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sábado, 24 de junio de 2023

3. 38. Quelle compatibilité il y a entre la profession des Jesuites,

Quelle compatibilité il y a entre la profession des Jesuites, & les regles tant de nostre Eglise Gallicane, que de nostre Estat.

CHAPITRE (XLIV) XXXVIII. 

Quand je plaiday cette grande cause, en ce boüillon d' action, inspiré d' une plus haute chaleur, il m' advint de dire que les Jesuites ouvriroient quelque jour la porte aux troubles de la France, entre le Catholic Romain, & le Catholic François: Toutesfois depuis refroidy par leurs deportemens exterieurs, par lesquels ils faisoient contenance de n' avoir autre but en leurs ames, qu' une devotion Chrestienne, escrivant au Seigneur Foussomme, l' un de mes premiers compagnons d' escole, comme le tout s' estoit passé au Parlement entre l' Université de Paris, & eux, je fermay ma lettre par ces mots. Quant à moy je n' estime point que les Huguenots ayent de petits adversaires en ceux-cy: Comme ainsi soit qu' entre toutes les Religions, la Chrestienté se doive gagner par prieres envers Dieu, exemples, bonnes mœurs, & sainctes exhortations, envers le peuple & non par le tranchant de l' espee. Paroles qu' expressément j' adjoustay, par ce que le Huguenot defendoit lors sa cause par les armes au milieu de cette France. Depuis voyant que les Jesuites ne m' avoient rendu menteur en mon prognostic, ayans esté les premiers boutefeux de nos troubles de l' an 1585. contre le feu Roy Henry troisiesme, Prince tres Catholic entre tous les Roys Catholics: Mesmes que depuis la reduction de nostre grand Roy Henry quatriesme, sous l' authorité du sainct Siege ils avoient attenté par deux fois contre sa vie: l' une pendant la trefue de l' an 1593. à Melun, par la Barriere, à cela guidé tant par les instructions de Varade, lors Recteur des Jesuites de Paris, que du Pere Jacques Commolé son compagnon: L' autre dedans Paris en pleine paix, par Jean du Chastel rejetton de leur Seminaire sur la fin de 94. je recognoistray franchement que la patience m' eschappa, quand j' augmentay mes Recherches. En l' an 1560. je fis imprimer le premier livre: & en 62. le deuxiesme. En l' an 1596. j' y en adjoustay quatre autres, & glassay sur la fin du troisiesme, les deux chapitres precedans: En cette presente annee 1606. qu' ils sont r'imprimez, j' y adjouste de plus cettuy-cy: Non pour haine que je leur aye voüee, & j' en appelle Dieu à tesmoin, ains pour l' amitié que je porte à ma patrie. Je veux qu' au peu de vie qui me peut rester dedans une longue ancienneté de mon aage, chacun cognoisse que je luy rends le devoir auquel je suis obligé. Nous avons certaines regles par lesquelles nostre estat s' est de tout temps, & fortement, & prudemment, & sainctement entretenu sous l' authorité du sainct Siege: les Jesuites ont les leur, par lesquelles en peu de temps ils se sont infiniment agrandis, sous la mesme authorité, & singulierement dedans Rome. Grandeur que je leur veux envier, moyennant qu' ils ne s' advantagent au desadvantage de nous. Tout bon & fidelle Chrestien doit souhaitter, que nous & eux combatans par commun vœu, la doctrine de Martin Luter, & Jean Calvin, sous la banniere de nostre sainct Pere de Rome, symbolizions au demeurant en toutes choses, & ne soyons bigarrez en propositions, qui engendrent au long aller les Schismes, à la ruine non seulement des Republiques, mais aussi de l' Eglise generale & Universelle. Grandement me plaist la leçon que j' appren d' eux, quand en exhortant leurs confreres, ils disent. Idem sentiamus, idem dicamus omnes, Doctrinae differentes non admittantur, nec verbo, in concionibus, vel lectionibus publicis, vel libris. Je les somme de vouloir pratiquer en cette France avecques nous, ce qu' ils desirent estre observé entr'eux. Je veux mettre sous pieds le maltalent que la souvenance de nos derniers troubles nous peut apporter, dont ils se recognoissent par leurs livres avoir esté les premiers autheurs. Quant à moy je veux imputer ce malheur à nos pechez, quoy que soit à une Ordonnance tres-expresse de Dieu, pour nous admonester de mieux viure.

Si leur profession est telle qu' ils trompettent, si leur congregation est plus approchante que toutes les autres de l' Eglise que Jesus Christ voulut bastir au milieu de ses Apostres, pour laquelle cause ils se donnerent le titre particulier de la compagnie de Jesus. Hé! vrayement je ne me puis assez estonner dont vient qu' à leur advenement en l' an 1554. lors que l' on brusloit sans respit tous ceux qui se desvoyoient de l' Eglise Catholique, Apostolique, & Romaine, ils furent condamnés avec paroles tres-aigres, par la venerable faculté de Theologie de Paris, vraye touche de nostre foy. Je vous ay tout au long representé mon Plaidoyé, sa censure. J' adjouste que nostre Eglise Gallicane estant assemblee à Poissy, où ce sage Cardinal de Tournon presidoit comme Archevesque de Lyon, & Primat de France, secondé par le grand Cardinal de Lorraine Archevesque de Rheims, tous deux ennemis capitaux de l' heresie moderne, toutesfois par leur sentence decretale, donnee par les voix, & suffrages communs de toute l' assemblee des Prelats de France, au rapport de l' Evesque de Paris, le 15. Decembre, 1561. cette compagnie de Jesus receut pareille condamnation, non veritablement avec telles paroles d' aigreur, mais de mesme substance: Par laquelle leur est expressément defendu de prendre cette qualité de la Societé de Jesus, ny de viure comme Religieux, ains comme escoliers qui seroient reglez sur le pied general des Universitez de la France. Decret depuis confirmé par la Cour de Parlement de Paris. Je recognoistray que poursuivans en l' an 1564. d' estre admis au corps de l' Université de Paris, la cause fut appointee au Conseil par le Parlement pour la consequence. Mais tant y a qu' eux mesmes recognoissent que lors par un conflus de mesmes volontez, ils eurent neuf parties, qui leur firent teste: l' Université de Paris en son general, la Faculté de Theologie en son particulier, l' Evesque de Paris, le Gouverneur, tous les Curez, les quatres Ordres des Mendians, les Hospitaux, l' Evesque de Beauvais, & l' Abbé de saincte Geneviefve, tous deux anciens conservateurs des privileges de l' Université. Il n' y avoit pas quinze mois passez, que nous avions bruslé à l' envy, les chaires, & bancs du Patriarche, & Popincourt (maisons ausquelles les Huguenots avoient exercé leur Religion) fait decapiter Gabaston Chevalier du Guet, pour s' estre rendu leur protecteur, & pendre les Cagers pere & fils, gonfanonniers de leurs entreprises. Se peut-il faire qu' en si peu de temps, tant de Compagnies & Seigneurs eussent tourné leurs robbes, & voulu guerroyer à yeux bandez ceux qui se vantoient estre Champions du S. Siege, pour le defendre contre tous ceux qui le voudroient attaquer, & qu' à ce faire ils n' eussent esté induits que pour une apparence insolite d' une nouveauté, sans aprofondir leurs merites, ou demerites? Non vrayement: mais au contraire ayans les yeux plus aigus que nous, ils recogneurent que la grandeur de cette nouvelle compagnie seroit bastie sur la ruine de nostre estat. Et voicy comment. Par les choses qui ont esté par moy cy-dessus discouruës & verifiees, vous avez entendu.

I. Que nous recognoissons en cette France dés le bers de nostre Religion Chrestienne, nostre S. Pere le Pape pour Chef, Primat, & Pere des Peres de l' Eglise Catholique & Universelle.

II. Mais toutesfois sous condition que nos Roys ne peuvent estre par luy excommuniez de sa puissance absoluë.

III. Qu' il ne peut interdire nostre Royaume de France. 

IV. Moins encores le transferer d' un main à autre.

V. Qu' il n' a aucune jurisdiction & authorité sur le temporel de nostre Royaume.

VI. Que quelque grandeur qui reside en luy, il ne peut rien entreprendre au prejudice de nos Ordinaires, qui tiennent la puissance, non de luy, ains de nostre Seigneur Jesus Christ, lors que montant aux Cieux, il commanda à ses Apostres, desquels ils sont successeurs, d' espandre par tout l' Univers la semence de sa saincte doctrine.

VII. Que son Legat, que l' on appelle à Latere, qu' il envoye selon les occasions en France, n' a aucune puissance chez nous, qu' elle ne luy soit auparavant accordee par le Roy, & verifiee par les Cours de Parlement souveraines, chacune, aux destroicts de leur jurisdictions.

VIII. Que si le Pape entreprend quelque chose au prejudice de ce que dessus, il nous est loisible d' appeller comme d' abus, non veritablement de luy, pour l' honneur & reverence que luy portons, mais bien de l' execution de ses Bulles, en quoy nous apportons encores telle soubmission, que ne la qualifions pas execution, ains fulmination, comme procedant d' une main plus haute que de tous les autres Potentats.

IX. Que le Concil general est par dessus luy.

X. Et ores qu' il soit dessus luy, toutesfois nous ne le recevons en France, là & au cas qu' il entreprenne sur les droits ou de nos Roys, ou de nostre Eglise Gallicane.

XI. Et c' est pourquoy nous admettons fort bien en France le Concil de Trente, en ce qui concerne les articles anciens de nostre Foy, mais non la nouvelle discipline que l' on y a voulu apporter: Le tout pour les raisons par moy plus amplement cy-dessus touchees.

Voila la Foy generale que nous gardons de tout temps & ancienneté en cette France, pour laquelle nous ne fusmes jamais estimez heretiques, au contraire nos Rois entre tous les Roys ont esté tenus pour fils aisnez de l' Eglise Romaine: Et vivans en cette façon, avons non seulement maintenu vertueusement en son entier nostre Estat, mais celuy mesme du S. Siege, lors que quelques premiers Prelats voulurent abuser de leurs dignitez.

XII. J' adjousteray une chose dont je n' ay parlé en ce livre pour ne s' en estre l' occasion presentee: Qu' il n' est permis aux communautez Ecclesiastiques posseder biens temporels & les unir à leurs tables, soit par donations entre vifs, ou testamentaires, ny par acquisitions, sans la permission expresse du Roy, lequel peut s' il veut leur enjoindre d' en vuider leurs mains, a fin que ces biens ne tombent point en mainmorte. Que s' il leur veut permettre d' en jouyr, anciennement c' estoit à la charge de luy en laisser le tiers par l' ordonnance de Charles sixiesme de l' an 1402. Charge qui par succession de temps a esté reduite au revenu de trois anees pour le moins: Et c' est ce que nous appellons Amortissement, dont Messire Gille le Maistre premier President au Parlement de Paris, a faict un beau traicté, tiré des Archifs, & Memoriaux de la Chambre des Comptes de Paris.

