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domingo, 18 de febrero de 2024

Lexique roman; Esporle - Escumar

 


Esporle, s. m., esporle, droit de lods, d'investiture, dû par le vassal en cas de vente, pour obtenir l'approbation du seigneur.

Ni dar, ni balhar... ab meis esporle.

Tit. de 1413, de S. Eulalie de Bordeaux. 

Ni donner, ni bailler... avec moitié esporle. 

Avant deytz esporles et cens.

Tit. de 1464. Bordeaux, bibl. Monteil. 

Esporles et cens avant-dits.

Ni dar ab meis cens ni ab meis esporle.

Tit. de 1330. Bordeaux, bibl. Monteil. 

Ni donner avec moitié cens ni avec moitié esporle. 

Cent sols de Bordeu d' esporle.

Tit. de 1310. DOAT, t. CLXXIX, fol. 149. 

Cent sous de Bordeaux d'esporle. 

ANC. FR. Bailla pour esporle et devoir deux lances... Bailla pour esporle vingt sols. 

Reg. des hommages d'Aquitaine. Du Cange, t. VI, col. 667.

Esporle ou reconnoissance.

Tit. de 1330. Bordeaux, bibl. Monteil.

2. Esporlar, v., payer le droit d'esporle. 

Recebre en lur affevatz et per affevatz, et dar a esporlar... e deven li deytz affevatz esporlar et far dreyt.

Tit. de 1386. Bordeaux, bibl. Monteil. 

Recevoir en leurs feudataires et pour feudataires, et donner à payer l'esporle... et doivent lesdits feudataires payer l'esporle et faire droit. Deu esporlar e far dreit.

Tit. de 1402. Bordeaux, bibl. Monteil. 

Doit payer l'esporle et faire droit.

(N. E. EsporlesEsporlas, Mallorca.)

Esporles, Esporlas, Mallorca

Esporta, Sporta, s. f., lat. sporta, besace, panier, corbeille.

Enans penria l' esporta

Qu'ieu no li defenda mas gens.

Boniface de Castelane (Castellane): Guerra e trebalhs.

Je prendrais la besace avant que je ne défende mes gens contre lui.

Cel qu' a plena l' esporta 

D' avol gazaing.

(chap. Aquell que té plena la esporta de mal guañ; cartócartrócóvec, sistella, canasta, normalmén fet de vime, típic del fematé o fematera, vore El femater de Vicente Blasco Ibáñez; jota la fematera – Miguel Fleta.)

Cartó, cartró, vime

Boniface Calvo: S'ieu dirai.

Celui qui a la besace pleine de méchant gain.

Tota esporta de figas.

(chap. Tota esporta de figues.)

Cartulaire de Montpellier, fol. 117. 

Tout panier de figues.

Sportas si fan d'el.

(chap. Les esportes se fan d'ell : vimevímec.) 

Eluc. de las propr., fol. 222. 

Paniers se font de lui.

CAT. Esporta. ESP. Espuerta. PORT. Esporta. IT. Sporta.

2. Esportella, s. f., lat. sportella, sac, besace, bissac. 

Esportellas ni pa ni moneda.

Trad. du Nouv. Test. S. Marc, ch. 6. 

Besaces ni pain ni monnaie. 

Fui en gitat en esportella per fenestra. 

Trad. de la 2e Ép. de S. Paul aux Corinthiens.

J'en fus jeté dans un sac par la fenêtre.

ANC. CAT. Esportella. ESP. Esportilla. IT. Sportella. 

(chap. Banasta, pl. banastes; si van traure per la finestra a un home, seguramén siríe en algo mes gran que la canasta, cartró o cartó, sistella. La banasta té dos cornaleres com lo nas de Doña Rogelia.)


Esposcar, v., arroser, asperger.

De bon vi l' esposcaretz 

La carn, qu'en aisi 'l guerretz... 

Los hueills l' esposcatz de vinagre.

(chap. De bon vi li arruixaréu la carn, que aixina lo sanaréu... 

