valenciana? ¿Por qué los valencianos musulmanes, en continuo contacto con los cristianos de los reinos fronterizos, deberían de perder su romance?”.
13.- El filólogo romanista y etimólogo alemán, Harri Meier, citado por Peñarroja, tiene también una frase aplastante en esta polémica: “Nunca, en ningún lugar, ha sucedido el simple trasplante de un idioma a otro pueblo o población.
14.- Para al filólogo y miembro de la Real Academia Española de la Lengua, Luis Fullana Mira, “solo el substrato mozárabe configuró la individualidad lingüística de Valencia”.
Idea que amplia Gómez Bayarri al decir que el romance “constituyó el estrato fundamental en la configuración de la Lengua Valenciana, hecho que pronto se plasmó va en la singularizada conciencia idiomática medieval valenciana, y así quedó constatado en documentos jurídicos, literarios y notariales que dan imagen a su particular onomástica”.

Cataluña como sinónimo de mentira, Juan García Sentandreu

En su artículo: “Cataluña como sinónimo de mentiraJuan García Sentandreu, Vox Valencia, escritor y jurista, escribe y aporta los siguientes datos y documentación:

El Reino de Valencia es 900 años LATINO y 530 años MUSULMÁN. De ahí que la Lengua Valenciana tenga la mayor parte de su base idiomática en el latín de los conquistadores romanos (900 años) y una gran y rica aportación árabe (530 años).
Los condados “catalanes” fueron 900 años LATINOS; 84 años MUSULMANES y 450 FRANCESES. Lo que nos lleva indefectiblemente a concluir que sobre la misma base latina que el resto de lenguas romances europeas, el catalán carecía de la aportación árabe de la que goza el valenciano y, por el contrario, tiene durante casi 5 siglos (450 años) la aportación occitano-provenzal francesa. Esta es la razón de que en Cataluña utilicen tantos términos franceses como el “gairebé”, “mercí” o “merces”, “donç”, “si us plau”, o “petit” todos importados del provenzal fruto de su dependencia y vasallaje a la corona francesa durante casi 5 siglos.
Mientras Valencia ha sido una provincia hispanorromana y un Reino hispano-árabe, y posteriormente un Reino perteneciente a la Corona de Aragón y a la Corona Española, las tierras catalanas fueron parte de una provincia hispanorromana (hasta el 801), francesa (hasta el 1258), aragonesa y española desde 1258 hasta hoy. NUNCA HAN SIDO UNA NACIÓN NI HAN GOZADO DE SOBERANÍA PORQUE NO HAN TENIDO UN REY NI HAN SIDO UN REINO. (Sí que han tenido rey, francés o aragonés; Reino nunca ha sido, sino Principat de Cathalunya, Catalunya)
LA MENTIRA EN SU DIMENSIÓN LINGÜÍSTICA.
LA GRAN MENTIRA DE QUE EL VALENCIANO PROVIENE DEL CATALÁN.
El nacionalismo catalán erige su supuesta nación en otra gran mentira: el carácter histórico y original de la lengua catalana. La lengua catalana impuesta por el nacionalismo catalanista desde el pasado siglo XX es un producto de laboratorio sobre la base de un barceloní, que tiene su origen en el provenzal francés o lemosín y que carece absolutamente de literatura histórica.

antigua lengua catalana según Bofarull (occitano y valenciano mezclado)
Una de las definiciones más certeras, y que me imagino son candidatas a ser manipuladas, es esta verdadera confesión –no de culpabilidad, sino de realidad- cuando la Wikipedia nos dice algo que he sostenido siempre y que tanto desagrada leer al catalanismo-, y es que la lengua catalana no existió como tal hasta el siglo XV (dos siglos después de la Conquista de Valencia) y como una variedad dialectal con muy escaso valor, y con una cierta relevancia hasta el siglo XIX con su “Renaixença”. Dice la enciclopedia que “La literatura en catalán vio sus primeras grandes obras antes en prosa que en verso. Esto se debió a que los poetas cultos, hasta el siglo XV, preferían utilizar el provenzal literario en vez de la variedad autóctona, como en el caso de Alfonso II (el Trovador). Cabe destacar, sin embargo, que existían pocas diferencias entre la lengua catalana y las diversas variedades occitanas (provenzal, languedociano, lemosín, gascón...), muchas menos en la Edad Media, ya que durante esa época y en siglos posteriores se consideraban la misma lengua”.