Toutes ces propositions & maximes ne plaisent à ceux qui sont habituez en la Cour de Rome. Les Papes ont leurs Decretales, par lesquelles ils soustiennent estre non seulement Primats generaux de l' Eglise, ains Princes temporels & spirituels de toute la Chrestienté. Comme de faict par la Bulle du Jubilé de l' an 1600. du feu Pape Clement huictiesme, sainct Pierre, & S. Paul, desquels ils sont successeurs, sont appellez Princes de toute la terre. Nous n' approuvasmes cette clause, & neantmoins embrassames avec une devotion admirable ce grand & sainct Jubilé. Ce fondement de Principauté passé en forme de chose jugee dedans Rome, toute voye leur est ouverte au prejudice de nos anciens droicts. Et ne doutent point qu' ils ne puissent excommunier tous Roys, & tous Empereurs, interdire leurs Royaumes & Empires, & les transferer d' une main à autre, toutes & quantesfois qu' ils le trouvent bon. Qu' ils sont dessus les Concils generaux, que les Patriarches, Archevesques & Evesques despendent d' eux en tout & par tout, comme estans leurs Vicegerents. En consequence dequoy ils peuvent charger leurs dioceses, quand ils veulent. Que le Concil de Trente doit estre receu sans aucun retranchement. Et finalement que c' est directement combatre la liberté ancienne Ecclesiastique, de mettre bride aux acquisitions qui peuvent estre faictes par les Eglises, ou en faveur d' elles. Et c' est ce grand differant qui court aujourd'huy entre l' Estat de Rome & de Venise, & pour lequel nostre sainct Pere le Pape Paul cinquiesme a interdit la Seigneurie de Venise par ses Bulles du dix-septiesme Avril 1606. Ausquelles les Venitiens ont respondu par un manifeste sous le nom d' un Theologien. Et à la mienne volonté que pour eviter un scandale, tout cela fust ensevely dedans le cercueil d' oubliance. Ce qui rend les Jesuites plus recommandez dedans Rome, est l' obeïssance aueuglee qu' ils rendent au sainct Siege, par eux appellee Obedientia caeca, qui m' estoit incogneüë quand je plaiday la cause contr'eux, parole Latine plus fascheuse à digerer que celle dont on use en François. Et pour cette cause leur sage Richeome en son Apologetic l' appelle Obeïssance aueuglée, comme celle qui n' eut jamais lumiere en ce subject pour voir si ce qui leur estoit commandé estoit, ou bien ou mal faict: Et leur bon Ignace l' appelloit une sage folie. Obeïssance qu' ils promettent rendre à sa Saincteté entrans en cette compagnie, à un seul clin d' œil sans parole, tout ainsi comme en nostre Seigneur Jesus Christ, voire à ce commandement de ne se donner le loisir de parachever une lettre encommencee, mais d' y obeïr tout œuvre cessant, despoüiller son propre jugement pour espouser celuy de nostre sainct Pere le Pape, & se laisser emporter à cette obeïssance, tout ainsi que le corps mort ou le baston par celuy qui le manie. Je ne dy rien qui ne soit par leurs constitutions Latines plus estroittement ordonné. Et est l' un des premiers vœux ausquels ils s' obligent entrans en leur Religion. Regle que Ignace de Loyola leur autheur leur soustenoit devoir estre si stable, comme j' ay dict en mon plaidoyé, que si au milieu d' un orage le Pape luy eust commandé d' entrer en un petit esquif sans gouverneur, il se fust tres-volontiers exposé, & que le semblable devoit estre fait par les siens. Bref leur principale ambition est d' estre recogneus pour les premiers & fidelles vassaux de la Papauté. Et pour cette cause à chaque mutation de Pape, leur General renouvelle entre ses mains nouveau serment de fidelité. Il ne faut doncques point faire de doute qu' ils approuvent tout ce que les Decretales attribuent à la Papauté, ores qu' elles tendent à l' eversion generale des propositions par lesquelles nous avons soustenu nostre Estat.

Chose qu' ils ne dissimulent nullement par leurs livres. Par ce que Montaigne soustient que le Pape peut transferer tout Royaume à qui luy plaist, quand il le trouve le devoir faire. Qui dit tout n' en excepte pas un, ny par consequent le nostre. Mais un nouveau gladiateur & escrimeur à toute outrance, des leur, a voulu renvoyer dessus luy, descochant particulierement ses flesches contre nostre Roy à present vivant, & contre nostre Royaume. Celuy dont je parle est un Carolus Scribanus Recteur des Jesuites d' Anvers, lequel sous le nom de Clarus Bonarsius, (qui est l' anagramme du sien) a faict trois livres Latins qu' il intitule Amphitheatrum honoris, & moy je l' appelle l' Amphitreatre d' horreur: par ce que dés le titre mesme il le recognoist estre un couppe-gorge de tous ceux qui n' adherent à leur saincte Societé, lesquels il soustient estre Calvinistes. Quoy faisant il reduit grandement au petit pied l' estenduë du sainct Siege de Rome. Par ce qu' il y a une infinité de gens de bien & d' honneur, tres-Catholiques, qui abhorrent sur toutes choses les Jesuites. Or cette sage teste sur le chapitre 12. de son premier livre met ce tiltre.

Calvinista. Societas evertit Galliae Regnum, cum docet Pontificiam excommunicationem in Galliae Reges validam.

Societas. Magnorum impetigini nescit adulari, non dignitati decrescere, frontem expandit, ut calamum, nulli subjecta, quare nec quicquam adscribit Pontifici non testatum omni memoria.

Et sur se pied continuë d' une longue enfilure son theme, faisant le procez a nostre ancienneté immemoriale, à cette grande Cour de Parlement de Paris, aux traictez, par nous faits avec les Princes estrangers, & par especial à nostre grand Roy Henry IV. du nom. Mais comme il advient ordinairement que les Jesuites meslans les affaires d' Estat avec leur Religion, se trouvent toutesfois de vrais escoliers nourris en la poussiere de leurs Colleges, aussi s' est trouvé le semblable en cestuy, lequel en deffendant la grandeur du Pape contre nos Roys, luy fait toutesfois en cet endroit son procez, plus qu' à nous. Car estimant que sous la proposition par nous mise en avant, que nos Roys ne peuvent estre excommuniez par le Pape, nous leur laschions toute bride à mal faire, pour desmentir nostre proposition. Voicy le premier mets dont ce Jesuite nous sert.

Neque ego hic alijs verbis utar, quam primi Galliae melioris vitae parentis (il entend parler de sainct Remy Archevesque de Rheims) ille nos doceat quid possit Episcopus in Galliae Regem. Si Regium genus quod ad honorem sanctae Ecclesiae & defensionem pauperum, una cum fratribus meis, & Coepiscopis omnibus Germaniae, Galliae, atque Neustriae, in Regiae Maiestatis culmen, perpetuo regnaturum elegi, baptizavi, à fonte suscepi; donoque sepriformis spiritus consignavi, & per eiusdem sacri Chrismatis ordinavi in Regem. Si inquam aliquando genus illud Regium, per benedictionem meam toties consecratum, mala pro bonis reddens, Ecclesiarum Dei perversor, destructor, depopulator, gravis aut contrarius existere voluerit, convocatis Rhemorum Episcopis, primum moveatur, & deinde Ecclesia Rhemensis, adiuncta sibi sorore Ecclesia Trevirensi, iterum conveniat: tertio vero Archiepiscopis tribus, aut quatuor convocatis, princeps ille quicumque fuerit admoneatur. Quod si deinceps incorrigibilis contumaciae spiritum non deposuerit, & se per omnia Deo subdens benedictionibus Ecclesiae participare noluerit, elogium segregationis à Christi corpore ei ab omnibus porrigatur, totumque quod in persona Iudae traditoris Domini nostri Iesu Christi cantare solet Ecclesia, per singulas et decantetur Ecclesias, fiantque dies eius pauci, & principatum eius accipiat alter. Beau passage certainement que ce Jesuite nous met en main, par lequel j' apprends que nos Roys peuvent estre excommuniez, non par le Pape (car il n' en faict aucune mention) ains par nostre Eglise Gallicane seulement, & non encores en toutes occurrences de fautes, mais quand ils se voüent à la ruine des Eglises de Dieu. Voila comment nos nouveaux Jesuites faisans semblant d' honorer le sainct Siege, pour s' aggrandir, le ruinent de fonds en comble. Mais quant à nous autres François qui sommes les vrais, legitimes, naturels & anciens enfans de l' Eglise Catholique, Apostolique, Romaine, & non nouvellement adoptez, nous en usons tout autrement. D' autant que nous ne denions pas que nos Roys ne puissent estre censurez, ny pareillement que le Pape ne puisse estre de la partie en telles censures (comme toutesfois le Jesuite l' en forclost par ce passage) mais bien qu' ils ne le peuvent estre de la main absoluë du seul Pape. Et comment doncques? C' est qu' avec son authorité, on y interpose celle de nostre Eglise Gallicane: tout de la mesme façon qu' il fut fait contre Lothaire Roy d' Austrasie, sous Nicolas premier du temps de la seconde lignee de nos Roys, & contre le Roy Philippes premier de ce nom sous Urbain II. En la troisiesme lignee, ainsi que j' ay touché cy-dessus plus amplement.

Or comme les Jesuites sont sans frein, & se laissent emporter à la mercy de leurs plumes, aussi ce grand gladiateur, pour ne laisser son Amphiteatre oiseux & en friche, apres sa premiere demarche, entre en une seconde, qui est que les Roys de France peuvent estre non seulement privez de leur Royaume, mais de leurs vies par leurs subjets, selon la diversité des occasions & circonstances. Leçon certes brutale, monstrueuse, & digne d' un esprit Jesuite, qui a pris sa nourriture entre les sauvages des Indes: mais non d' un cœur Noble & genereux du François; que les estrangers ont honoré de cet Eloge particulier. Francis id proprium ac peculiare, nullos unquam externos pati Principes, suos autem usque adeo amare & colere, ut pro eorum dignitate ac Maiestate tuenda, non opes tantum, sed vitam ipsam profundere possint. Je vous laisse à part, que tout ainsi que le Diable ne manque jamais de passages de la saincte Escriture, mal pris pour surprendre la conscience d' une ame foible, aussi ce grand Atheologien pour revestir sa detestable opinion de quelque pretexte, s' aide de quelques exemples du vieux Testament. Se donnant bien garde d' avoir recours au nouveau, qui doit estre le guide & fanal de nos deportemens: Au demeurant ne pensez pas que ce Jesuite d' Anvers, qui a l' esprit à l' envers, soit seul entre les Jesuites de cet advis. C' est une cabale dont ils font trophee. L' un des plus signalez Peres de leur Societé est Emanuel Sa Docteur en Theologie, lequel se vante en ses Aphorismes de Confession, avoir esté quarante ans entiers, à nous fabriquer ce Sainct œuvre, qu' il estime indubitable en ses propositions, puis qu' il les appelle Aphorismes. Voyons doncques quelle est la leçon qu' il nous enseigne sur ce propos.

13. Rex potest, per Rempublicam privari ob tyrannidem, & si non facit officium suum cum est aliqua caussa iusta, eligi potest alius à maiori parte populi. Quidam tamen solam tyrannidem putant.

14. Tyrannicè gubernans lata sententia potest deponi à populo, etiam qui iuravit ei perpetuam obedientiam, si monitus non vult corrigi.