Los ulls li esquicharéu en vinagre; guerretz : gueriréu : sanaréu, curaréu; lat. aspergere : esquicháarruixá, bañá com un aspersó, lo que fa lo mossen en l' aigua beneita, esparsí.)

Deudes de Prades, Auz. cass.

Vous lui arroserez la chair de bon vin, vu que vous le guérirez ainsi... Vous lui aspergez les yeux de vinaigre.

- Rejaillir.

Am tant una gran font eyssi 

D' ayga con hanc aital non vi...

E esposquet lur per la cara.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

En même temps sortit une grande fontaine d'eau comme jamais telle on ne vit... et leur rejaillit par le visage.


Espuma, Spuma, s. f., lat. spuma, écume.

Espuma es dita, quar l'ayga la escup.

(chap. Se diu espuma, perque l'aigua la espute : escupiñe.)

Spuma d' argent sana nafras.

(chap. La espuma d' argén, plata, sane nafres, ñafres, ferides.)

Eluc. de las propr., fol. 154 et 184.

Est dite écume, car l'eau la crache.

Écume d'argent guérit blessures.

ESP. Espuma. IT. Spuma. (chap. Espuma, espumes; vi espumós, vins espumosos, beguda espumosa, begudes espumoses; v. espumá, espumejá, fé espuma: espumejo, espumeges, espumege, espumegem o espumejam, espumegéu o espumejáu, espumejen; espumat, espumats, espumada, espumades.)

2. Despumar, v., écumer, épurer.

Part. pas. Quan no es be despumada.

Eluc. de las propr., fol. 272.

Quand elle n'est pas bien écumée.

ESP. PORT. Espumar. IT. Spumare.

3. Escuma, s. f., écume.

L'aigua...

Per destorser torna escuma.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

L'eau... par détordre devient écume.

Fig. Qui pros fon, ara s'en repen,

Et es ben d' avols escuma.

Alegret: Ara pareisson. 

(N. E. La avols escuma está en Calaceite, es la Ascumaasociación catalanista del Matarraña, disfrazada de cultural para recibir tantas subvenciones como sea posible. Su presidente actual es un Luisico Companys en potencia, un pez gordo, pero que muy gordo

Joaquim Montclús, Joaquín Monclús, gordo, seboso, gort, gras, craso

su presidente honorífico es un mentecato catalán de los de aúpa;

sus miembros (y miembras) van oliendo el pastel, algunos o algunas le hincan el diente, pero en total son una panda de modorros.)

Qui fut preux, maintenant s'en repent, et est bien de méchante écume. CAT. PORT. Escuma. IT. Schiuma.

4. Escumar, v., écumer.

L' abato a terra e lo fan trebalhar de pes e de mas, e escumar la boca.

Liv. de Sydrac, fol. 75.

L' abattent à terre et le font agiter de pieds et de mains, et écumer la bouche.

Fig. Lo fan escumar en luxuria. V. et Vert., fol. 85. 

Le font écumer en luxure.

Ieu sui selh qu' els motz escuma,

E sai triar los auls dels avinens.

Alegret: A per pauc.

Je suis celui qui écume les mots, et sais trier les mauvais des convenables.

Part. pas. Mesclar l' etz ab tan de mel, 

Qu' er escumatz premeiramen. 

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Vous le mêlerez en même temps de miel, qui premièrement sera écumé.

CAT. PORT. Escumar. IT. Schiumare.

lunes, 14 de agosto de 2023

10. 8. Diverses leçons en l' Histoire de la Royne Brunehaud, Gregoire de Tours, S. Gregoire Pape.

Diverses leçons en l' Histoire de la Royne Brunehaud, avecques un sommaire discours de ce qu' on trouve à son advantage, tant dedans Gregoire de Tours, que S. Gregoire Pape.

CHAPITRE VIII.

