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lunes, 19 de junio de 2023

3. 21. Du Concil tenu en la ville de Basle quelques ans apres le Concil de Constance,

Du Concil tenu en la ville de Basle quelques ans apres le Concil de Constance, dont fut extraicte une bonne partie de la Pragmatique Sanction faite à Bourges du temps du Roy Charles VII. 

CHAPITRE XXI. 

A l' issue du Concil de Constance il avoit esté arresté d' en renouveller un autre en la ville de Pavie à la premiere commodité. La peste fut cause que l' on le transfera à Sienne, & de Sienne en la ville de Basle. Et le fit le Pape Martin publier l' an mil quatre cens trente un, par les frequentes semonces & importunitez des Princes Chrestiens de l' Europe. Le temps sembloit lors couver sous soy une reformation generale, tant en l' Eglise Romaine, qu' en la France. Le poinct, & periode s' y trouva és années mil quatre cens trente cinq, & trente six. Car en l' annee trente cinq fut faite l' ouverture du Concil, & en l' an trente six furent ouvertes les portes de Paris à Charles septiesme, & les Anglois chassez de la ville. Eugene successeur de Martin avoit fait semblant d' approuver du commencement ce Concil: mais par toutes voyes & manieres il s' estudia de le destourner, bien est vray que ce fut en vain. Depuis le Concil de Constance, il n' y a riens que les Papes ayent tant craint que les Concils generaux, comme ceux qui se vouoient ordinairement à les reformer, par une proposition que l' on y observoit, & que l' on avoit empruntee de la faculté de la Theologie de Paris: Que l' authorité du Concil general est par dessus l' authorité du S. Siege. Proposition qui ne plaist pas à ceux qui frequentent la Cour de Rome. En ce Concil furent faits plusieurs beaux Decrets, & Ordonnances Ecclesiastiques. Le Pape Eugene avoit excommunié tous ceux qui se trouveroient à ce Concil là. Le Concil revoque toutes ces excommunications, & est le Pape cité au Concil: en confirmant certain Decret du Concil de Constance, il est dit, que l' on celebreroit des Concils generaux: le premier 5. ans apres cestuy-là, le second 7. ans apres l' autre, le tiers 10. ans apres, & ainsi de dix ans en dix ans. Que le Pape durant le Concil ne pourroit creer Cardinaux (c' estoit pour oster les brigues, qui se pourroient faire par la multiplicité des nouvelles creations, & nouveaux suffrages.) Que seant le Concil, & advenant ouverture de la Papauté, on ne pourroit proceder à election d' un nouveau Pape hors le Concil: Qu' en renouvellant l' ancienne coustume de l' Eglise, le Diocesain seroit tous les ans un Concil en sa Province, sur la discipline des mœurs de son Clergé: & de deux ou trois en trois ans le Metropolitain avecq' ses Evesques Comprovinciaux. Là aussi fut decidé des Annates, des pacifiques possesseurs triennaux, des Benefices, des Appellations, Collations, des causes, & controverses des Prestres concubinaires, des Reservations, tant generales, que speciales. En ce Concil tous les Cardinaux creez par Eugene quatriesme sont cassez, & quant à luy premierement suspendu, puis deposé de son Siege, & en son lieu Amede Duc de Savoye, qui fut depuis appellé Felix cinquiesme. Et pour conclusion arresté que le Concil estoit par dessus le Pape, en ces termes. Qualecunque nomen dignitatis, aut potestatis de Papa reperitur, ad particulares quoscunque homines, & singulares Ecclesiasticos referendum est, non supra universalem Ecclesiam: ita ut potius Papa Ecclesiae, quàm Ecclesia tota, Papae obedire cogatur. Nam & si maior sit in Ecclesia, non tamen maior est tota Ecclesia. C' est à dire, Quelque nom de dignité, ou puissance qui se trouve au Pape, cela se doit rapporter aux hommes particuliers, & à chacun des Ecclesiastiques, non pas à l' Eglise universelle, de telle façon que le Pape doit être plustost contrainct d' obeïr à l' Eglise universelle, que l' Eglise universelle au Pape. Car combien que le Pape soit le plus grand qui soit en l' Eglise, si n' est-il toutesfois plus grand que toute l' Eglise. Et neantmoins est de rechef condamnee l' heresie de Jean Hus, qui pulluloit grandement en Allemagne sous le nom des Hussiens, & declaree plus pernicieuse que celle des Nicolaïtes, Gnostiques, Cerdonians, Marcionites, Ariens, comme celle qui pervertissoit tout droict divin & humain, & qu' il ne falloit nullement revoquer en doute la puissance du sainct Siege de Rome, comme estant le seul, & unique Vicaire de Dieu en terre.