De ces maximes ils font gloire: car l' un de leurs plus favoris, Petrus Mathaeus leur donne pour premiere loüange ces deux mots. Tyrannos aggrediuntur. Passage amplement commenté par Montaigne, en sa Verité defendue, où pour donner air à cette proposition, il faict les distinctions d' entre les vrais Rois, & Tyrans. O pauvres Roys qui de toute ancienneté, par privilege exprez de Dieu, donnez la Loy à vos sujets! Combien est aujourd'huy vostre condition miserable, puis que sur les instructions & memoires de ces nouveaux Sires, vos peuples ont non seulement jurisdiction ordinaire, mais extraordinaire sur vous. Et feront desormais une anatomie de vos actions, pour sçavoir si estes dignes, & de regner, & de viure. Comme ils estiment cette proposition indubitable, & vray Aphorisme d' Estat, aussi luy ont-ils plusieurs fois voulu faire sortir effect contre la deffuncte Royne Elizabeth d' Angleterre, uns Campian, Parry, Squirre, & de fraische memoire contre leur Roy à present regnant par Garnet, & sans sortir des limites de nostre Royaume, deux fois encontre nostre grand Roy Henry. La Theologie Gallicane n' est point carnaciere: Elle nous enseigne d' obeyr à nos Roys, soient bons ou mauvais (encores que graces a Dieu, nous n' en ayons jamais euz, que de bons.) Leçon qu' elle a apprise du Sage dedans ses Proverbes, de sainct Pierre en sa premiere Epistre, de sainct Paul aux Rom. à Titus, à Timothee: du Prophete Baruth parlant à Nabuchodonozor, que Dieu avoit faict tomber en sens reprouvé * du bel exemple de David persecuté à tort par son Roy Saül. Nous estimons que tels que Dieu donne les Princes Souverains, tels les faut-il recevoir par les sujets, sans entrer en cet examen, s' ils sont Roys ou Tyrans. Que celle-là est la vraye doctrine de Jesus-Christ, lequel interrogé par Pilate, s' il ne cognoissoit pas avoir toute puissance sur luy, respondit: Tu ne l' avrois pas, si elle ne t' estoit donnee d' en haut: Pilate meschant entre les meschans, besongnoit soubs l' authorité d' un Tibere Empereur Payen, qui ioüyssoit de l' Estat de Rome, au prejudice du peuple Romain. Toutes-fois sans entrer en cognoissance de cause, ny de la qualité Payenne de l' Empereur, ny de son induë  usurpation, il fit joug: parce que cette puissance luy estoit octroyee de Dieu. Aussi fut par le Concil de Constance, à l' instigation de nostre grand Gerson, Chancelier de l' Université de Paris, celuy-là declaré heretique qui soustenoit estre permis au sujet de tuer son Roy exerçant tyrannie, quelque serment de fidelité qu' il luy eust fait. La Compagnie des Jesuites remua nostre Estat en l' an mil cinq cens quatre-vingt cinq, par ses pratiques, & quelque temps apres ces mal-heureux Livres d' Emanuel Sa, & Petrus Mathaeus furent exposez en lumiere, pour enseigner sous faux tiltre leur detestable leçon aux François. Et à tant vous voyez par cecy la Prophetie de nostre venerable Faculté de Theologie de Paris accomplie, quand par sa censure elle predit, que cette nouvelle Secte priveroit injustement les Seigneurs, tant spirituels que temporels de leurs droicts, & exciteroit plusieurs troubles, partialitez & divisions parmy les peuples.

Mais recognoissons, s' il vous plaist quelle est la suitte de ce beau livre d' Emanuel: Nous ne feismes jamais de doute en cette France, que le peuple François, de quelque qualité qu' il fust, je veux dire, ou Seculier ou Ecclesiastique, estoit naturel subject de nos Roys: verité est, que l' Ecclesiastique commettant quelque delict, que nous appellons Commun en practique, on luy faict quelques passe-droicts en faveur de l' Eglise: Mais aux crimes, & specialement à ceux qui touchent le haut poinct, comme quand ils machinent contre le Roy ou son Estat, nous ne doutasmes jamais, qu' ils ne fussent reputez crimineux de leze Majesté, & comme tels ne peussent estre exemplairement chastiez, tout ainsi que les gens Laiz, tant par nos Juges Royaux, que Cours souveraines. Chose entre nous tant privilegee, que combien que le Confesseur ne doive en aucune façon reveler ce qui luy a esté dict en Confession, toutesfois il est tenu de venir à revelation de cestuy, autrement il encourroit le mesme crime de leze Majesté. Salus populi suprema lex esto. Du salut de nostre Prince depend le salut general de nous tous. Faisons doncques derechef entrer sur l' eschaffaut ce grand Theologien Jesuite, qui a basty ses Aphorismes par l' ordre Alphabetic.

15. Clerici rebellio in Regnum non est crimen laesae Maiestatis: quia non est subditus Regi.

16. Cognito magno Reipub. periculo per confessionem, sufficit generaliter monere ut caveatur. Potest & is cui paratum est malum moneri, ut caveat tali loco, & tempore, modo non sit periculum ut perdatur poenitens.

Considerez je vous prie en quel piteux desarroy nous mettent ces nouveaux Religieux d' Estat, qu' ils ayment mieux que le Roy & son Estat se perdent, que celuy qui se dispose de les perdre. Et introduisent entre nous une espece de gens qui ne peuvent estre declarez crimineux de leze Majesté, conspirans contre sa Majesté dedans son Royaume. Ces quatre dernieres propositions frappent ouvertement, tant contre le Chef, que le gros de nostre Estat. Ce que je representeray cy-apres, ruine la police commune de la France. Repassons encores sur ces Aphorismes.

17. Clerici familia eiusdem est cum ipso fori. 

18. Clerici bona possunt per iudicem Ecclesiasticum confiscari, in casibus in quibus Laici, sic per leges puniuntur. 

19. Clericus ob falsum testimonium coram iudice saeculari non potest per eum puniri.

20. Clericus percussus à Laico, potest agere coram iudice Ecclesiastico.

21. Clericus potest uti consuetudine & Statuto Laicorum ad suam utilitatem. Voulant dire que la coustume ne le lie s' il ne luy plaist.

22. Episcopus potest sub poena excommunicationis cogere sibi exhiberi testamenta defunctorum, eamque exequenda curare.

23. Episcopus potest imponere Beneficio quod confert pensionem ad alendum pauperem Clericum.

24. Foemina non solet succedere in feudo.

25. Intestato Clerico non habenti cognatos, succedere debet Ecclesia cui serviebat, sed fortè iam succedit Camera Apostolica.

26. Ad supplicium ductus Reus non tenetur fateri quod male negavit, nisi alioqui grave damnum sequeretur. 

27. Reus non est cogendus à Confessore fateri crimen.

Le Cardinal Bellarmin en son traicté de l' Exemption des Ecclesiastics, cha. I. Propositions 3. & 4.

28. Non possunt Clerici à Iudice saeculari iudicari, etiam si leges civiles non servent.

29. Bona tam Ecclesiastica, quàm secularia Clericorum libera sunt à tributis Principum saecularium.

Toutes propositions qui derogent formellement au droict commun de nostre France: & leur donnant cours c' est bouleverser nostre Estat. Mais sur tout je vous prie de considerer de quelle consequence est l' impieté des vingt sixiesme & vingt septiesme articles. De soustenir que celuy qui est prest de rendre son ame en l' autre monde, ne soit tenu à sa mort de recognoistre pardevant le Magistrat, la verité qu' il avoit faussement deniee: & que son Confesseur le doive adstraindre de le recognoistre.

C' est à dire qu' il donne absolution à celuy qu' il voit emporter avecques soy un peché mortel & criminel devant Dieu. Les Jesuites preschent aux Eglises, instituent toutes sortes de personnes dedans leurs Colleges, peuvent faire imprimer leurs livres sous l' adveu de leur General, & sur tout sont Maistres passez en matiere de Confessions. Bon Dieu! quelles poisons peuvent-ils semer en public parmy le peuple, par leurs presches, leçons, & livres: & beaucoup plus en particulier par leurs Confessions à l' endroit d' une pauvre conscience timoree, qu' ils meneront à baguette par leurs foudroyantes menaces? Je sçay bien que quelque flagourneur Jesuite, qui aura l' oreille de son Maistre, desadvoüera les livres par moy cy-dessus touchez, comme discours d' uns & autres particuliers des leurs, qui ne peuvent prejudicier à toute leur Compagnie. Car pour bien dire, le desadveu leur est autant familier, que de publier à face eshontee leurs conceptions. Mais à cecy je responds, que nous devons tenir pour chose tres-asseuree, que jamais livre ne vient de leur part, qu' il n' ait esté approuvé par leur General. Libri edi non poterunt (disent leurs Constitutions) sine Approbatione, & consensu praepositi Generalis, qui eorum examinationem tribus committet. Et combien que leurs Ordonnances soient telles, toutesfois il ne faut trouver estrange leurs desadveuz en telles affaires pour trois causes. La premiere d' autant que hors-mis leurs vœux, ils peuvent pecher sans pecher, quand cela se tourne au profit & utilité de leur Societé. Cela s' appelle en leur Caballe, un peché fait en l' honneur de Dieu: Nimirum (porte le pretexte) ut loco timoris offensae succedat amor & desiderium omnis perfectionis, & ut maior gloria, & laus Christi creatoris, ac Dominl nostri consequatur.

La seconde, que par leurs vœux, ils sont tenus d' obeïr à leur General, d' une obeïssance autant aueugle & absoluë, comme à nostre sainct Pere le Pape. De maniere que le General n' ayant autre but en sa teste, que l' advancement de son Ordre, il ne faut point faire de doute, qu' envoyant ses supposts par unes & autres Provinces, pour provigner leur Societé, il ne les charge de desadvoüer toutes choses, qu' ils verront prejudicier à leur faict, encores que la verité soit contraire, à quoy ils sont obligez d' obeïr. Parce qu' en la rencontre & concurrence de ces deux, le merite de l' obeïssance de l' inferieur au Superieur, efface le demerite de la menterie. Et finalement pour se garentir d' un mensonge, ils ont trouvé un nouveau formulaire, de dire d' un, & penser d' autre, qu' ils appellent equivoquer. Venin dont ils ont tellement empoisonné les pauvres Catholiques Anglois, sous la conduite de Garnet leur Archi-prestre, que la plus part d' eux ne contractent aujourd'huy ensemble qu' avecques cette protestation expresse: qu' ils entendent besongner sans aucune equivocation. Tel est le terme de leur pays. C' est en bon langage ce que disoient les meschantes ames des Payens: Iuravi lingua, mentem iniuratam habeo: Parolle deslors detestee par tous les gens de bien, ores qu' ils ne fussent Chrestiens.

Ce que j' ay cy-dessus discouru, regarde le salut de nos Roys, & de leur Estat: Car quant aux autres incompatibilitez qui sont entre les Jesuites, & nous, je vous renvoye à mon Catechisme, auquel trois des leur faisans contenance de vouloir respondre (non à tout, ains à une quatriesme partie pour le plus) le premier a dedans son livre de la Chasse, representé un chien enragé, qu' ils ont tout aussi tost estouffé, l' autre dedans son Apologetic, une pie babillarde empannee des plumes d' un oyseau qu' on appelle Duc, & le dernier dedans son Amphiteatre, une beste sauvage allouvie, revestuë de la peau de l' Asne d' Apulee. Seulement prié-je le Lecteur, que despoüillant toute passion, il lise leurs livres, & le mien, & les compare piece à piece, a fin qu' il puisse juger sainement, qui est celuy de nous sur lequel doit demeurer le dementir. Et cependant sçachant combien ils ont faict pour moy par leurs escrits, ores que j' aye esté contre leurs intentions, toutesfois pour n' en estre ingrat, je leur fay present de ce quatrain qu' ils insereront s' ils me croyent sur le commencement de leurs livres.

Peres, Chasseur, Charlatan, Escrimeur,

Qui deffendez fort mal le Jesuisme, 

O combien peu vous doit vostre Imprimeur, 

O combien plus vous doit mon Catechisme!