Apres vous avoir discouru & justifié ce que je pense veritable en l' histoire de Fredegonde, je viens maintenant à celle de Brunehaud: En laquelle je supplie le Lecteur s' armer de patience, jusques à la closture de mon compte, me promettant que pour fin de jeu il y trouvera matiere pour se contenter. Jamais lignee ne fut affligee de telle façon comme celle de Brunehaud par la famille de Fredegonde. Galsonde sa sœur aisnee deuxiesme femme de Chilperic, estranglee dedans son lict, Sigebert son mary assassiné, Childebert fils de luy empoisonné, le tout par les artifices de Fredegonde. Et apres son decez les enfans de Theodoric fils de Childebert occis, & leurs Royaumes empietez par Clotaire fils de Fredegonde; & finalement Brunehaud cruellement mise à mort. Grandes certes, & merveilleuses afflictions: mais cette-cy paravanture non moindre, qu' apres la mort espouventable de cette Princesse, le battu a payé l' amende. Car la plus part des plus anciens Autheurs, qui depuis Gregoire de Tours ont escrit nostre histoire, luy imputent tous les malheurs qui lors, & auparavant estoient advenus en la France, & la publient pour la plus furieuse Megere, qu' oncques comparut sur la face de la terre. Ce que j' oze attribuer, non tant à la verité de l' histoire, qu' au bon-heur du Roy Clotaire son ennemy, pour excuser l' inhumanité barbaresque dont il la traicta à sa mort. Et qui est encore plus esmerveillable, c' est que si cette Royne fut cause pendant sa vie de plusieurs guerres, & divisions entre les Roys Theodebert & Theodoric ses petits enfans, ainsi que le porte la commune leçon, elle n' excita pas moins de partialitez entre ceux qui escrivirent sa vie. Uns Fredegaire, Aimoïn, Gaguin & Gilles, du tout voüez à mesdire d' elle: Au contraire nostre gentil Paule Aemile, & du Tillet Evesque de Meaux à l' excuser, & soustenir que la plus part de ce que les anciens en avoient mesdit estoit faux. Il n' est pas qu' entre ceux qui de plus fraische memoire ont mis la main à la plume, il n' y ait pareilles partialitez. Car Pierre Masson, qui par un nom emprunté de Tite Live, s' est appellé Papirius Massonius, & apres luy Jean Mariana Espagnol sont formellement pour le dernier party: Contre lesquels Haillan, Veignier, Belle-forest, Serre & Fauchet sont pour le premier. Je donne cet ordre à ces cinq, non sur le poids de leurs merites; ains selon qu' ils mirent leurs œuvres en lumiere: Quant à moy sans m' arrester à ceux-cy, desquels toutesfois j' entens parler avecques tout honneur, je me delibere de deduire par ce Chapitre, tout ce que j' ay trouvé de bon & mal d' elle dedans deux Autheurs qui sont sans reproche, pour avoir vescu pendant la vie de cette Princesse.

Le premier que je voy en avoir parlé est Gregoire Evesque de Tours, quand il dit que Sigebert Roy d' Austrasie, plus sage que ses trois autres freres qui s' adonnoient à amours lubriques, rechercha en mariage Brunehaud fille d' Athanaïlde Roy d' Espagne. Erat enim puella elegans opere, venusta aspectu, honesta moribus, atque decora, prudens consilio, & blanda colloquio. Car elle estoit (fait-il) accompagnee d' une bien-seance en ses actions, belle à qui la regardoit, bien morigenee, sage en ses conseils, & d' un doux entregent. Cela mesme est confirmé par Fortunat Evesque de Poictiers l' un des premiers Poëtes de son temps, quand au 6. livre de sa Poësie parlant d' elle il dit.

Pulchra, modesta, decens, solers & grata, benigna, 

Ingenio, vultu, nobilitate potens.