provenzal, languedociano, lemosín, gascón, etc


Por si la cosa no está clara, añado la cita del filólogo y lingüista catalán Antoni Badía Margarit, rector de la Universidad de Barcelona, que en su Gramática Histórica Catalana (1952) sostiene que “no es el catalán una lengua románica que siempre haya estado entre las lenguas con personalidad propia: todo lo contrario, era considerado como una variedad dialectal de la lengua provenzal, y sólo desde hace relativamente poco ha merecido la categoría de lengua neolatina independiente”. Ref. Antoni Badía Margarit. Gramática Histórica Catalana (1.952). Por si fuera poco, traigo a colación, también, la cita del insigne historiador y humanista, Menéndez Pelayo que de manera tajante afirma que “hasta muy entrado el siglo XV, en Cataluña los versos se componían en Provenzal”, lo que confirma tanto la versión de la enciclopedia como la de Badía Margarit.
Y en el mismo sentido la del filólogo e hispanista francés Alfred Morel-Fatio cuando sostiene que “el catalán es una mera variante de Provenzal porque los habitantes de Septimania y los de la Marca Hispánica (hoy Cataluña) hablaban la misma lengua Provenzal” (Études sur l'Espagne (3 vols., 1888-1904; segunda edición de los volúmenes I y II, 1895 y 1906).
Y también el Filólogo suizo-alemán Meyer-Lübke que de manera incontrovertible sostiene que “el catalán..., que no es más que un dialecto del Provenzal” (Grammaire des Langues Romanes". Paris, 1890. pág.13).
Finalmente, y como colofón y rúbrica de lo dicho, el patriarca de la Romanística y creador de la Gramática Comparada, el filólogo alemán Friedrich Christian Díez (15 marzo 1794-29 mayo 1876), confirma la dependencia dialectal del romance hablado en los condados catalanes” bajo influencia francesa: “el Provenzal se extiende particularmente en Cataluña” ("Grammaire des Langues Romanes”. Paris. 1874. p.3) “Alvernés, gascón, provenzal, lenguadociano son dialectos romances”.
Así pues, en el siglo XV, mientras los condados franco-catalanes tenían una incipiente y escasa literatura en provenzal - como dice la enciclopedia digital y los eruditos reseñados - y toda su legislación estaba en latín, el Reino de Valencia no sólo gozaba ya de dos siglos de leyes en valenciano sino que su literatura entraba en el gran siglo de Oro de la Lengua Valenciana y nuestros autores, Ausiàs March, Joanot Martorell, Jaume Roig, Roig de Corella, Marti de Viciana, Isabel de Villena, Bonifacio y Vicente Ferrer, todos ellos valencianos, manifestaban sin excepción que el idioma en que escribían sus obras en pleno siglo XV no era otro que la “Lengua Valenciana”.
CONCLUSIÓN, Así las cosas, volvemos siempre a la pregunta del principio: Unos condados fronterizos que durante 500 años pertenecieron a Francia (801-1258), que toda su legislación estaba en latín y que hablaban un galo-romance como el provenzal (tal como dicen los más prestigiosos filólogos e historiadores) al menos hasta 2 siglos después de la conquista de Valencia, ¿cómo van a traer a Valencia y a enseñar a hablar a todo un reino que les multiplicaba en todos los aspectos?