Anthoine Archevesque de Florence, parlant de ce Concil dit que tout ce qui fut ordonné du commencement d' iceluy estoit sainct, & bon, mais que depuis il fut en plusieurs façons alteré, & corrompu par les menees d' Eugene. Et de fait ce Concil n' apporta pas le remede diffinitif à la maladie: au contraire produisit un schisme. Parce que Eugene decedé on crea dans Rome Nicolas cinquiesme, en faveur duquel, pour oster le schisme, Felix de bonne & heureuse memoire se demet de la Papauté. Exemple grand de saincteté contre toutes les ambitions effrenees & detestables de ceux qui aspirent aux honneurs. Qui fut cause que les affaires de France estans restablies en meilleur train par l' extermination des Anglois: & l' Eglise Gallicane ne pouvant plus supporter tant de divisions, & discordes qui flotoient en l' Eglise Romaine, se delibera, sous l' authorité & puissance de Charles septiesme, s' assembler en la ville de Bourges en l' an mil cinq cens trente huict, où se trouverent plusieurs Prelats, Princes, & autres gens du grand Conseil: & furent extraicts des Concils de Constance, & de Basle, les Canons qui estoient les plus saincts pour la conservation de la discipline Ecclesiastique: Là fut arresté tout à fait que le Concil general estoit au dessus du Pape: Que pour les Eglises Metropolitaines, Cathedrales, & Colegiales & autres dignitez eslectives, il seroit procedé par eslection, qui seroient confirmees par leurs superieurs: Que le Pape n' attenteroit riens sur cela, sinon pour une tres-grande raison, & tres-urgente necessité, dont seroit faite mention en ses Bulles: & neantmoins que les confirmations seroient apportees à Rome: pour passer sous l' authorité du sainct Siege, dont toutesfois les Officiers de Cour de Rome, ne prendroient riens: Que toutes Reservations generales de dignitez eslectives estoient prohibees, par lesquelles estoit ostee la libre faculté d' eslire, & de confirmer: comme aussi estoient ostees les particulieres des autres communs Benefices, & les Collations d' iceux reservees à leurs Evesques & Ordinaires: fors toutesfois qu' en cas de prevention; le Pape pourroit conferer un Benefice vacquant: comme aussi pourroit-il donner un Mandat d' un Benefice, au lieu où il y en avroit dix à conferer, & de deux, où il y en avroit cinquante. Et pour le regard des procés, que l' on ne pourroit être distraict de la France en Cour de Rome, & que le Pape seroit tenu de deleguer Juges In partibus, quand on appelleroit à luy. Que nul ne pourroit être evoqué outre quatre journees hors son diocese & domicile: Que les Annates, Deports & autres telles charges seroient totalement bannies de l' Eglise: & furent par mesme moyen les mains liees aux Ordinaires en certains cas: leur estant enjoinct d' avoir Chanoines Theologaux, pour enseigner la parole de Dieu, ausquels fut commandé de faire deux fois la sepmaine leçon en Theologie. D' avantage, qu' en toute Eglise Cathedrale, la troisiesme partie des Prebendes seroit affectee aux Graduez, qui seroient tenus chasque Karesme d' insinuer leurs Nominations aux Dioceses, sur lesquels ils se seroient nommez, & la premiere vacquante leur appartiendroit, & les deux autres à ceux qui seroient pourveuz par les Ordinaires. 