En la derniere impression de ces miennes Recherches, qui fut en l' an 1607. je finy ce troisiesme Livre, & le present Chapitre de la façon que dessus. Je supplie maintenant les Jesuites, & les adjure au nom de ce grand Jesus, qu' ils portent pour leur enseigne, de mettre la main sur leurs consciences, & d' entrer en une conference Chrestienne & amiable avecques moy. Deslors commença de courre un livre d' un je ne sçay quel Marane, Jean Mariane Espagnol, de la Societé de Jesus, sous le tiltre de l' Institution du Prince; Livre escrit en termes Latins non inelegans, qui donnent assez d' envie au Lecteur de jetter l' œil dessus. Ce meschant homme non content des trois ou quatre Aphorismes d' Emanuel Sa Jesuite, que je vous ay cy-dessus representez, les voulut r' envier de deux longs commentaires, je veux dire de deux chapitres en son premier Livre, par le premier desquels il recite par tenans & aboutissans la mort de nostre bon Roy Henry troisiesme, execrablement commise par un Frere Jacques Clement Jacobin, qu' il canonise, & colloque entre les ames bien-heurees. De là continuant le fil de son discours, il deduit le pour & le contre de la mort des Roys, & en fin ferme sa question sur l' affirmative, & soustient qu' il est permis au sujet de tuer son Roy, regnant d' autre façon que celle qu' il propose. Vous sçavez l' execrable parricide inopinément advenu au milieu des joyes publiques dedans la ville de Paris en la personne de nostre Grand Roy Henry, depuis trois ou quatre mois en ça: Cuius animus meminisse horret, luctúque refugit. De moy je veux croire, & tenir pour proposition tres-certaine, que nul des Jesuites habituez dedans la France n' y a presté aucun consentement, veu les obligations qu' ils avoient tous, tant en general que particulier à ce grand Prince. Mais tant y a que nul, voire de ceux qui plus ont favorisé leur party, ne revoque aucunement en doute, que ce meschant monstre, qui a commis ce detestable parricide, ne l' ayt faict sur les instructions de ce Marane, par lesquelles les deux interlocutoires de Barriere, & de Chastel se sont mal heureusement tournez en une diffinitive. Je voy que le Pere Coton Jesuite, pour destourner ce coup des siens, a depuis exposé en lumiere un certain petit manifeste, par lequel il entend prouver de divers passages, que l' opinion commune de leur Societé est toute autre. S' il est ainsi il faut faire le procez au Pere Claude Aquevive leur General, sans l' authorité duquel, ou de ceux par luy commis, il n' est permis aux Jesuites de faire imprimer aucun livre sur les peines portees par leurs Constitutions. Comme de faict vous le voyez estre icy practiqué par ce placard, mis au frontispice du livre de ce Marane, dont la teneur est telle. Stephanus Hojeda Visitator Societatis Iesu in Provincia Toletana, potestate speciali facta à nostro Patre General Claudio Aquaviva, do facultatem ut imprimantur libri tres quos de Rege, & Regis institutione composuit P. Ioannes Mariana eiusdem Societatis, quippe approbatos prius à viris doctos & gravibus ex eodem nostro ordine. In cuius rei fidem has litteras dedi meo nomine subscriptas, & mei officij sigillo munitas. Madriti in Collegio nostro, quarto Nonas Decembris M.D.LXXXXVIII. Et d' autant que j' ay voulu que cecy fust notoire à tout le monde, je l' ay ainsi traduit de mot à mot. Je Estienne Hojeda Visiteur de la Societé de Jesus en la Province de Tolede, par le pouvoir special de nostre Pere General Claude Aquevive, permets de faire imprimer les trois livres que Jean Mariana Pere de la mesme Societé a composé, du Roy & de son Institution; Et ce pour autant que ils ont esté approuvez par cy-devant, par des gens doctes & graves de nostre mesme Societé. En tesmoignage dequoy j' ay donné ces lettres soubs-signees de mon nom, & seellees de mon Seau à ce requis. De nostre College de Madrit le 5. Decembre 1598. Signé Estienne Hojeda Visiteur. Outre laquelle permission vous verrez leur Provincial Pierre de Onna l' avoir entant que besoin estoit de plus en plus approuvé, par le tesmoignage qu' il en donne, & qu' on a mis au commencement du Livre. 

Le Pere Coton par les Constitutions de leur Ordre, doit une obeïssance aueugle aux ordonnances de son General, sans qu' il luy soit loisible d' entrer en cognoissance de cause, si bien ou mal il a ordonné. C' est pourquoy je remets au jugement du Lecteur d' examiner s' il est en sa puissance par un petit manifeste de desadvoüer ce qui a esté trouvé bon, non tant par celuy qui a esté commis par Aquevive, que par le Provincial de Tolede, & encores par les plus doctes de leur Compagnie, comme vous voyez estre attesté par le placart cy-dessus collationné; singulierement eu esgard que cela mesme qui a esté observé en ce livre dans l' Espagne, se garde par toutes les autres nations, esquelles Aquevive commet examinateur des Livres que l' on veut faire imprimer, parce que les quatre Assistans qui sont pres de luy dedans Rome pour cet effect n' y pourroient fournir, & neantmoins ja à Dieu ne plaise, les affaires de France estans en l' estat que je les voy aujourd'huy, qu' il soit rien innové au prejudice de leur famille.

Fin du troisiesme Livre des Recherches.

Fin du troisiesme Livre des Recherches.


lunes, 28 de diciembre de 2020

Los sans inosséns, llibre cuart

Llibre cuart.

Lo secretari.