Y concretamente en la ciudad de Valencia que por aquel entonces tenía 30.000 habitantes según el estudio de la paleo-historiadora Amparo Cabanes, ¿eso lo hicieron 600 soldados o colonos iletrados de los condados franco-catalanes que reclutó Jaime I para su ejército conquistador y se asentaron en nuestra ciudad, según consta en el “llibre dels avehinaments” y en el "llibre del Repartiment"? repartimiento-de-valencia

Y si así fuera, ¿con qué prodigioso método enseñaron a hablar como para que el Rey Conquistador nos diera inmediatamente nuestra legislación foral -Els Furs- en romance valenciano, y obligara a jueces y médicos a dar sentencias y recetas “en lengua llana” para que los valencianos lo entendiéramos? "Los jutges en romanç diguen les sentencies...", "Metges axi fisichs com cirurgians les receptes que ditaran hajen a dictar en romanç declarant lo nom de les herbes en lur nom comu, e vulgar".
La teoría catalanista de la colonización del Reino de Valencia hace aguas por todos lados. Pero el esencialismo integrista de su nacionalismo irracional les ciega de tal manera que no admiten estos datos y pruebas científicas que desmontan definitivamente la gran mentira catalanista.
EL REINO MORO DE VALENCIA HABLABA VALENCIANO 300 AÑOS ANTES DE LA CONQUISTA DE JAIME I.
En el año 2002 publiqué el libro 'Breve historia de Valencia, Didáctica elemental para amar y defender en Valencia (Juan García Sentandreu, ediciones Fundacio Nuevo Valencianismo, 2002). En su primera parte: “Historia de la Lengua Valenciana”, y en su capítulo cuarto, hablo de la Valencia mozárabe en la que los cristianos que vivían bajo el dominio musulmán (mozárabes) hablaban desde el siglo IX, un latín vulgar arabizado en el nombre de 'romanç valenciá', la lengua que se encontraría Jaime I cuando conquista el Reino de Valencia en 1238.
Son diversos los testigos, los documentos, que manifiestan la existencia de los mozárabes y de la lengua de los mozárabes a lo largo del periodo de dominación islámica. He ampliado esta información en sus fuentes y citas bibliográficas para los que tengan interés en su estudio.
1.- El arabista, lexicógrafo e historiador Francisco Javier Simonet y Baca, por ejemplo, relata de los mozárabes que “dando gallarda muestra de la capacidad, su ingenio y aplicación, y acomodándose a las difíciles circunstancias de su largo cautiverio, cultivaron ambas lenguas y literaturas sobresaliendo, así, en el árabe como en la hispano-latina, pero sin olvidar la suya propia”. Y añade: “Los mozárabes conservaron perpetuamente el conocimiento de la lengua latina, al menos como lengua sabia. Ocurre la importante cuestión de que la lengua vulgar usada comúnmente por aquel pueblo, pues ni el árabe era hablado generalmente por los mozárabes, como algunos han supuesto, ni el antiguo latín se hablaba ya por los antiguos españoles, llevando algunos siglos de decadencia y descomposición en el uso familiar y corriente. Nosotros creemos que los mozárabes, hablaban un dialecto vulgar formado por el antiguo latín y otros elementos filológicos acumulados en el transcurso de los siglos en toda la península, siendo muy parecido al romance de hoy”.
2.- Dr. En Filosofía y Letras, el Catedrático de la Universidad Complutense de Madrid, Manuel Mourelle de Lema, abunda en esta cuestión cuando dice que “en la Lengua Valenciana se encuentran vivos muchos vocablos procedentes del árabe… Hibridación y seudomorfosis son fenómenos lingüísticos resultantes de una larga convivencia de dos culturas: la ibero-latina valenciana y la árabe”. Mourelle de Lema entiende por tanto que “no se puede minimizar el valor de las jarchas valencianas para probar la existencia de un romance en Valencia antes del siglo XI… No es erróneo, sino muy científico e incontrovertible, suponer una tradición de canciones eróticas en romance en tiempos anteriores al que vivieron los citados poetas els musulmanes en lo que sería Reino de Valencia. Incluso podría pensarse en su existencia en los siglos IX y X”.