Ceste Pragmatique Sanction apporta quelque repos à nostre Eglise Gallicane, mais non à la Cour de Rome, qui ne trouva jamais bonnes telles Constitutions. Et ceux mesmes qui auparavant leur dignité Pontificale, les trouvoient bonnes, soudain apres leur promotion, changerent de propos, comme l' on vit Aeneas Sylvius, lequel, comme grand personnage qu' il estoit, s' estant trouvé au Concil de Basle, où plusieurs de ces propositions avoient esté arrestees, fit un livre expres, pour monstrer qu' il n' y avoit riens en tous ces articles que de sainct, & plein de pieté: Toutesfois depuis qu' estant fait Pape, il eust changé son propre nom en celuy de Pie deuxiesme, il le retracta: Aussi combien que l' ordinaire de la France fust de passer par les Decrets de ceste Pragmatique sanction: toutesfois encores eschappoit-il à quelques-uns d' avoir leur retraicte à Rome. Et depuis nos Roys voyans qu' elle n' estoit autre chose qu' un abregé des Concils generaux de Constance, & Basle, dont ils estoient les vrais & premiers protecteurs, delibererent de n' avoir plus recours pour cest effect à nouvelles assemblees Synodales, mais bien d' y apporter remede par leurs Edicts verifiez en leurs Parlemens. Comme nous voyons qu' il advint sous le regne de Louys XI. Car comme ainsi fust que l' on voulust remettre sus, les Exactions, & Graces expectatives, il fit en l' an 1464. deux Edicts, l' un du 13. jour d' Aoust, l' autre du 10. Septembre, par lesquels fut ordonné que toutes Exactions de Cour de Rome cesseroient, & qu' elles ne seroient prises ny sur les Beneficiers, ny autres sujects de la France. Et que si aucuns, soy disans Commissaires, ou executeurs d' aucunes Bulles, lettres, mandemens, ou commandemens Apostoliques, se vouloient efforcer de les mettre à execution, & proceder contre eux par censures, excommuniemens, fulminations, ou autrement en quelque maniere que ce fust, pour les contraindre à payer, composer des despoüilles, & incompatibilitez de commandes, ne autres telles, ou semblables exactions, qu' il ne fust obey à ces executeurs: mais que defenses leurs fussent faites de passer outre, à peine de confiscation de corps, & de biens, & avecq' ce qu' ils fussent arrestez, & detenus prisonniers, & condamnez en amende envers le Roy, & que l' on se saisist, & mit entre les mains de Justice les Bulles. Et par le second Edict furent renouvellees les defenses d' aller à Rome obtenir graces expectatives, n' autres Bulles, ou lettres Apostoliques equipolens à icelles, fust sous couleur de Reservations generales, ou speciales, n' autrement, en quelque maniere que ce fust sur les Benefices tant du Royaume, que de Dauphiné, pareillement d' aller à Rome obtenir Eveschez, Abbayes, dignitez, ou autres Benefices eslectifs sans premier avoir la permission du Roy de ce faire. Et depuis ceste reformation generale ainsi faite en nostre Eglise pour tousjours obvier aux mesmes entreprises de Cour de Rome, sur les Ordinaires, on n' a jamais receu Legat en France que ses Facultez n' ayent esté approuvees, & verifiees en la Cour de Parlement. Or quant est de la Pragmatique sanction, elle se continua jusques au regne du Pape Leon X. & du Roy François premier de ce nom, par Concordat qui fut fait entre eux sur toutes les eslections, qui furent unies, & incorporees à la majesté des Roys, à la nomination desquels les Papes donnent *tous *ces Eveschez, Abbayes, & Benefices, qui estoient anciennement eslectifs: & en contr' eschange de ce, fut le vacquant de la premiere annee de toutes ces Dignitez accordé au Pape. Concordat fondé seulement sur les abus qui se faisoient aux eslections, lesquelles estoient instituees de droict divin. Que s' il convenoit pour les abus qui se trouvent non seulement en nostre Eglise, mais en tous Estats extirper le tige, ce seroit pesle-mesler toutes choses, & peut-estre qu' en ce changement les dignitez Ecclesiastiques y avroient la meilleure part. ་

martes, 13 de diciembre de 2022

IV. Litterae Burgensis Narbonae circa causam mortalitatis: anno MCCCXLVIII. (1348)

IV.