Et ayant esté cette Princesse de cette façon depeinte par Gregoire, il dit que apres avoir esté catechisee, & espousé la Religion Catholique, au lieu de l' Arrienne en laquelle elle avoit esté nourrie en Espagne chez son pere, le Roy Sigebert tout d' une suite l' espousa. Et tant & si longuement que ce Roy vesquit, je ne voy dedans Gregoire, qu' il soit parlé en bien ou en mal d' elle. Qui ne luy est pas un petit honneur: Car à bien dire la femme n' est peu honoree, qui sans mettre ses deportemens à l' essor, reduit toutes ses volontez à la volonté de son mary. Soudain apres le decez de luy, je la voy mise sur les rangs en deux actes: L' un quand advertie de cette mort inopinee, elle fait sortir de nuict à petit bruit sur les murailles de la ville dedans une corbeille, Childebert son fils; lequel par l' entremise du Capitaine Gondebaud, fut conduit à Mets, & couronné Roy d' Austrasie, aagé seulement de cinq ans: L' autre quand Chilperic insolent en sa bonne fortune, advenuë de l' assassinat commis en la personne de Sigebert, confina cette Princesse en la ville de Rouen, pour y terminer ses jours; où elle espousa quelque peu apres Meroüee, fils aisné de Chilperic. Le premier fut un acte de bonne & sage mere: Le second fut conduit par deux ames aveuglees de passions, l' une de l' amour en Meroüee, l' autre de la vangeance en Brunehaud. Car si ce mariage luy eust reüssi suivant son souhait, c' eust esté un admirable traict de vangeance digne d' estre trompeté dedans une longue posterité, se vangeant de la mort de son mary, par le fils contre le pere son ennemy. Mais il y eut tres-grande faute de prudence: D' autant que le lieu où le mariage se fit estoit sujet au Roy victorieux, & le peu de gens de main qu' ils avoient pour leur faire espaule, les devoit destourner de cette entreprise, comme l' evenement leur monstra. Que s' ils l' eussent differee jusques à ce que cette Princesse eust esté restablie en sa ville de Mets, comme elle fut depuis, croyez qu' elle eust taillé prou de besongne à son ennemy. Ce que je vous dis je le tiens en foy & hommage de Gregoire de Tours, qui ne m' est pas un petit parrein, cela estant avenu de son temps. Et neantmoins ne pensez qu' il l' ait espargnee, quand l' occasion s' y est presentee. Qu' ainsi ne soit le Roy Gontran ayant avecques grande ceremonie adopté le Roy Childebert son nepueu, il luy conseilla avant que partir, de ne se fier à la Royne Brunehaud sa mere, comme celle qu' il sçavoit avoir quelques sourdes intelligences avecques Gondebaud son ennemy capital, lequel sous ombre d' une longue chevelure, qu' il ajençoit à la Royale, se maintenoit estre fils du Roy Clotaire premier. C' estoit l' opinion que Gontran avoit lors, vraye ou non, c' est la question: mais il y avoit bien grande apparence du non; n' estant pas à presumer qu' une mere eust voulu favoriser celuy qui luy estoit incogneu, au desavantage de son fils. Joint que je la voy sur ce mesme subject avoir esté depuis calomniee. Car Gondebaut ayant esté mis à mort en la ville de Comminge, on fit depuis entendre à Gontran que Brunehaud avoit fait depuis forger un bouclier d' or massif, enrichy de plusieurs pierres precieuses, pour le donner au fils de Gondebaut. Chose qui mit Gontran en cervelle, & sur ce rapport envoya guettes de toutes parts; mais il trouva en fin de compte, que ce bouclier estoit destiné pour le Roy d' Espagne qui attouchoit Brunehaud de proximité de lignage. Et de fait nonobstant ces pretendus soupçons, elle eut tousjours bonne part aux affaires du Roy Childebert son fils. Elle intervient au traicté de reconciliation qui fut fait entre les deux Roys, & y est establie sous ce titre de Gloriosißima Regina, que je veux rendre en nostre langue Françoise: Tres-grande, & tres-haute Royne: & par le discours du traicté, entre autres particularitez il est dit, qu' advenant que Childebert allast le premier de vie à trespas Gontran prenoit à sa protection Brunehaud mere, Fallenbe femme, & ses enfans. Gilles Evesque de Rheims est degradé des Ordres de Prestrise, privé de son Evesché, & banny, pour avoir conspiré contre la vie de Brunehaud. Bref je ne voy aucun passage en Gregoire de Tours, par lequel il ait grandement suggillé l' honneur & reputation d' elle, depuis son mariage fait avecques Sigebert l' annee 565. jusques au decez de Gontran l' an 597. qui disent trente deux ans. Et depuis ce temps vous trouverez une amitié contractee de sa part avecques sainct Gregoire Pape, qui dura jusques en l' an 604. que ce grand Prelat rendit l' ame à Dieu. Nous voyons seize lettres de luy dedans son Registre (ainsi appelle l' on le livre) diversement esparses à Brunehaud, Childebert, & à ses enfans: mais principalement à la mere.