3.- El profesor Gómez Bayarri, licenciado en Filosofía y Letras y Doctor en Historia por la Universidad de Zaragoza, acota que “el romance idioma madre debió de constituir el vehículo de expresión de la vida cotidiana familiar y lazo de comunicación de la vida sentimental. Así lo atestiguan las canciones de amor, amplio repertorio, llenas de amable dulzura…”.
4.- La escritora y experta arabista, Teresa Garulo, profesora del Departamento de estudios Árabes e Islámicos de la Universidad Complutense de Madrid que escribe que “Los viajes a Oriente se convierten en el vehículo transmisor de la cultura árabe, los hombres cultos van a las grandes metrópolis, deseosos de perfeccionar su cultura y, al regresar, llevan las novedades de Bagdad, toda la poesía de los modernos y más tarde de los neoclásicos, que son los que ejercen una influencia viva, directa y eficaz de los poetas hispanoárabes”. Y continúa. “A principios del siglo X, Muqqadam de Cabra crea la “moaxaja”, producto típicamente hispano-árabe, caracterizado por la estructura estrófica, desconocida en la poesía árabe, y por la adición de un final en romance: la jarcha”.
“Sólo en Valencia se mantiene la tradición cultural anterior a los almorávides, y con Ibn Jafaya (m. 1138) y su sobrino Ibn azZaqqaq (m. 1134) se crea la escuela de poetas paisajistas que todavía supieron reanimar el andamiaje de la “casida” y renovar el “cabnal” de las metáforas”, escribe Teresa Garulo.
La poesía árabe del final de la dominación islámica es una poesía popular. Los poemas reciben el nombre de “moaxaha” o “moaxaja”, rematadas por una jarcha. La moaxaha consta de seis partes rimadas entre sí y otras cinco partes que no tienen rima común. La jarcha o harja final es la salida, el remate y, por lo general, está redactada en romance. Las jarchas son cánticos de amigo, de amor, de cariño, puestas en boca de quien añora a la persona amada. Y son propias de la comunidad mozárabe cristiana. Pero las hay también escritas en árabe, incluso en hebreo, lengua que hablaba la comunidad judía.
5.- El Catedrático de Historia, Leopoldo Peñarroja, señala que las jarchas (harges) “se convierten en síntoma y en cristal a través del cual es posible penetrar en la interioridad de la civilización románica de Al Andalus, por su conexión o pertenencia a una primitiva lírica románica”. Para Peñarroja, “las jarchas anuncian, consecuentemente, la permanencia de un mundo cultural hispa-románico distinto, a pesar de que viene íntimamente de la cultura arábiga implantada en el siglo VIII. Hoy no cabe la menor duda de que en el trasmundo de las jarchas valencianas hay una literatura preexistente y popular”.
6.- El arabista Emilio García Gómez, presidente de la Academia de la Historia y miembro de la Real Academia Española de la Lengua, hace "la observación de que la métrica de les moaxahes y de los zejels no siguen la métrica arábica, sino la métrica silábica latina, la románica, que pervivió durante todo el período de arabización".
7.- El catedrático de lengua, literatura y filología, Dámaso Alonso Fernández de las Redondas, después de estudiar una veintena de “muwxxaha” se encontró a Samuel Stern, profesor universitario, en una sinagoga de Jerusalén, que le confirmó que “musulmanes, judíos y mozárabes utilizaban un romance vernáculo, con unos caracteres estructurales que eran similares a los del valenciano primitivo. Este romance vernáculo gozaba, además, de plena vitalidad a la hora de la reconquista y tenía límites definidos”.