Litterae
Burgensis Narbonae circa causam mortalitatis: anno MCCCXLVIII. (1348)
(Vid. pág. 14.).


Ex
autogr. in arch. cur. saecul. Gerunden.


Honorabilibus,
prudentibus et discretis viris juratis civitatis Gerundae Andreas
Benedicti, Burgensis Narbonae, vicarius curiae Vicecomitis egregii et
potentis viri domini Aymerici Dei gratia Vicecomitalis et
domini Narbonae, salutem cum omni prosperitatis augmento. Litteras
vestras recepimus continentes qualiter tamquam viri prudentes, et
futuris periculis obviare volentes, a nobis desiderabatis literatorie
imformari de mortalitate gentium quae Deo permittente a Romania exordiri incepit et ad Avinionis partes Narbonae et
Carcassonae extensa extitit, an ex potionibus seu metzinis
per nonnullos in diversis partibus positis, an ex alia causa
intervenerit, et si qui pro predictis capti extiterint et confessi,
et si punitio exinde et qualis fuerit subsequta, et ad quorum
instigationem predicta facta fuisse dicuntur. Super quibus vobis
tenore presentium notificamus quod in Narbona, in Carcassona et in
loco de Crassa et locis circumvicinis est et fuit per totam
quadragessimam et adhuc non desinit, tanta gentium mortalitas, ex qua
quarta pars habitantium secundum comunem opinionem extiterit
interfecta. Et fragrante dictarum pocionum seu menzinarum
crimine plures reperti et capti extiterunt in Narbona et alibi
diversarum nationum pauperes et mendicantes portantes, ut dicebant et
videbatur, potiones pulverizatas quas in aquis, domibus,
ecclesiis et rebus victualibus ponebant ad finem gentes
interficiendi. Et ita fuerunt gratis aliqui confessi, aliqui vero
tormentorum viribus. Et in eorum confessionibus perseverantes,
confitentesque illas se recipisse in diversis locis a quibusdam
quorum personas et nomina ignorare dicunt. Sed quod data peccunia ad
ponendum potiones mortiferas ipsos inducebant, attamen verisimiliter
opinatur quod ista fiant ex parte inimicorum Franciae regni licet
adhuc plena certitudo haberi non possit. Verumtamen qui confessi
fuerunt in Narbona tenalati tenalis ferreis ardentibus, extiterunt
excartayrati, eorum pugni amputati, et deinde concremati. Quorum in
Narbona fuit facta justitia de quatuor, in Carcassona de V, in loco
de Crassa de duobus, et plures alii pro praedictis capti existunt. Et
licet aliqui naturales adhuc asserant hoc provenire naturaliter ex
duabus planetis nunc regnantibus, credimus esse certi quod
planetae et potiones concurrant et dictas mortalitates inducant.
Scientes quod, infirmitates quae ex predictis evenerunt sunt
contagiosae, quoniam deffuncta una persona in aliquo hospicio,
servitores, familiares et parentes illius modo et morbo consimili
afliguntur, et infra tres vel quatuor dies comuniter moriuntur.
Altissimus per sui misericordiam a praedictis vos et nos liberare
dignetur: pre nimia cordis dolore praemissa vobis scribimus et vobis
in istis et maioribus tanquam veris amicicis (amici-cis, amicis)
sumus complacere parati, et vos quam citius poterimus plenius
informare. Datum Narbonae die XVII aprilis anno Domini MCCCXLVIII.