A mijáns de juñ, lo Quirce va escomensá a soltá lo bestiá de merines o palomes cada tarde, y, al póndres lo sol, sel sentíe tocá la armónica delicadamen de la part de la serra, mentres son germá Rogelio, no parabe, lo home, en lo jeep cap a dal, en lo tractó cap aball, sempre navegán de aquí cap allá, este carburadó pert, se enganche lo pedal del embrague, estes coses, y lo siñoret Iván, sense donáli importánsia, cada vegada que visitabe lo cortijo, observabe als dos, al Quirce y al Rogelio, cridáe al Crespo a un apart y li díe confidensialmen, Crespo, no me dixos de la ma an estos sagals, Paco, lo Baixet, ya va pera agüelo y yo no puc quedám sense secretari, pero ni lo Quirce ni lo Rogelio teníen lo prodigiós flat de son pare, que son pare, lo Paco, ere un cas de estudi, ¡Deu meu!, desde chiquet, que no es un di, li soltaben una perdiu en un ala trencada al monte y ell se ficáe a cuatre potes y seguíe lo rastre en lo seu nas chato pegat an terra sense vassilá, y passán lo tems, va arribá a distinguí les pistes velles de les ressiéns, lo rastre del mascle del de la femella, que lo siñoret Iván se fée creus, ajuntáe los seus ulls verds y li preguntabe, pero ¿a qué dimonis fa auló la cassa, Paco, maricón? y Paco, lo Baixet, ¿de verdat que no la sén vosté, siñoret? y lo siñoret Iván, si la aulorara no te u preguntaría, y Paco, lo Baixet, ¡quínes coses que té lo siñoret Iván! y a la época en que lo siñoret Iván ere lo Ivanet, que, de chiquet, Paco li díe lo Ivanet al siñoret Iván, la mateixa copla, ¿a qué fa auló la cassa, Paco? y Paco, lo Baixet, solíssit, 
¿es sert que tú no la aulores, majo? y lo Ivanet, pos no, te u juro per los meus morts, a mí la cassa no me fa auló de res, y Paco, ya te acostumarás, majo, ya vorás cuan tingues mes añs, perque lo Paco, lo Baixet, no va apressiá les seues cualidats hasta que va comprobá que los demés no eren capassos de fé lo que ell fée y de ahí les seues converses en lo Ivanet, que lo chiquet va escomensá ben tendre en la cassera, una chaladura, gangues al juliol, a la bassa o los revolcadós, codorniu al agost, al rostoll, tórdoles al setembre, de retirada, als passos dels carrascals, perdius al octubre als sembrats y al monte baix, blavets al febré, al Lucio del Teatino y, entre mich, la cassa majó, lo cabirol y lo venado, sempre en lo rifle o la escopeta a la ma, sempre, pimpam, pam-pim, pim-pam que está grillat este sagal, díe la Siñora, y de día y de nit, al ivern o al estiu, a esbarrá, al salt o en batuda, pim-pam, pam-pim, pum-pom, lo Ivanet en lo rifle o la escopeta, al monte o per los sembrats y lo añ 43, al ojeo inaugural del Día de la Raza, dabán del pasmo general en tretse añs mal cumplits, lo Ivanet entre los tres primés, a vuit muixóns de Teba, lo may vist, que ñabíe moméns en que teníe cuatre muixóns morts al aire, algo increíble, que ere cosa de vóres, un mosset de chupeta colsejánse en les millós escopetes de Madrit y ya desde eixe día, lo Ivanet se va acostumbrá a la compañía de Paco, lo Baixet, y a traure partit del seu olfato o flat y la seua afissió y va pensá en pulíl, pos Paco, lo Baixet, flaquejabe carregán y lo Ivanet li va doná un día dos cartuchos y una escopeta vella y li va di, cada nit, abáns de gitát, embutíx y trau los cartuchos dels cañóns hasta sen vegades, Paco, hasta que te cansos, y va afegí después de una paussa, si conseguixes sé lo mes rápit de tots, entre aixó y los vens que Deu te ha donat y la teua retentiva, no ñaurá al món qui te potejo com a secretari, te u dic yo, y Paco, lo Baixet, que ere servissial per naturalesa, cada nit, abáns de gitás, ris-ras, obrí y tancá la escopeta, ris-ras, embutí y traure los cartuchos als cañóns, que la Régula ae, ¿estás tonto, Paco? y Paco, lo Baixet, lo Ivanet diu que puc sé lo milló, y, al cap de un mes, Ivanet, majo, en un amén te fico y te trac los cartuchos de la escopeta, y lo Ivanet, aixó ña que vóreu, Paco, no sigues farolero, y Paco va exhibí la seua destresa dabán del mosso y, aixó marche, Paco, no u dixos, seguix aixina, va di lo Ivanet después de la demostrassió y de este modo, Ivanet per aquí, Ivanet per allá, ni advertíe Paco que passabe lo tems, hasta que un matí va passá lo que teníe que passá, o sigue Paco, lo Baixet, li va di en la milló voluntat, Ivanet, ojo, la barra per la dreta, y lo Ivanet se va armá en silénsio, va pendre los puns y, en un di Jesús, va despenjá dos perdius per dabán y dos per detrás, y no habíe arribat la primera an terra, cuan va girá los ulls cap a Paco y li va di en gesto arrogán, de avui en abán, Paco, de vosté y siñoret Iván, ya no soc un mosset, que pera entonses ya habíe cumplit lo Ivanet setse añs y Paco, lo Baixet, li va demaná perdó y de entonses abán siñoret Iván per aquí, siñoret Iván per allá, perque ben mirat, ya anáe pera mosso y ere de raó, pero, en lo tems, les ansies cinegétiques li van aná creixén al pit al siñoret Iván y ere cosa sabuda que a cada batuda, no sol ere lo que mes matabe, sino tamé, qui tombáe la perdiu mes alta, la mes llarga y la mes forta, que en eixe terreno no admitíe competénsia, y ficáe a Paco per testigo, llarga diu lo Ministre, Paco, escolta ¿a quína distánsia hay tirat yo, per aproximassió, al muixó aquell de la primera batuda, lo del roquissal, lo que se va repujá cap als núgols, aquell que va aná a pará a la Charca dels Galápagos, ten enrecordes? y Paco, lo Baixet, obríe uns ulls mol grans, eixecáe la barbilla y sentensiabe, no lay hay de recordá, lo muixó perdiu aquell no volabe a menos de noranta metros, o, si se tratabe de perdius ressies, la mateixa copla, no me dixos de farol, Paco, parla, ¿cóm veníe la perdiu aquella, la de la valleta, la que me va pessigá bebén un trago de la bota...? y Paco belcabe lo cap, lo índice a la galta, reflexionán, sí, home, insistíe lo siñoret Iván, la que portáe lo ven de cul, la del alborsé, home, que tú vas di, que tú vas di... y Paco ajuntáe los ulls, ficáe los labios com pera chulá encara que no chuláe, y tamé pero ressia com un aeroplano, concluíe, y, encara que en rigor, lo siñoret Iván no sabíe la distánsia a la que l´atre li habíe tirat a la seua perdiu, y com veníe de ressia la que va tirá lo de mes allá, sempre les seues eren mes llargues y ressies y, pera demostáu, apelabe al testimoni de Paco, lo Baixet, y aixó, a Paco, lo Baixet, lo esponjáe, se jactabe del pes del seu juissi, y se vanagloriabe tamé de que lo que mes envejaren al siñoret Iván los amics del siñoret Iván, foren les seues facultats y la seua disposissió pera cobrá les pesses, ni lo gos mes fi te faríe lo servissi de este home, Iván, fíxaten en lo que te dic que no saps lo que tens li díen, y, assobín, los amics del siñoret Iván requeríen a Paco, lo Baixet, pera cobrá algún muixó perdiu de ales curtes y, en tals casos, se desenteníen de les tertulies postbatuda y de les disputes en los secretaris veíns y sen anaben detrás dell, pera vórel navegá ensumán, y, una vegada que Paco se veíe rodejat de la flo y nata de les escopetes, díe, ufanánse del seu papé, ¿aón va pegá la pilotada, anem a vore? y ells, lo Subsecretari, o lo Embaixadó, o lo Ministre, aquí tens les plomes, Paco y Paco, lo Baixet ¿quína direcsió portabe, anem a vore? y lo que fore, la del jaral, Paco, sirgada contra lo jaral, y Paco, ¿veníe sola, aparellada o en barra, anem a vore? y lo que fore, dos ne entraben, Paco, ara que u dius, la parella, y lo siñoret Iván mirabe als seus invitats en sorna y siñalabe en la barbilla a Paco, lo Baixet, com dién, ¿qué tos día yo?, y, acte seguit, Paco, lo Baixet, se ajupíe, ensumabe en insisténsia lo terreno, dos metros al voltán de la pilotada y murmurabe, per aquí se va arrancá, y, seguíe lo rastre durán bastáns metros y, al remat, se incorporabe, esta direcsió portáe, llugo estará an aquell carrascot y, si no, amagada an aquelles motes, prop del alcornoque, no pot habé anat mes lluñ, y cap allá sen anabe lo grupet detrás de Paco y, si lo muixó no estáe al carrascot, amagat que estabe a les motes, a la voreta del alcornoque, no fallabe, y lo Subsecretari, o lo Embaixadó o lo Ministre, lo que fore, díe assombrat, y ¿per quína regla de tres no podíe está a un atre puesto, Paco, me u vols explicá? y Paco, lo Baixet, fee que pensáe uns segóns en arrogánsia y, finalmen, díe en mal reprimit despréssio, la perdiu no abandone lo solc cuan trate de amagás, y ells, se miraben entre ells y assentíen y lo siñoret Iván, los dits grossos als sobacos de la seua chaleco-canana, sonreíe ubertamen, ¿eh qué tos día yo? mol unflat, lo mateix que cuan mostrabe la repetidora americana o la Cuita, la cachorra grifona, y, de tornada als llochs, a soles en Paco, comentabe, ¿ten fixes? lo maricón del fransés no distinguix una griba de una perdiu, o be, lo maricón del Embaixadó no corre la ma esquerra ¿ten acates?, grave defecte pera un diplomátic, perque, fatalmen, pera lo siñoret Iván, tot lo qui agarrabe una escopeta ere un maricón, que la paraula eixa no se li caíe dels labios, quína manía, y, en ocasións, al ardó de la batuda, cuan les veus dels ojeadores se confoníen a la distánsia y les cornetes sonáen a les puntes, esbarrán als muixóns, y les perdius se arrancaben desorientades brrrr, brrrr, brrrr, per tot arreu, y la barra entrabe rápidamen a la línia de escopetes, y lo siñoret Iván ne tombabe dos juntes aquí y atres dos allá, be de doblete, be de carambola, y sonaben estampits a esquerra y dreta, que pareixíe la guiarra, y Paco, lo Baixet, anabe contán pera adins, trenta dos, trenta cuatre, trenta sing y cambián la escopeta forra per un atra gemela carregada, hasta sing, que los cañóns se ficáen al roch viu, y anotán al cap lo puesto aon cada pessa caíe, bueno, en eixos casos, Paco, lo Baixet, se ficáe calén com un perdigué, que no podíe estás coto, que ere superió a les seues forses, se assomabe ajupit al canto de la pantalla y díe, mastegán les paraules pera no espantá lo campo, ¡sóltom, siñoret, sóltom! y lo siñoret Iván, secamen, ¡para quieto, Paco! y ell, Paco, lo Baixet, ¡sóltom, per la seua mare lay demano, siñoret! cada vegada mes exitat, y lo siñoret Iván, sense pará de dispará, mira, Paco, no me faigues agarrá un cabreo, aguarda a que acabo la batuda, pero a Paco, lo Baixet, lo vore desplomás les perdius mortes dabán dels seus chatos nassos, lo descomponíe, ¡sóltom, siñoret, per Deu beneít lay demano! hasta que lo siñoret Iván se enfadabe, li fotíe un puntapéu al cul y li díe, si ixes del puesto abáns de tems, te pego un tiro, Paco, tú ya saps cóm les gasto, pero ere lo seu un enfado de passada, puramen artifissial, perque cuan, minuts después, Paco, lo Baixet, escomensáe a portáli lo botín y se presentabe en sixanta cuatre dels sixanta sing muixóns derribats y li díe nerviosamen, la perdiu que falte, siñoret Iván, la que va baixá vosté prop de la archilaga, me la ha afanat lo Facundo, diu que es del seu siñoret, la furia del siñoret Iván se movíe cap a Facundo, ¡Facundo! bramáe en veu poderosa, y acudíe Facundo, ¡eh, tú, listo, tingam la festa en pau!, lo muixó perdiu eixe de la argilaga es meu y mol meu, de modo que venga, esteníe la ma uberta, pero lo Facundo plegáe los muscles y ficabe los ulls plans, inexpresius, un atre ne va tombá lo meu siñoret prop de la archilaga, aixó no es ley, pero lo siñoret Iván allargabe encara mes la ma y escomensabe a notá la cremó a les puntes o yemes dels dits, mira, no me calentos la sang, Facundo, no me la calentos, ya saps que no ña cap cosa que mes me fótegue que me birlon los muixóns que yo mato, aixina que venga eixa perdiu, y, arribats an este extrem, Facundo li allargáe la perdiu, sense rechistá, la historia de sempre, que René, lo fransés, que ere un assiduo de les batudes hasta que va passá lo que va passá, se fée creus la primera vegada, ¿cóm c´est possible matá sixanta sing perdius l´Iván y arreplegá sixanta sing perdius le Paco?, mua no compro pa, díe, y Paco, lo Baixet, orgullós, se sonreíe com una rabosa de Ráfels o Valderrobres y se señalabe lo cap, les apunto ací, díe, y lo fransés obríe los ulls com un mussol de Fórnols, ¡ah, ah, les apunte a la tetaexclamabe, y Paco, lo