8.- El filólogo, medievalista e historiador, Ramón Menéndez Pidal, cuenta que Mío Cid, Rodrigo Díaz de Vivar, al conquistar la ciudad de Valencia en 1090, encargó la vigilancia y defensa de la ciudad a los mozárabes que había dentro “porque fueron criados con los moros y hablaban como ellos y sabían sus maneras y costumbres”.
9.- Es más, el medievalista y Catedrático de Historia Antonio Ubieto Arteta afirma que “los musulmanes que nos invadieron y colonizaron no fueron nunca superiores en número a los naturales de Valencia, a los cuales, además, respetaron, y recuerda que la Sura II del Corán obliga a los árabes a proteger a los cristianos y a sus iglesias”.
Está más que demostrado que no es verdad lo que sostienen los catalanistas de que cuando llegó Jaime I no encontró aquí ningún mozárabe y que, por lo tanto, no se hablaba el romance, el latín antiguo de los romanos, lo que hablaban los valencianos, dicen los catalanistas, es el catalán de los pocos “catalanes” que iban con Jaime I en la conquista de Valencia.
10.- El catedrático de Estudios Hispánicos Al Andalus de la Universitat de El Cairo, Hussein Mones, en su libro “Andalusia, Algarbia and Al Sharky”, cuenta que “a la llegada de Jaume I a Valencia en 1238, había aquí, en todo el territorio del Reino Moro de Valencia, 120.000 musulmanes, 65.000 cristianos (mozárabes) y 2.000 judíos”.
Según Mones, y así lo recoge en su libro, al rendirse el rey Zayán a Jaime I y darle las llaves de las puertas de la ciudad, le dijo: “En la ciudad de Valencia conviven musulmanes, gente noble de mi pueblo, junto a cristianos y judíos. Espero que sepa gobernarlos para que continúen viviendo con la misma armonía y para que trabajen esta noble tierra conjuntamente. Aquí, durante mi reinado salían procesiones de la Semana Santa y los cristianos profesaban su religión con toda libertad, ya que nuestro Corán reconoce a Cristo y a la Virgen María. Espero que Vd. conceda el mismo trato a los musulmanes de Valencia”.
F. J. Simonet, del que ya hemos hablado al principio, en referencia a esto, escribe que “los mozárabes nunca llegaron a olvidar, ni en el uso vulgar ni en el literario, el idioma latino e hispano-latino recibido de sus ascendientes, su idioma religioso y nacional”.
11.- El escritor, historiador y epigrafista, Aureliano Fernández Guerra, asegura que “los mozárabes fueron guardadores fidelísimos de la lengua romance, de la poesía y de las costumbres de sus antepasados”.
12.- El filólogo Joan Costa corona esta grupo de pruebas y argumentos de forma contundente y esclarecedora cuando escribe: “Si hoy en Valencia, después de 400 años de cultura castellana, de documentación oficial en castellano, de escuela y liturgia en castellano, de medios de comunicación en castellano, la gente, sobre todo en los pueblos, continúa hablando la lengua valenciana, aunque todos conozcan el castellano y la inmensa mayoría escribe siempre en castellano, ¿Por qué debería de ser diferente en la lengua valenciana? ¿Por qué los valencianos musulmanes, en continuo contacto con los cristianos de los reinos fronterizos, deberían de perder su romance?”.
13.- El filólogo romanista y etimólogo alemán, Harri Meier, citado por Peñarroja, tiene también una frase aplastante en esta polémica: “Nunca, en ningún lugar, ha sucedido el simple trasplante de un idioma a otro pueblo o población.
14.- Para al filólogo y miembro de la Real Academia Española de la Lengua, Luis Fullana Mira, “solo el substrato mozárabe configuró la individualidad lingüística de Valencia”.
Idea que amplia Gómez Bayarri al decir que el romance “constituyó el estrato fundamental en la configuración de la Lengua Valenciana, hecho que pronto se plasmó va en la singularizada conciencia idiomática medieval valenciana, y así quedó constatado en documentos jurídicos, literarios y notariales que dan imagen a su particular onomástica”.