Mostrando entradas con la etiqueta Troya. Mostrar todas las entradas
Mostrando entradas con la etiqueta Troya. Mostrar todas las entradas

jueves, 25 de abril de 2024

2-4, De Brigo, cuarto rey, y de sus obras.

Capítulo 4.

De Brigo, cuarto rey, y de sus obras.

Brigo, sucedió en España a Jubala su padre, y me parece más verosímil, que no decir fuese hijo de Mela, del linaje de Sem; porque habiendo tantos en España descendientes de Japhet, que fueron sus pobladores, como podía suceder en el reino siendo hijo de Mela? (1: Medi. Lib. 1. ca. 20. Annio lib. 1. Cassan. Par. 12. cons. 17. Pujades, Coron. Lib. 1. cap. 14.)

Fue magnánimo, y valeroso con deseos de nombre heroico, inclinose a las armas, y a poblar lugares, fabricó muchos castillos, fundó a Tortosa (Dertusa) con nombre de Lercasosa, ciudad noble de Cataluña, alegre, fértil, deliciosa, abundante por el Ebro, y su país lleno de cuanto puede apetecer el gusto, municipal por los romanos, católica por S. Pablo, y no faltan algunos que la aseguran en S. Tiago (Santiago): baluarte de los Cristianos contra los Moros, gloriosa en sus hijos, e hijas, defendida por sus mujeres de los moros, constante en servicio de sus reyes, favorecida del Cielo en la milagrosa aparición de la virgen Nuestra Señora, con san Pedro, san Pablo, y los santos ángeles: prenda es calificada su santa Cinta, en crédito, y certeza del prodigio: se cuenta entre los mejores pueblos de Cataluña. (2: Martor. de Luna, hist. de Tortosa. Beut. Lib. 1. cap. 16. Pujades, Cor. Lib. 1. cap. 14 y lib. 4, c. 34. Moral. Lib. 9. cap. 11. Mariana, lib. 4, cap. 7. Vaseo lib. 1, cap. 18.)

Engrandeció su nombre Brigo, con la ilustre fundación de Lérida, centro del valor, emporio de las letras, en lo antiguo cabeza de los Ilergetes con nombre de Ilerda, dio arras, y armas a los romanos: llamada Mons Publicus porque de todo Urgel iban a sus vanos ritus (ritos) como a su Metrópoli, o porque en la parte de la ciudad, que es la plaza de Suda, vivían mujeres públicas, o ya como las sacerdotisas, o por su deshonesto trato, y vino a sentir la ciudad el particular oprobio: municipal por Octaviano, enseñada por san Pablo, ilustrada por Don Alonso I en su dotada, y fundada Universidad, ennoblecida por el Conquistador Rey, madre de Valencia, y su pueblo, escudo de España, fortaleza de Cataluña, fértil por el Segre; fuerte, y poblada entre las mejores de Cataluña. (3: Pujades, Cor. Lib. 1 y lib. 3, cap. 36. Agust. Dial. 6, las medallas antiguas. Aug. Divi. Muñ. Ilerd. Hist. del Señor Rey Don Jayme. Beut. Pag. 1. cap. 23.)

Por el nombre célebre de este rey, acudieron a sus pueblos diferentes gentes, y viendo dilatada la población de España, pasó con los de esta Provincia, y otros a poblar Irlanda en el Océano (Atlántico); ni aún satisfecho, dividió a los suyos para poblar Bracciano en Toscana, Verobrigo en los Alpes, Phrigia, o Phrigios en la menor Asia, que fundaron Troya. (4: Plinio Nat. Hist. lib. 5. cap. 32. Tarafa de Brigo.)

Vino en este tiempo a Cataluña, Auson hijo de Arameo, que dio ser, y nombre a Ausona, u Osona, hoy Vique (Vich, Vic, de Vico), ciudad nombrada en España por su valor constante, y fuerte en su defensa contra los romanos favorecida por Catino; pueblo antiquísimo en la fé, predicada por san Pedro, y san Pablo, y defendida por sus gloriosos mártires, constante contra los Arrianos, Metrópoli de Cataluña en lugar de Tarragona, fuerte, y siempre valerosa: es ciudad muy pulida, de numeroso pueblo muy fino con su rey, y señor, lo que en nuestros tiempos (1709) queda bien confirmado: adornada de hermosas calles, plaza, y claustros de la catedral los mejores de Cataluña. (6: Pujades, lib. 1, cap. 14 y lib. 6. c. 71. Tarafa de Brigo. Diago Condes de Barcelona, l. 2, cap. 19. Domen. Flos Sanctorum de Cataluña fol. 100. Cris. De Cat. pag. 1, cap. 8, § 6.)     

Concluidos hechos tan heroicos, con general desconsuelo murió este glorioso Príncipe a los 33 años de su imperio, y del Mundo 2064.

lunes, 22 de mayo de 2023

CHAPITRE XIIII (XIV). De ce que noz Autheurs rapportent l' origine des François aux Troyens.

De ce que noz Autheurs rapportent l' origine des François aux Troyens

CHAPITRE XIIII (XIV). 