Baixet, están al puesto, jun al siñoret Iván, la teta va di, siñoret Iván, lay juro per los meus morts, dic yo que sirá cosa del parlá del seu país, y lo siñoret Iván, mira, per una vegada has assertat, y a partí de aquell día, entre bromes y veres, lo siñoret Iván y los seus invitats cada vegada que se reuníen sense les siñores per als sorteos dels puestos o al taco, a la solana, a michdía, díen teta per cap, este cartucho es mol fort, me ha fet vindre mal de teta, o ben, lo Subse es mol tossut, si se li fique una cosa a la teta no ña qui lay trague, y, invariablemen, aixina u digueren vuitanta vegades, tots a riure, pero a riure fort, a carcañada solta, que hasta los faie mal la pancha de tanta rissa, y aixina hasta que reempreníen la cassera, y, al acabá lo quinto ojeo, ya entre dos llums, lo siñoret Iván ficáe dos dits a la burchaqueta alta del chaleco-canana y li soltáe ostentosamen a Paco un billet de vin duros, tí, Paco, y que no valgue pera vissis, que me estás eixín mol gastadó tú, y la vida está mol achuchada y Paco, lo Baixet, agarrabe furtivamen lo billet y a la faldriquera, pos, per moltes vegades, siñoret Iván, y, en son demá de matí, la Régula, marchabe en Rogelio, en lo remolque, a Cordovilla, aon lo Hachemita, a comprás un percal o unes albarques pera los sagals, que may faltabe a casa una nessessidat, y aixina sempre, cada vegada que ñabíe batuda, y tot anabe be hasta que la radera vegada que va assistí lo fransés, se va armá una trifulca a la Casa Gran, durán lo almorsá, al di de la Nieves, per lo aquell de la cultura, que lo siñoret René va di que a Sentroeuropa teníen un atre nivell, una inconveniénsia, a vore, que lo siñoret Iván, aixó te penses tú, René, pero aquí ya no ñan analfabetos, que tú te creus que estam al añ trenta sis, y de unes coses van passá a datres y van escomensá a cridás la un al atre, hasta que van perdre los modals y se van faltá al respete y com a radé recurs, lo siñoret Iván, mol atabalat, va maná cridá a Paco, lo Baixet, a la Régula y al Ceferino y, es tontería discutí, René, u vorás en los teus propis ulls, cridabe, y al personás Paco en los demés, lo siñoret Iván va adoptá lo to didáctic del siñoret Lucas pera díli al fransés, mira, René, per a di la verdat, esta gen ere analfabeta fa tems, pero ara vorás, tú, Paco, agarra lo bolígrafo y escriu lo teu nom, fes lo favor, pero ben escrit, esmérat, se obríe als seus labios una sonrissa tirán, que está en joc la dignidat nassional, y tota la taula pendrén de Paco, lo home, y don Pedro lo Périt, se va mossegá la galta y va colocá la seua ma damún del antebrás de René, tu cregues o no, René, desde fa añs an este país se está fén tot lo humanamen possible pera redimí an esta gen, y lo siñoret Iván, ¡chitón!, no lo distragáu ara y Paco, lo Baixet, coacsionat per lo silénsio expectán, va trassá un garabato a la part de detrás, lo reverso, de una factura groga que lo siñoret Iván li habíe estés damún del mantel, comprometén los seus sing sentits, obrín les aletes del seu nas chato, una firma tremolosa, illigible y, cuan va acabá, se va adressá y va torná lo bolígrafo al siñoret Iván y lo siñoret Iván lay va doná al Ceferino y ara tú, Ceferino, va maná, y va lo Ceferino, mol ñirviós, se va belcá damún dels mantels y va estampá la seua firma y per a acabá, lo siñoret Iván se va dirigí a la Régula, ara te toque a tú, Régula, y giránse cap al fransés, aquí no fem distinsións, René, aquí no ña discriminassió entre mascles y femelles com podrás comprobá, y la Régula, tremolánli lo pols, perque lo boli li rellissáe pel dit gros achatat, pla, sense huelles dactilars, va dibuixá penosamen lo seu nom, pero lo siñoret Iván, que estabe parlán en lo fransés, no va repará en les dificultats de la Régula y tal com ella va acabá, li va pendre la ma dreta y la va sacsá ventejánla com una bandera, assó, va di, pera que u contos a Paris, René, que los fransesos tos gasteu mol mal yogur al jusgámos, que esta dona, per si u vols sabé, hasta fa cuatre díes firmabe en lo dit gros, ¡mira! y, al di aixó, va separá lo dit aplanat de la Régula, chato com una espátula, y la Régula, la dona, confundida, se va sofocá tota com si lo siñoret Iván la mostrare en pilotes damún de la taula, pero René, no ateníe a les paraules del siñoret Iván sino que sol mirabe lo dit aplanat de la Régula, y lo siñoret Iván, al advertí lo seu assombro, va aclarí, ah, be!, ésta es un atra história, los dits grossos o pulgars de les esparteres son aixina, René, gajes del ofissi, los dits se deformen de trensá espart y cánem, ¿compréns?, es inevitable, y sonreíe y carraspejabe o se aclaríe la gola y pera acabá en la tensa situassió, se va encará en los tres y los va di au, ya podéu llargátos, u hau fet be, y, conforme desfilaben cap a la porta, la Régula rossegáe desconsertada, ae, tamé lo siñoret Iván té cada cacho cosa, y, a la taula, tots a riure indulgenmen, paternalmen, menos René, a qui se li habíe aborrascat la mirada y no va di ni esta boca es meua, un silénsio mineral, hostil, pero, en verdat, fets de esta naturalesa eren raros al cortijo pos, de ordinari, la vida discurríe plássidamen, en la única novedat de les visites periódiques de la Siñora que obligaben a la Régula a está ben atenta pera que lo coche no aguardare, que si li tocáe esperá uns minuts, ya estabe lo Maxi refunfuñán, ¿aón collóns te fiques?, portem mija hora de plantón, de males maneres, aixina que ella, encara que la sorprengueren cambiánli les bragues a la chiqueta Menuda, acudíe a escape al moqui moqui del claxon, a descorre lo forrallat de la tanca, sense rentás les mans sisquera y, en estos casos, la Siñora Marquesa, tan pronte baixabe del coche, arrugáe lo nas, que ere casi tan sensible de flat com Paco, lo Baixet, y díe, eixa gallinassa, Régula, fica mes cuidado, es mol desagradable esta pudina, o algo per l´estil, pero de bones maneres, sense faltá, y ella la Régula, avergoñida, amagáe les mans daball del mandil o devantal y, sí, Siñora, a maná, pera naixó estem, y la Siñora recorríe lentamen lo jardinet, los racóns de la corralada en mirada inquisitiva y, al acabá, pujáe a la Casa Gran, y anabe cridán a tots a la Sala del Espill, un per un, escomensán per don Pedro, lo Périt, y acaban per Ceferino, lo Gorriné, tots, y a cadaú li preguntabe per la seua faena y per la familia y per los seus problemes y, al despedís los sonreíe en una sonrissa groga, distán, y los entregabe en ma una relluenta moneda de deu duros, tin, pera que selebréu a casa la meua visita, menos a don Pedro, lo Périt, naturalmen, que don Pedro, lo Périt, ere com de la familia, y ells eixíen mes conténs que unes pascues, la Siñora es bona pera los pobres, díen contemplán la moneda a la palma de la ma, y, al tardet, ajuntaben los cresols a la corralada y rostíen un cabridet y lo regaben en vi y en seguida cundíe la exitassió, y lo entusiasmo y que ¡viva la Siñora Marquesa! y ¡que vixque per mols añs! y, com es de rigor, tots acababen una mica templats, pero conténs y la Siñora, desde la finestra iluminada de la seua habitassió, a contrallum, eixecabe los dos brassos, los donáe les bones nits y a dormí, y aixó ere aixina desde sempre, pero, a la seua radera visita, la Siñora, al apeás del automóvil acompañada per la siñoreta Miriam, se va topetá en lo Azarías jun a la fon y va arronsá les selles y va tirá lo cap cap a atrás, a tú no te conec, ¿de quí eres tú?, va preguntá, y la Régula, que estabe al quite, mon germá es, Siñora, acobardada, a vore, y la Siñora, ¿de aón lo has tret? va descals, y la Régula, estáe per la Jara, ya veu sixanta un añs y lo han despedit, y la Siñora, edat ya té pera dixá de treballá, ¿no estaríe milló a un sentro benéfic? y la Régula va humillá lo cap pero va di en resolusió, ae, mentres yo vixca, un fill de ma mare no se morirá a un assilo, y, en éstes, va tersiá la siñoreta Miriam, después de tot, mama, ¿quín mal fa aquí? al cortijo ña puesto pera tots, y lo Azarías, los pantalóns apedassats caén, se va mirá atentamen les ungles de la seua ma dreta, va sonriure a la siñoreta Miriam y a lo no res, y va mastegá dos vegades en les genives abáns de parlá y, li abono los geranios tots los matíns, va di brumosamen, justificánse, y la Siñora, aixó está be, y lo Azarías que, pas a pas, se anabe creixén, y al tardet ixco a la serra a corre lo caro pera que no se embutixgue al Cortijo, y la Siñora va arronsá lo fron, alt y despejat, en un suprem esfors de consentrassió, y se va incliná cap a la Régula, ¿corre lo caro? ¿pots dim de qué está parlán ton germá? y la Régula, arrupideta, ae, les seues coses, lo Azarías no es roín, Siñora, sol una miqueta inossén, pero lo Azarías continuabe, y ara estic crián una milana, va sonriure, babeján, y la siñoreta Miriam, yo crec que fa bastantes coses, mama, ¿no te pareix? y la Siñora no li traíe los ulls de damún, pero lo Azarías, de repén, en un impuls amistós, va agarrá a la siñoreta Miriam de la ma, va amostrá les genives desdentegades en un gesto de reconeiximén y va murmurá, vingue a vore la milana, siñoreta, y la siñoreta Miriam, arrastrada per la forsa hercúlea del home, lo seguíe entropessán, y va girá un momén lo cap pera di, vach a vore la milana, mama, no me esperos, pujo en seguida, y lo Azarías la va portá per daball del oró y, una vegada allí, se va pará, va sonriure, va alsá lo cap y va cridá firme pero dolsamen, ¡quiá! y, de improvís, dabán dels ulls atónits de la siñoreta Miriam, un muixó negre y blanet se va despenjá desde les rames mes altes y se va posá suaumen al muscle del Azarías, que va torná a agarrála de la ma y la va portá al pedrís de la finestra, y detrás de la maceta, va agarrá una pella del pot de prenso y lay va oferí al muixó y la muixoneta engullíe les pelles, una detrás del atra, y may pareixíe fartás y, mentrestán minjáe, lo Azarías ablaníe la veu, li rascabe entre los ulls y repetíe, milana bonica, milana bonica, y lo muixó, ¡quiá, quiá, quiá! demanáe mes y la siñoreta Miriam, resselosa, ¡quína gana que té! y lo Azarías embutíe una y atra vegada los grumos al seu garganchó y espentáe después en la yema del dit y cuan estáe mes entretengut en lo muixó se va sentí lo esgarrifán berrit de la chiqueta Menuda, dins de casa, y la siñoreta Miriam impressionada, y aixó, ¿qué es? va preguntá, y lo Azarías, nerviós, la chiqueta Menuda es, y va dixá lo potet damún del pedrís y lo va torná a pendre y lo va torná a dixá y anabe de un costat a un atre, desassossegat, la gralleta damún del muscle, movén amún y aball les barres, rossegán, yo no puc atendre totes les coses al mateix tems, pero, al cap de pocs segóns, va torná a soná lo bram de la chiqueta Menuda y la siñoreta Míriam, esgarrifada, ¿es sert que es una chiqueta la que fa aixó? y ell, Azarías, cada vegada mes exitat, en la gralleta mirán inquieta al voltán, se va girá cap an ella, la va torná a agarrá de la ma y vingue, va di, y van entrá juns a la casa y la siñoreta Miriam, avansabe desconfiada, com atemorida per un negre presentimén, y al descubrí a la chiqueta a la penumbra, en les seues cametes de filferro y lo gran cap desplomat damún del cuixí, va sentí que se li ablaníen los ulls y se va portá les dos mans a la boca, ¡Deu meu! va exclamá, y lo Azarías la mirabe, sonriénli en les seues genives rosades, pero la siñoreta Miriam no podíe apartá los ulls del caixonet, que pareixíe que se haguere convertit en una estatua de sal la siñoreta Miriam, tan rígida estabe, tan blanca, y espantada, ¡Deu meu! va repetí, movén rápidamen lo cap de un costat al atre com pera esbarrá un mal pensamén, pero lo Azarías, ya habíe agarrat entre los seus brassos a la criatura y, dién paraules ininteligibles, se va assentá al taburet, va aguantá lo cabet de la chiqueta a la seua axila y agarrán la gralleta en la ma esquerra y lo dit índice de la chiqueta Menuda en la dreta, lo va aná aproximán lentamen a la entressella del animal, y una vegada que la va rosá, va apartá lo dit de repén, va riure, va apretá a la chiqueta contra lo pit y va di suaumen, en la seua veu assentuadamen nassal, ¿a que es bonica la milana, chiqueta?