(N.
E. En 1348 hubo también en Florencia una epidemia de peste bubónica,
y con ese tema hiló Giovanni Boccaccio las 100 narraciones del
Decamerón.)

V Constitutiones officio divino choro recitando

domingo, 21 de agosto de 2022

X. Excerpta ex martyrologio Celsonensi MS. sec. XIII. incun.

X.

Excerpta ex martyrologio Celsonensi MS. sec. XIII. incun. Cui adduntur ex more obitus posteriorum seculorum. (V. pág. 58.) 

Ianuarius.

III. Non. Ianuarii. Anno dñi M.CC.LXVIII. obiit Raimundus, abbas Cardone, sacerdos, et canonicus istius ecclesiae.

Idus Ianuar. Anno dñi millesimo CCC.XL. sexto obiit Guillelmus praepositus Celsone. 

XIX. Kal. Februar. Anno M.D.LXXXX. obiit D. Paulus Pla (Pau Pla), abbas ecclesiae Solsonae.

XIII. Kal. Commemorationem fratrum Fuxensium cras agendam, dilectissimi, vobis denunciamus.

IX. Kal. Febr. In hoc itaque die interfectus fuit dominus Guillelmus, venerabilis presul Urgellensis ecclesiae, in comitatu Pallariensi (condado de Pallás, Pallars; Pallarés) a prophanis hominibus, atque corpus eius inde evectum, et in propria sede honorifice humatum II. Kal. Februarii anno MCXIII. 

VIII. Kal. Febr. Ipso namque die obiit Bernardus Rotgerii, Urgellensis episc., an. M.C.LX.VI. 


Mensis Februarii. 


III. Nonas Febr. Commemoracionem fratrum Sancte Marie de Roncesval (: Roncesvalles) cras agendam vobis denunciamus. 

III. Idus Febr. Eod. die consecratio altaris presentis ecclesie.

XV. Kal. Marcii. In hac die migravit Dulcia, Urgellensis comitissa, que huic loco multa bona contulit.

VI. Kal. Eodem die obiit bone memorie dñus Poncius, abbas Sancti Rufi, (puto Avenionensis), qui pater extitit centum L. canonicorum regularium. 



Mensis Marcii. 


Nonis Marcii. Eod. die obiit B. epus Urgellensis apud Magalonam. (: Magolonam)

V. Idus. Commemoratio fratrum et canonicorum familiarium beate Mariae Bellipodii. (Belpuig, Bellpuig; bello podio). 

IIII. Idus Marcii. Commemoracio fratrum canonicorum et familiarium monasterii Fuxii. (Foix; Fuxi)

Idus Marcii. Ipso namque die obiit nobilissimus comes Ermengaudus in castro de Gerb, qui multa dona dedit Sancte Marie, anno ab incarnatione Xpi...  

XV. Kal. Aprilis. Ipso die obiit... Petrus Urgellens. episc. anno M.C.XL.I. 

XI. Kal. Anno dñi M.° CC.° XC.° III.° obiit nobilissima dña Brunissen. Dei gratia comitissa Fuxi, et vicecomitissa Castriboni (Castellbó), soror nostra.

VII. Kal. Presenti die anno dñi M.CCC.XL. quarto, fuit capta civitas de Algeciras dalffadric per D. Alphonsum regem Castelle, et ipsam tenuit sub obsidione circha duos annos; et fuit celebratum festum per universam provinciam Tarraconen.

VI. Kal. Ob. Petrus abbas S. Iohannis (puto de Abbatissis). (San Juan de las Abadesas, Sent Joan ces Abadesses y variantes) 

V. Kal. Anno M.CC.XL. interfectus fuit Arnaldus de Odro miles in bello apud Sanaugiam (Sanahuja), frater noster, 


Mensis Aprilis. 