Or l' air general de toutes ces lettres estoit de haut loüer premierement la pieté de la mere envers Dieu, puis sa sagesse en la conduite de ses enfans, & à eux l' obeïssance filiale qu' ils rendoient à leur mere. Et presque en toutes il les prie de bannir de leurs Royaumes la symonie qui n' estoit que trop familiere aux Eveschez, & de ne permettre que les hommes Laiz, de plein faut, fussent faicts Evesques, sans avoir prealablement passé bien & deüement par les Ordres de Prestrise: Qui estoit en bon langage frapper au mesme lieu où estoit leur mal. Car nos Roys adoncques se donnoient en telles matieres plein ban: tolerans à veüe d' œil la symonie aux Eveschez, voire y ayans quelquesfois part: Et au surplus les conferoient selon leurs grez, le plus du temps à gens Laiz & illetrez, lesquels selon la corruption du siecle prenoient du jour au lendemain les Ordres de Prestrise, & tout aussi tost chargeoient la Mytre & la Crosse d' Evesques. Puisque ce grand sainct homme loüant cette Royne & ses enfans, leur impropera tout franchement les deux fautes que l' on commettoit aux Eglises de leurs Royaumes, je ne me puis faire accroire qu' il eust passé par connivence les vices, que l' on a depuis imputez, avecques une grande largesse à la mere.

Par tout ce que je vous ay cy-dessus discouru, depuis l' an 565. mariage de Brunehaud, jusques en l' an 604. mort de sainct Gregoire, je voy en cette Histoire deux Gregoires: chacun en son endroict grand Prelat, l' un Evesque, l' autre Pape, tous deux canonizez par l' Eglise. Celuy là n' avoit grandement nauré l' honneur de ceste Dame, lequel finit son Histoire de nos Roys au baptesme du Roy Clotaire second qui fut fait l' an cinq cens nonante cinq. Cestuy cy l' avoir celebree comme Princesse sans pair, en matiere de devotion, dont les Eglises par elle basties au Royaume de Bourgongne servoient de bons tiltres & enseignemens. Mais sur tout nulle tache de cruauté remarquee par ces deux Prelats en cette Princesse.

Cela est cause que Papirius Massonius en son Histoire de la France, soustient qu' il falloit, ou que cette Princesse eust esté pleine de grande pieté, ou sainct Gregoire d' impieté, de nous l' avoir par ses lettres pleuvie autre qu' elle n' estoit. Au contraire le docte Cardinal Baronius dict, (sans toutes-fois le nommer: mais on voit bien que c' est luy auquel s' adresse ce pacquet) qu' il se mocquoit de cette opinion: comme s' il n' eust peu advenir que depuis le decez de ce grand Gregoire elle fust depuis tombee en sens reprouvé, & qu' il eust esté garend des fautes par elle du depuis commises. Paroles par lesquelles il recognoist taisiblement qu' il ne la falloit rechercher du passé. Quant à moy tout ainsi que je ne la veux totalement excuser; aussi ne la puis-je totalement accuser. Le tout ainsi que vous pourrez entendre par les particularitez que je discourray cy-apres.