Los sans inosséns, llibre cuart

Llibre cuart.

Lo secretari.


A mijáns de juñ, lo Quirce va escomensá a soltá lo bestiá de merines o palomes cada tarde, y, al póndres lo sol, sel sentíe tocá la armónica delicadamen de la part de la serra, mentres son germá Rogelio, no parabe, lo home, en lo jeep cap a dal, en lo tractó cap aball, sempre navegán de aquí cap allá, este carburadó pert, se enganche lo pedal del embrague, estes coses, y lo siñoret Iván, sense donáli importánsia, cada vegada que visitabe lo cortijo, observabe als dos, al Quirce y al Rogelio, cridáe al Crespo a un apart y li díe confidensialmen, Crespo, no me dixos de la ma an estos sagals, Paco, lo Baixet, ya va pera agüelo y yo no puc quedám sense secretari, pero ni lo Quirce ni lo Rogelio teníen lo prodigiós flat de son pare, que son pare, lo Paco, ere un cas de estudi, ¡Deu meu!, desde chiquet, que no es un di, li soltaben una perdiu en un ala trencada al monte y ell se ficáe a cuatre potes y seguíe lo rastre en lo seu nas chato pegat an terra sense vassilá, y passán lo tems, va arribá a distinguí les pistes velles de les ressiéns, lo rastre del mascle del de la femella, que lo siñoret Iván se fée creus, ajuntáe los seus ulls verds y li preguntabe, pero ¿a qué dimonis fa auló la cassa, Paco, maricón? y Paco, lo Baixet, ¿de verdat que no la sén vosté, siñoret? y lo siñoret Iván, si la aulorara no te u preguntaría, y Paco, lo Baixet, ¡quínes coses que té lo siñoret Iván! y a la época en que lo siñoret Iván ere lo Ivanet, que, de chiquet, Paco li díe lo Ivanet al siñoret Iván, la mateixa copla, ¿a qué fa auló la cassa, Paco? y Paco, lo Baixet, solíssit, 
¿es sert que tú no la aulores, majo? y lo Ivanet, pos no, te u juro per los meus morts, a mí la cassa no me fa auló de res, y Paco, ya te acostumarás, majo, ya vorás cuan tingues mes añs, perque lo Paco, lo Baixet, no va apressiá les seues cualidats hasta que va comprobá que los demés no eren capassos de fé lo que ell fée y de ahí les seues converses en lo Ivanet, que lo chiquet va escomensá ben tendre en la cassera, una chaladura, gangues al juliol, a la bassa o los revolcadós, codorniu al agost, al rostoll, tórdoles al setembre, de retirada, als passos dels carrascals, perdius al octubre als sembrats y al monte baix, blavets al febré, al Lucio del Teatino y, entre mich, la cassa majó, lo cabirol y lo venado, sempre en lo rifle o la escopeta a la ma, sempre, pimpam, pam-pim, pim-pam que está grillat este sagal, díe la Siñora, y de día y de nit, al ivern o al estiu, a esbarrá, al salt o en batuda, pim-pam, pam-pim, pum-pom, lo Ivanet en lo rifle o la escopeta, al monte o per los sembrats y lo añ 43, al ojeo inaugural del Día de la Raza, dabán del pasmo general en tretse añs mal cumplits, lo Ivanet entre los tres primés, a vuit muixóns de Teba, lo may vist, que ñabíe moméns en que teníe cuatre muixóns morts al aire, algo increíble, que ere cosa de vóres, un mosset de chupeta colsejánse en les millós escopetes de Madrit y ya desde eixe día, lo Ivanet se va acostumbrá a la compañía de Paco, lo Baixet, y a traure partit del seu olfato o flat y la seua afissió y va pensá en pulíl, pos Paco, lo Baixet, flaquejabe carregán y lo Ivanet li va doná un día dos cartuchos y una escopeta vella y li va di, cada nit, abáns de gitát, embutíx y trau los cartuchos dels cañóns hasta sen vegades, Paco, hasta que te cansos, y va afegí después de una paussa, si conseguixes sé lo mes rápit de tots, entre aixó y los vens que Deu te ha donat y la teua retentiva, no ñaurá al món qui te potejo com a secretari, te u dic yo, y Paco, lo Baixet, que ere servissial per naturalesa, cada nit, abáns de gitás, ris-ras, obrí y tancá la escopeta, ris-ras, embutí y traure los cartuchos als cañóns, que la Régula ae, ¿estás tonto, Paco? y Paco, lo Baixet, lo Ivanet diu que puc sé lo milló, y, al cap de un mes, Ivanet, majo, en un amén te fico y te trac los cartuchos de la escopeta, y lo Ivanet, aixó ña que vóreu, Paco, no sigues farolero, y Paco va exhibí la seua destresa dabán del mosso y, aixó marche, Paco, no u dixos, seguix aixina, va di lo Ivanet después de la demostrassió y de este modo, Ivanet per aquí, Ivanet per allá, ni advertíe Paco que passabe lo tems, hasta que un matí va passá lo que teníe que passá, o sigue Paco, lo Baixet, li va di en la milló voluntat, Ivanet, ojo, la barra per la dreta, y lo Ivanet se va armá en silénsio, va pendre los puns y, en un di Jesús, va despenjá dos perdius per dabán y dos per detrás, y no habíe arribat la primera an terra, cuan va girá los ulls cap a Paco y li va di en gesto arrogán, de avui en abán, Paco, de vosté y siñoret Iván, ya no soc un mosset, que pera entonses ya habíe cumplit lo Ivanet setse añs y Paco, lo Baixet, li va demaná perdó y de entonses abán siñoret Iván per aquí, siñoret Iván per allá, perque ben mirat, ya anáe pera mosso y ere de raó, pero, en lo tems, les ansies cinegétiques li van aná creixén al pit al siñoret Iván y ere cosa sabuda que a cada batuda, no sol ere lo que mes matabe, sino tamé, qui tombáe la perdiu mes alta, la mes llarga y la mes forta, que en eixe terreno no admitíe competénsia, y ficáe a Paco per testigo, llarga diu lo Ministre, Paco, escolta ¿a quína distánsia hay tirat yo, per aproximassió, al muixó aquell de la primera batuda, lo del roquissal, lo que se va repujá cap als núgols, aquell que va aná a pará a la Charca dels Galápagos, ten enrecordes? y Paco, lo Baixet, obríe uns ulls mol grans, eixecáe la barbilla y sentensiabe, no lay hay de recordá, lo muixó perdiu aquell no volabe a menos de noranta metros, o, si se tratabe de perdius ressies, la mateixa copla, no me dixos de farol, Paco, parla, ¿cóm veníe la perdiu aquella, la de la valleta, la que me va pessigá bebén un trago de la bota...? y Paco belcabe lo cap, lo índice a la galta, reflexionán, sí, home, insistíe lo siñoret Iván, la que portáe lo ven de cul, la del alborsé, home, que tú vas di, que tú vas di... y Paco ajuntáe los ulls, ficáe los labios com pera chulá encara que no chuláe, y tamé pero ressia com un aeroplano, concluíe, y, encara que en rigor, lo siñoret Iván no sabíe la distánsia a la que l´atre li habíe tirat a la seua perdiu, y com veníe de ressia la que va tirá lo de mes allá, sempre les seues eren mes llargues y ressies y, pera demostáu, apelabe al testimoni de Paco, lo Baixet, y aixó, a Paco, lo Baixet, lo esponjáe, se jactabe del pes del seu juissi, y se vanagloriabe tamé de que lo que mes envejaren al siñoret Iván los amics del siñoret Iván, foren les seues facultats y la seua disposissió pera cobrá les pesses, ni lo gos mes fi te faríe lo servissi de este home, Iván, fíxaten en lo que te dic que no saps lo que tens li díen, y, assobín, los amics del siñoret Iván requeríen a Paco, lo Baixet, pera cobrá algún muixó perdiu de ales curtes y, en tals casos, se desenteníen de les tertulies postbatuda y de les disputes en los secretaris veíns y sen anaben detrás dell, pera vórel navegá ensumán, y, una vegada que Paco se veíe rodejat de la flo y nata de les escopetes, díe, ufanánse del seu papé, ¿aón va pegá la pilotada, anem a vore? y ells, lo Subsecretari, o lo Embaixadó, o lo Ministre, aquí tens les plomes, Paco y Paco, lo Baixet ¿quína direcsió portabe, anem a vore? y lo que fore, la del jaral, Paco, sirgada contra lo jaral, y Paco, ¿veníe sola, aparellada o en barra, anem a vore? y lo que fore, dos ne entraben, Paco, ara que u dius, la parella, y lo siñoret Iván mirabe als seus invitats en sorna y siñalabe en la barbilla a Paco, lo Baixet, com dién, ¿qué tos día yo?, y, acte seguit, Paco, lo Baixet, se ajupíe, ensumabe en insisténsia lo terreno, dos metros al voltán de la pilotada y murmurabe, per aquí se va arrancá, y, seguíe lo rastre durán bastáns metros y, al remat, se incorporabe, esta direcsió portáe, llugo estará an aquell carrascot y, si no, amagada an aquelles motes, prop del alcornoque, no pot habé anat mes lluñ, y cap allá sen anabe lo grupet detrás de Paco y, si lo muixó no estáe al carrascot, amagat que estabe a les motes, a la voreta del alcornoque, no fallabe, y lo Subsecretari, o lo Embaixadó o lo Ministre, lo que fore, díe assombrat, y ¿per quína regla de tres no podíe está a un atre puesto, Paco, me u vols explicá? y Paco, lo Baixet, fee que pensáe uns segóns en arrogánsia y, finalmen, díe en mal reprimit despréssio, la perdiu no abandone lo solc cuan trate de amagás, y ells, se miraben entre ells y assentíen y lo siñoret Iván, los dits grossos als sobacos de la seua chaleco-canana, sonreíe ubertamen, ¿eh qué tos día yo? mol unflat, lo mateix que cuan mostrabe la repetidora americana o la Cuita, la cachorra grifona, y, de tornada als llochs, a soles en Paco, comentabe, ¿ten fixes? lo maricón del fransés no distinguix una griba de una perdiu, o be, lo maricón del Embaixadó no corre la ma esquerra ¿ten acates?, grave defecte pera un diplomátic, perque, fatalmen, pera lo siñoret Iván, tot lo qui agarrabe una escopeta ere un maricón, que la paraula eixa no se li caíe dels labios, quína manía, y, en ocasións, al ardó de la batuda, cuan les veus dels ojeadores se confoníen a la distánsia y les cornetes sonáen a les puntes, esbarrán als muixóns, y les perdius se arrancaben desorientades brrrr, brrrr, brrrr, per tot arreu, y la barra entrabe rápidamen a la línia de escopetes, y lo siñoret Iván ne tombabe dos juntes aquí y atres dos allá, be de doblete, be de carambola, y sonaben estampits a esquerra y dreta, que pareixíe la guiarra, y Paco, lo Baixet, anabe contán pera adins, trenta dos, trenta cuatre, trenta sing y cambián la escopeta forra per un atra gemela carregada, hasta sing, que los cañóns se ficáen al roch viu, y anotán al cap lo puesto aon cada pessa caíe, bueno, en eixos casos, Paco, lo Baixet, se ficáe calén com un perdigué, que no podíe estás coto, que ere superió a les seues forses, se assomabe ajupit al canto de la pantalla y díe, mastegán les paraules pera no espantá lo campo, ¡sóltom, siñoret, sóltom! y lo siñoret Iván, secamen, ¡para quieto, Paco! y ell, Paco, lo Baixet, ¡sóltom, per la seua mare lay demano, siñoret! cada vegada mes exitat, y lo siñoret Iván, sense pará de dispará, mira, Paco, no me faigues agarrá un cabreo, aguarda a que acabo la batuda, pero a Paco, lo Baixet, lo vore desplomás les perdius mortes dabán dels seus chatos nassos, lo descomponíe, ¡sóltom, siñoret, per Deu beneít lay demano! hasta que lo siñoret Iván se enfadabe, li fotíe un puntapéu al cul y li díe, si ixes del puesto abáns de tems, te pego un tiro, Paco, tú ya saps cóm les gasto, pero ere lo seu un enfado de passada, puramen artifissial, perque cuan, minuts después, Paco, lo Baixet, escomensáe a portáli lo botín y se presentabe en sixanta cuatre dels sixanta sing muixóns derribats y li díe nerviosamen, la perdiu que falte, siñoret Iván, la que va baixá vosté prop de la archilaga, me la ha afanat lo Facundo, diu que es del seu siñoret, la furia del siñoret Iván se movíe cap a Facundo, ¡Facundo! bramáe en veu poderosa, y acudíe Facundo, ¡eh, tú, listo, tingam la festa en pau!, lo muixó perdiu eixe de la argilaga es meu y mol meu, de modo que venga, esteníe la ma uberta, pero lo Facundo plegáe los muscles y ficabe los ulls plans, inexpresius, un atre ne va tombá lo meu siñoret prop de la archilaga, aixó no es ley, pero lo siñoret Iván allargabe encara mes la ma y escomensabe a notá la cremó a les puntes o yemes dels dits, mira, no me calentos la sang, Facundo, no me la calentos, ya saps que no ña cap cosa que mes me fótegue que me birlon los muixóns que yo mato, aixina que venga eixa perdiu, y, arribats an este extrem, Facundo li allargáe la perdiu, sense rechistá, la historia de sempre, que René, lo fransés, que ere un assiduo de les batudes hasta que va passá lo que va passá, se fée creus la primera vegada, ¿cóm c´est possible matá sixanta sing perdius l´Iván y arreplegá sixanta sing perdius le Paco?, mua no compro pa, díe, y Paco, lo Baixet, orgullós, se sonreíe com una rabosa de Ráfels o Valderrobres y se señalabe lo cap, les apunto ací, díe, y lo fransés obríe los ulls com un mussol de Fórnols, ¡ah, ah, les apunte