Kal. Aprilis. Anno dñi M.CC.XC.VI. obiit Berengarius de Fonte, prior istius ecclesiae. = Eod. die et anno M.CCCC.XI. obiit venerabilis Nicholaus Ferrarii, dñus castri de Sancto Clemente. 

XI. Kal. Madii. Anno dñi MCC.XIIII. obiit Guillelmus, abbas S. Vincentii Cardone. 


Mensis Madii. 


II. Nonas Madii. Commemoratio fiat fratrum nostrorum canonicorum Sanctae Mariae Benevivere (Beviure; vivir bien), que est prope villam que vocatur Carrion (Carrión). 



Mensis Iunii. 


Kal. Iunii. Anno M.CC.L. obiit Petrus de Podio viridi (Puigvert, Puigverd, pueyo verde), olim Urgellensis episc., et monacus Sanctarum Crucum (Santes Creus), et frater noster. 

III. Nonas Iunii. Anno dñi M.CC.LXVII. obiit Berengarius de Rupe, prior istius ecclesiae. = Ipso namque die interfectus fuit Geraldus Poncii de Sanaugia a paganis. (Guerau Pons, Ponç de Sanahuja) 

Nonis Iunii. Anno dñi M.CC.L.XXVI. obiit nobilis dominus Raimundus, Dei gratia vicecomes Cardone, frater noster.

V. Idus Iunii. Anno dñi M.CC.LIIII. Geraldus Calvoni, istius ecclesiae prepositus, viam universe carnis egresus est. 

XII. Kal. Iulii. Ob. Bernardus, abbas Rivipulli.

XI. Kal. Obiit Raimundus, Barbastrensis episcopus. (Ramón, obispo de Barbastro)

IIII. Kal. Eodem die obiit illustrissimus comes Urgellensis in Castella, anno M.C.L.IIII. (1154)

II. Kal. Ipso die migravit ab hoc seculo illustrissimus presul Urgellensis, anno M.° CC.° II.° 


Mensis Iulii.


Kal. Iulii. obiit Bernardus Guillelmi, Urgellensis episcopus, anno M.XC.II. incarnationis Xpi. 

III. Nonas Iulii. Anno dñi M.CCC.VI. obiit Reverendus dñus Poncius de Vilarone bone memorie, divina miseracione episcopus Vicensis, vir magne probitatis, circunspectionis, et humilitatis gratia decoratus; qui XXX duobus annis extitit

praepositus Celsone, quam preposituram et eiusdem ecclesiam redditibus, opibus, multisque melioramentis, et honoris culmine exaltavit: capellaniamque gloriose virg. et mart. Katerinae in presenti ecclesia instituit et dotavit, et pro suo anniversario anno quolibet celebrando dimissit canonicis XXX. solidos, et clericis secularibus XX., cuius anima requiescat.

III. Idus Iulii. Obiit Guillelmus de Cardona vicecomes, qui suam partem castri Dolius dimissit ecclesiae Celsone, anno dñi M.CC.XX.V.

XVI. Kal. Augusti. Ipso die interfectus fuit Raimundus Tedballi, frater noster, a paganis apud Fragam, anno M.C.XXX.IIII. (1134) incarnationis Xpi. 

XIIII. Kal. Aug. Eodem die obiit Raimundus Berengarii, comes Barchin., anno M.C.XXX.I. (1131) incarnat. Xpi. 


Mensis Augusti. 


Kal. Aug. Ipso die obiit D. Ioannes Meix, abbas S. Vincentii Cardone, anno M.D.LVIIII.

III. Idus Aug. Anno M.C.LXXXIIII. (1184) incarnati verbi interfectus fuit illustrissimus Ermengaudus, comes Urgellensis, a malis hominibus prope Valentiam, vir lenitate et suavitate temperatus.

IX. Kal. Sept. Anno M.CCC.XL.III. obiit Raimundus (se lee Raimnudus) Folch, vicecomes Cardone, et canonicus huius ecclesiae. 


Mensis Septemb. 