Tout ainsi que maintenant la plus part des nations florissantes veulent tirer leur grandeur du sang des Troyens, aussi courut-il quelquefois une autre commune opinion, par laquelle plusieurs contrees estimoient ne tenir leur ancienne noblesse, que des reliques des Grecs, lors que Hercule & ses compaignons, comme Chevaliers errans, voulurent voyager tout ce monde. Ainsi rapportoit à luy le Gaulois quelques Roys de la Gaule, disant que Hercule poursuivant Gerion aux Espaignes, & passant par ce pays, eut cognoissance de la fille d' un Roy Gaulois, en laquelle il engendra une grande suitte de Roys, qui depuis gouvernerent ceste grande Monarchie: Semblablement les Germains luy faisoient annuels sacrifices, comme ayant par sa veuë embelly la plus grand part de leur pays. Et les Indiens aussi faisoient grande solennité de la commemoration de luy. Et mesmes au voyage d' Alexandre le Grand, disoient qu' apres la venuë d' Hercule & Bacchus, Alexandre estoit le tiers fils de Jupiter qui avoit pris terre en leur pays. Au demeurant quant aux Troyens c' est vrayement grand merveille que chasque nation presque d' un commun consentement s' estime fort honoree de tirer son ancien estoc de la destruction de Troyes. En ceste maniere appellent les Romains pour leur premier autheur, un Ænee: les François, un Francion: les Turcs, Turcus: ceux de la grand' Bretaigne, Brutus: & les premiers habitateurs de la mer Adriatique se renommoient d' un Anthenor. Comme si de là feust sortie une pepiniere de Chevaliers, qui eust donné commencement à toutes autres contrees, & que par grande providence divine eust esté causee la ruïne d' un pays, pour estre l' illustration de cent autres. Quant à moy, je n' ose ny bonnement contrevenir à ceste opinion, ny semblablement y consentir librement: toutesfois il me semble que de disputer de la vieille origine des nations, c' est chose fort chatouilleuse: par ce qu' elles ont esté de leur premier advenement si petites, que les vieux Autheurs n' estoient soucieux d' employer le temps à la deduction d' icelles : tellement que petit à petit la memoire s' en est du tout e* ou convertie en belles fables & frivoles. Laquelle faute nous voyons semblablement advenir à ceux, qui se peinent en vain de nous representer par quelque superstition & rapport des noms, les fondateurs de chaque ville. Non que je vueille soustenir, que par fois ils ne se puissent bien dire: mais c' est lors qu' un Prince ou grand Seigneur s' est de propos deliberé delecté à les diviser ou bastir par une magnificence singuliere: ainsi qu' une Constantinople par Constantin: & une Alexandrie en Egypte, par Alexandre le Grand. Mais aussi combien y a-il de villes, lesquelles par progrez de temps, soit pour la temperie de l' air, soit pour la commodité des navigations & trafiques, ou que les Princes s' y delectassent, sont arrivees en tel degré de grandeur, qu' elles en ont supplanté plusieurs autres? Desquelles toutesfois qui se voudroit informer, qui avroit jetté la premiere pierre, se trouveroit aussi empesché comme tous noz Annalistes, qui n' ont recours qu' aux Troyens. Et tout ainsi que des villes, aussi je veux dire des nations, les aucunes être fortuites, pour le moins telles que les premiers habitateurs en sont totalement incogneuz, comme le succés des choses l' a voulu, les autres avoir pris leurs noms par raison, & telle que la trop esloignee antiquité nous en a faict perdre la cognoissance. Ny plus ny moins que nous voyons la Gaule, qui anciennement avoit esté dicte par les Romains Cisalpine, avoir esté depuis appellée Lombardie, pour la grande flotte des Lombards, qui par l' advertissement de Narses, desborderent en ceste coste: nostre Gaule, avoir esté nommee France, pour la multitude des François qui y vindrent de la Germanie: & les Sequanois tout de la mesme occasion, Bourguignons. Qui sont usurpations de Royaumes de l' un à l' autre, dont la memoire a penetré jusques à nous: mais de passer outre, & venir à ceste vieille antiquité, qui est desia toute effacee, comme de parler de la primitive origine des Germains, François, Lombards, Anglois, ou autres tels peuples de la Germanie, desquels mesmement le nom ne feut de gueres cogueu, que sur le definement de l' Empire: je croy qu' il est autant aisé, comme de trouver autheur certain & approuvé, qui nous en baille bon & asseuré tesmoignage. Et croy à la verité que ce que nous nous renommons de l' ancien estoc des Troyens, soit venu pour autant que nous voulons faire des nations comme des familles, esquelles l' on fonde le principal degré de noblesse sur l' ancienneté des maisons. Aussi les Historiographes, voulans donner faveur aux pays, desquels ils entreprenoient le narré, se proposerent extraire leur origine d' une des plus anciennes Histoires, dont les fables Grecques font mention. En quoy toutesfois ils ont tres-mal jugé: d' autant que ce n' est pas grand honneur d' attribuer son premier être à un vaincu Troyen, & eust esté de meilleure grace le prendre d' un victorieux Gregeois, qui par un naufrage au retour de sa conqueste eust esté transporté en une autre region, comme nous voyons que sur ce théme Homere prit occasion de nous bastir un grand poëme. Mais je demanderois volontiers si Troye ne fut jamais saccagee, ainsi que voulut soustenir l' ancien Dion de Pruse en son livre intitulé de Troye non destruite ny prise, vers quel sainct adresserons nous de ce costé là noz voeuz?

CHAPITRE XIIII (XIV). De ce que noz Autheurs rapportent l' origine des François aux Troyens.