a la tetaexclamabe, y Paco, lo Baixet, están al puesto, jun al siñoret Iván, la teta va di, siñoret Iván, lay juro per los meus morts, dic yo que sirá cosa del parlá del seu país, y lo siñoret Iván, mira, per una vegada has assertat, y a partí de aquell día, entre bromes y veres, lo siñoret Iván y los seus invitats cada vegada que se reuníen sense les siñores per als sorteos dels puestos o al taco, a la solana, a michdía, díen teta per cap, este cartucho es mol fort, me ha fet vindre mal de teta, o ben, lo Subse es mol tossut, si se li fique una cosa a la teta no ña qui lay trague, y, invariablemen, aixina u digueren vuitanta vegades, tots a riure, pero a riure fort, a carcañada solta, que hasta los faie mal la pancha de tanta rissa, y aixina hasta que reempreníen la cassera, y, al acabá lo quinto ojeo, ya entre dos llums, lo siñoret Iván ficáe dos dits a la burchaqueta alta del chaleco-canana y li soltáe ostentosamen a Paco un billet de vin duros, tí, Paco, y que no valgue pera vissis, que me estás eixín mol gastadó tú, y la vida está mol achuchada y Paco, lo Baixet, agarrabe furtivamen lo billet y a la faldriquera, pos, per moltes vegades, siñoret Iván, y, en son demá de matí, la Régula, marchabe en Rogelio, en lo remolque, a Cordovilla, aon lo Hachemita, a comprás un percal o unes albarques pera los sagals, que may faltabe a casa una nessessidat, y aixina sempre, cada vegada que ñabíe batuda, y tot anabe be hasta que la radera vegada que va assistí lo fransés, se va armá una trifulca a la Casa Gran, durán lo almorsá, al di de la Nieves, per lo aquell de la cultura, que lo siñoret René va di que a Sentroeuropa teníen un atre nivell, una inconveniénsia, a vore, que lo siñoret Iván, aixó te penses tú, René, pero aquí ya no ñan analfabetos, que tú te creus que estam al añ trenta sis, y de unes coses van passá a datres y van escomensá a cridás la un al atre, hasta que van perdre los modals y se van faltá al respete y com a radé recurs, lo siñoret Iván, mol atabalat, va maná cridá a Paco, lo Baixet, a la Régula y al Ceferino y, es tontería discutí, René, u vorás en los teus propis ulls, cridabe, y al personás Paco en los demés, lo siñoret Iván va adoptá lo to didáctic del siñoret Lucas pera díli al fransés, mira, René, per a di la verdat, esta gen ere analfabeta fa tems, pero ara vorás, tú, Paco, agarra lo bolígrafo y escriu lo teu nom, fes lo favor, pero ben escrit, esmérat, se obríe als seus labios una sonrissa tirán, que está en joc la dignidat nassional, y tota la taula pendrén de Paco, lo home, y don Pedro lo Périt, se va mossegá la galta y va colocá la seua ma damún del antebrás de René, tu cregues o no, René, desde fa añs an este país se está fén tot lo humanamen possible pera redimí an esta gen, y lo siñoret Iván, ¡chitón!, no lo distragáu ara y Paco, lo Baixet, coacsionat per lo silénsio expectán, va trassá un garabato a la part de detrás, lo reverso, de una factura groga que lo siñoret Iván li habíe estés damún del mantel, comprometén los seus sing sentits, obrín les aletes del seu nas chato, una firma tremolosa, illigible y, cuan va acabá, se va adressá y va torná lo bolígrafo al siñoret Iván y lo siñoret Iván lay va doná al Ceferino y ara tú, Ceferino, va maná, y va lo Ceferino, mol ñirviós, se va belcá damún dels mantels y va estampá la seua firma y per a acabá, lo siñoret Iván se va dirigí a la Régula, ara te toque a tú, Régula, y giránse cap al fransés, aquí no fem distinsións, René, aquí no ña discriminassió entre mascles y femelles com podrás comprobá, y la Régula, tremolánli lo pols, perque lo boli li rellissáe pel dit gros achatat, pla, sense huelles dactilars, va dibuixá penosamen lo seu nom, pero lo siñoret Iván, que estabe parlán en lo fransés, no va repará en les dificultats de la Régula y tal com ella va acabá, li va pendre la ma dreta y la va sacsá ventejánla com una bandera, assó, va di, pera que u contos a Paris, René, que los fransesos tos gasteu mol mal yogur al jusgámos, que esta dona, per si u vols sabé, hasta fa cuatre díes firmabe en lo dit gros, ¡mira! y, al di aixó, va separá lo dit aplanat de la Régula, chato com una espátula, y la Régula, la dona, confundida, se va sofocá tota com si lo siñoret Iván la mostrare en pilotes damún de la taula, pero René, no ateníe a les paraules del siñoret Iván sino que sol mirabe lo dit aplanat de la Régula, y lo siñoret Iván, al advertí lo seu assombro, va aclarí, ah, be!, ésta es un atra história, los dits grossos o pulgars de les esparteres son aixina, René, gajes del ofissi, los dits se deformen de trensá espart y cánem, ¿compréns?, es inevitable, y sonreíe y carraspejabe o se aclaríe la gola y pera acabá en la tensa situassió, se va encará en los tres y los va di au, ya podéu llargátos, u hau fet be, y, conforme desfilaben cap a la porta, la Régula rossegáe desconsertada, ae, tamé lo siñoret Iván té cada cacho cosa, y, a la taula, tots a riure indulgenmen, paternalmen, menos René, a qui se li habíe aborrascat la mirada y no va di ni esta boca es meua, un silénsio mineral, hostil, pero, en verdat, fets de esta naturalesa eren raros al cortijo pos, de ordinari, la vida discurríe plássidamen, en la única novedat de les visites periódiques de la Siñora que obligaben a la Régula a está ben atenta pera que lo coche no aguardare, que si li tocáe esperá uns minuts, ya estabe lo Maxi refunfuñán, ¿aón collóns te fiques?, portem mija hora de plantón, de males maneres, aixina que ella, encara que la sorprengueren cambiánli les bragues a la chiqueta Menuda, acudíe a escape al moqui moqui del claxon, a descorre lo forrallat de la tanca, sense rentás les mans sisquera y, en estos casos, la Siñora Marquesa, tan pronte baixabe del coche, arrugáe lo nas, que ere casi tan sensible de flat com Paco, lo Baixet, y díe, eixa gallinassa, Régula, fica mes cuidado, es mol desagradable esta pudina, o algo per l´estil, pero de bones maneres, sense faltá, y ella la Régula, avergoñida, amagáe les mans daball del mandil o devantal y, sí, Siñora, a maná, pera naixó estem, y la Siñora recorríe lentamen lo jardinet, los racóns de la corralada en mirada inquisitiva y, al acabá, pujáe a la Casa Gran, y anabe cridán a tots a la Sala del Espill, un per un, escomensán per don Pedro, lo Périt, y acaban per Ceferino, lo Gorriné, tots, y a cadaú li preguntabe per la seua faena y per la familia y per los seus problemes y, al despedís los sonreíe en una sonrissa groga, distán, y los entregabe en ma una relluenta moneda de deu duros, tin, pera que selebréu a casa la meua visita, menos a don Pedro, lo Périt, naturalmen, que don Pedro, lo Périt, ere com de la familia, y ells eixíen mes conténs que unes pascues, la Siñora es bona pera los pobres, díen contemplán la moneda a la palma de la ma, y, al tardet, ajuntaben los cresols a la corralada y rostíen un cabridet y lo regaben en vi y en seguida cundíe la exitassió, y lo entusiasmo y que ¡viva la Siñora Marquesa! y ¡que vixque per mols añs! y, com es de rigor, tots acababen una mica templats, pero conténs y la Siñora, desde la finestra iluminada de la seua habitassió, a contrallum, eixecabe los dos brassos, los donáe les bones nits y a dormí, y aixó ere aixina desde sempre, pero, a la seua radera visita, la Siñora, al apeás del automóvil acompañada per la siñoreta Miriam, se va topetá en lo Azarías jun a la fon y va arronsá les selles y va tirá lo cap cap a atrás, a tú no te conec, ¿de quí eres tú?, va preguntá, y la Régula, que estabe al quite, mon germá es, Siñora, acobardada, a vore, y la Siñora, ¿de aón lo has tret? va descals, y la Régula, estáe per la Jara, ya veu sixanta un añs y lo han despedit, y la Siñora, edat ya té pera dixá de treballá, ¿no estaríe milló a un sentro benéfic? y la Régula va humillá lo cap pero va di en resolusió, ae, mentres yo vixca, un fill de ma mare no se morirá a un assilo, y, en éstes, va tersiá la siñoreta Miriam, después de tot, mama, ¿quín mal fa aquí? al cortijo ña puesto pera tots, y lo Azarías, los pantalóns apedassats caén, se va mirá atentamen les ungles de la seua ma dreta, va sonriure a la siñoreta Miriam y a lo no res, y va mastegá dos vegades en les genives abáns de parlá y, li abono los geranios tots los matíns, va di brumosamen, justificánse, y la Siñora, aixó está be, y lo Azarías que, pas a pas, se anabe creixén, y al tardet ixco a la serra a corre lo caro pera que no se embutixgue al Cortijo, y la Siñora va arronsá lo fron, alt y despejat, en un suprem esfors de consentrassió, y se va incliná cap a la Régula, ¿corre lo caro? ¿pots dim de qué está parlán ton germá? y la Régula, arrupideta, ae, les seues coses, lo Azarías no es roín, Siñora, sol una miqueta inossén, pero lo Azarías continuabe, y ara estic crián una milana, va sonriure, babeján, y la siñoreta Miriam, yo crec que fa bastantes coses, mama, ¿no te pareix? y la Siñora no li traíe los ulls de damún, pero lo Azarías, de repén, en un impuls amistós, va agarrá a la siñoreta Miriam de la ma, va amostrá les genives desdentegades en un gesto de reconeiximén y va murmurá, vingue a vore la milana, siñoreta, y la siñoreta Miriam, arrastrada per la forsa hercúlea del home, lo seguíe entropessán, y va girá un momén lo cap pera di, vach a vore la milana, mama, no me esperos, pujo en seguida, y lo Azarías la va portá per daball del oró y, una vegada allí, se va pará, va sonriure, va alsá lo cap y va cridá firme pero dolsamen, ¡quiá! y, de improvís, dabán dels ulls atónits de la siñoreta Miriam, un muixó negre y blanet se va despenjá desde les rames mes altes y se va posá suaumen al muscle del Azarías, que va torná a agarrála de la ma y la va portá al pedrís de la finestra, y detrás de la maceta, va agarrá una pella del pot de prenso y lay va oferí al muixó y la muixoneta engullíe les pelles, una detrás del atra, y may pareixíe fartás y, mentrestán minjáe, lo Azarías ablaníe la veu, li rascabe entre los ulls y repetíe, milana bonica, milana bonica, y lo muixó, ¡quiá, quiá, quiá! demanáe mes y la siñoreta Miriam, resselosa, ¡quína gana que té! y lo Azarías embutíe una y atra vegada los grumos al seu garganchó y espentáe después en la yema del dit y cuan estáe mes entretengut en lo muixó se va sentí lo esgarrifán berrit de la chiqueta Menuda, dins de casa, y la siñoreta Miriam impressionada, y aixó, ¿qué es? va preguntá, y lo Azarías, nerviós, la chiqueta Menuda es, y va dixá lo potet damún del pedrís y lo va torná a pendre y lo va torná a dixá y anabe de un costat a un atre, desassossegat, la gralleta damún del muscle, movén amún y aball les barres, rossegán, yo no puc atendre totes les coses al mateix tems, pero, al cap de pocs segóns, va torná a soná lo bram de la chiqueta Menuda y la siñoreta Míriam, esgarrifada, ¿es sert que es una chiqueta la que fa aixó? y ell, Azarías, cada vegada mes exitat, en la gralleta mirán inquieta al voltán, se va girá cap an ella, la va torná a agarrá de la ma y vingue, va di, y van entrá juns a la casa y la siñoreta Miriam, avansabe desconfiada, com atemorida per un negre presentimén, y al descubrí a la chiqueta a la penumbra, en les seues cametes de filferro y lo gran cap desplomat damún del cuixí, va sentí que se li ablaníen los ulls y se va portá les dos mans a la boca, ¡Deu meu! va exclamá, y lo Azarías la mirabe, sonriénli en les seues genives rosades, pero la siñoreta Miriam no podíe apartá los ulls del caixonet, que pareixíe que se haguere convertit en una estatua de sal la siñoreta Miriam, tan rígida estabe, tan blanca, y espantada, ¡Deu meu! va repetí, movén rápidamen lo cap de un costat al atre com pera esbarrá un mal pensamén, pero lo Azarías, ya habíe agarrat entre los seus brassos a la criatura y, dién paraules ininteligibles, se va assentá al taburet, va aguantá lo cabet de la chiqueta a la seua axila y agarrán la gralleta en la ma esquerra y lo dit índice de la chiqueta Menuda en la dreta, lo va aná aproximán lentamen a la entressella del animal, y una vegada que la va rosá, va apartá lo dit de repén, va riure, va apretá a la chiqueta contra lo pit y va di suaumen, en la seua veu assentuadamen nassal, ¿a que es bonica la milana, chiqueta?