Nonis Septemb. Anno M.D.LXXXI. obiit D. Ioannes ab Aragonia, abbas seu perpetuus comendatarius presentis abbatiatus S. Mariae Celsonae. 

VI. Kal. Octobris. Anno M.C.XC.V. sexto Kal. Octob. Bernardus de Pampa, Celsonensis prepositus, nepos Guazperti prepositi, viam universae carnis ingressus est, qui multa bona atque possesiones praedictae ecclesiae adquisivit, et claustrum atque cellarium cum refectorio construxit.

III. Kal. Octob. Depositio Sadani episcopi bone memorie, anno M. decem. 


Mensis Octobris. 


Idus Octob. In hoc die interfectus fuit Guillelmus de Spugnola (Spungola) a paganis, cum multis aliis Xpianis, apud Murciam, anno M.C.LXV. incarnationis Domini. 

XVII. Kal. Novemb. Anno dñi M.CC.VIIII. migravit ab hoc seculo Ermengaudus, Dei gratia Urgellensis comes, cuius corpus requiescit in ecclesia Sancti Ilarii.

IIII. Kal. Novemb. Anno M.CCC.XVIII. ob. Berengarius de Villabernat, Celsone praepositus. 

III. Kal. Nov. Ipso die obiit Gaupertus, loci huius praepositus, anno incarnationis M.C.L.I.

Pridie Kal. Nov. Anno dñi M.CCC.XX. eodem die obiit nobilis dñus Raimundus Fulchonis, Dei gratia vicecomes Cardone, alto stemate et clara prosapia refulgens, nobilibus gestis odoriferis sublimatus, sensu perspicuus, armis victricibus victoriosus, hostes valide triumphando, qui a portubus usque ad mare sue terre palmites et fimbria dilatavit. Cuius anima requiescat. 


Mensis Novembris. 


VIII. Idus Nov.. Obiit Petrus, prior de Calaf, sacerdos et canonicus istius ecclesiae. 

IIII. Idus. Eod. die dedicatio ecclesie S. Marie Celsone, anno ab incarnatione dñi M.C.LX.III. 

Pridie Idus Novemb. Anno M.D.XXX.7. ob. D. Ludovicus de Cardona, archiepisc. Tarracon. et abbas Celsonensis ecclesiae.

XI. Kal. Decemb. Anno dñi M.CC.XVI. Arnaldus de Podio alto (Puigalt), abbas S. Vincentii Cardone, migravit ab hoc seculo.

II. Kal. Decemb. Anno dñi M.CC.III. Bernardus de Vilamur, episcopus Urgellensis, genere nobilis, moribus decoratus, eloquentia preditus, qui antecessores suos resistendo, hostibus ecclesie, et in opprimendo, et in devincendo devincens, fatali casu ab hac luce eodem die substractus est.

Anno a nativit. dñi M.CCC.XLVIII. (1348 - peste, por ejemplo la que se trata en Florencia por Giovanni Boccaccio en el Decamerón) fuerunt infinitae mortalitates per universum mundum, quae inceperunt in oriente, et finierunt in occidente, que durarunt hinc inde per universum mundum per unum annum: et infirmitas erat de glanolis, et non durabat pacienti nisi per tres dies, nec lecto iacebant nisi per unum vel duos dies... et tanta fuit mortalitas, quod multa corpora defunctorum remanebant per aliquod tempus ad sepeliendum, et defficientibus ecclesiasticis personis sepeliebantur; sic quod non remansit tercia pars populi, ut creditur, vivens in mundo, immo sperabatur et habebatur quod mundus finiret. Et data fuit potestas a summo pontifice absolvendi peccatores a pena et a culpa omnibus presbiteris et confessoribus... et sic creditur quod tales morientes sine dubio cum dño glorientur. 

Praecedens necrologium binis columnis in qualibet pagina dispositum est, in quorum sumitate praecipua diei cuiusque festivitas summatim adnotatur, cui subuectuntur obitus, et etiam ad latera.