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sábado, 3 de junio de 2023

3. 5. De la dignité de Cardinal introduite en l' Eglise Romaine.

De la dignité de Cardinal introduite en l' Eglise Romaine.

CHAPITRE V.

Lors des premiers departemens, & distributions de l' Eglise, il n' y avoit nulle difference entre l' Evesque & le Prestre, ains nous voyons és sainctes lettres, indiferemment être appellez par les Apostres, tantost Prestres, tantost Evesques, ceux qui tenoient le premier rang de l' Eglise: Ceste police toutesfois ne demeura pas longuement en essence, comme j' ay remonstré cy-dessus au premier chapitre de ce livre. A quoy je puis adjouster que sainct Hierosme escrivant à Evagre, nous tesmoigne que dés le temps mesmes de sainct Marc, ou peu apres en Alexandrie fut deferé la Primauté de l' Eglise à l' Evesque, & le second lieu aux Prestres, qui avoient la charge des petites Eglises separees de la grande Eglise. Comme aussi nous apprend Sozomene livre premier. Police qui s' espandit depuis par la plus grande partie des Eglises de tout l' univers. Parce que Tertullian qui estoit sept ou huict-vingts ans apres la passion de nostre Seigneur Jesus Christ en son traicté du Baptesme, disoit que la premiere puissance de baptiser residoit en l' Evesque, & apres luy aux Prestres, non toutes fois sans authorité de l' Evesque. Aussi voyons nous lettres de S. Cyprian escrites aux Prestres, & Diacres de son Diocese: & au Concil de Cartage qu' il tint sur la question, de sçavoir s' il falloit rebaptizer celuy qui avoit esté baptizé par des heretiques, se trouverent des Evesques, Prestres, & Diacres.

Institution qui estoit aussi deslors fort frequente en l' Eglise Romaine, parce que comme nous aprenons d' Eusebe au sixiesme livre, Corneille Evesque de ce lieu, contemporain de S. Cyprian, escrivant à Fabian Evesque d' Anthioche, de l' impudance de Novat Heresiarche, qui s' estoit fait sacrer Evesque dans Rome. Il se deust (dit-il) souvenir qu' en l' Eglise Catholique de Rome, n' y a qu' un Evesque, quarante six Prestres, sept Diacres, sept Soudiacres, quarante deux Acolites, cinquante deux Exorcistes & Lecteurs. Et à tant je m' estonne où Gratian Moine, auquel je desirerois quelque fois, ou plus de jugement, ou plus certaine information de l' ancienneté, nous a esté dans son Decret trouver une Epistre de Denis à l' Evesque de Cordube, où il se fait premier introducteur de ceste discipline dans Rome: Denis (dy-je) qui fut le quatriesme Pape en ordre, apres Corneille.

En l' Assemblee generale des Prestres gisoit le Senat, ou Conseil commun de chaque Evesché. Car les Colleges de Chanoines qui depuis ont esté introduits en chaque Eglise Cathedrale, n' estoient adoncques en usage, ains est une police beaucoup plus nouvelle: encores que je sçache bien que quelques doctes personnages de nostre temps ayent pensé le contraire. Toutesfois ne voyant aucun Concil ancien qui parle de ces Chanoines, ains seulement vers le temps de Charlemaigne, je ne me puis persuader que leur introduction soit si ancienne. Car mal aisément que comme hommes, ils ne se fussent detraquez de fois à autres de leurs devoirs, & qu' il n' eust esté requis pour leur discipline, y apporter quelques reglemens, par les Concils, comme vous voyez que l' on fit aux Moines: tellement que je rapporte ceste invention bien avant sur le declin de l' Empire, & advenement de noz Roys de France. Tant y a que Gregoire de Tours, sur la fin de son Histoire nous tesmoigne qu' en l' Eglise de Tours, qui estoit Metropolitaine, & l' une des plus recommandees de la France, Baudin seiziesme Archevesque, du temps du Roy Clotaire premier, institua le College des Chanoines en son Eglise: joinct que je ne croiray jamais que ceux là fussent estimez comme premiers Senateurs de leurs Eglises, qui n' estoient necessitez d' être Prestres. Mais si je ne m' abuse, c' estoit une pepiniere de gens d' honneur, que les Evesques avoient autour d' eux, les uns Diacres, autres Soudiacres, pour les transplanter puis apres selon les occasions aux autres Eglises, en les faisans Prestres: je veux dire en leur conferant les Eglises, qui n' estoient destinees qu' aux Prestres, que depuis nous appellames Curez. Vray que depuis, comme toutes choses se changent avecq' le temps, on en avroit fait des Colleges de Chanoines. Mais encores leur est demouree ceste ancienne remarque, qu' ils peuvent tenir des Prebendes, & Chanoinies sans être Prestres. Cela soit par moy touché en passant.

Ces Prestres doncques dont j' ay parlé, estoient ceux par l' advis desquels se faisoient du commencement par l' Evesque les resolutions generales, qui concernoient son Eglise. Ainsi voyons nous sainct Cyprian s' excuser envers les Prestres, & Diacres de Carthage, de ce que combien qu' il n' accoustumé de donner les ordres de Prestrise, sans avoir premierement leur advis, toutesfois il les prie trouver bon qu' à leur deceu il eust fait Aureille, Lecteur, pour l' avoir trouvé en sa conscience digne de plus grand charge. Estoient appellez aux Concils pour y avoir voix deliberative, comme de faict au Concil de Carthage, tenu souz le mesme sainct Cyprian, ils s' y trouverent. Et l' Evesché venant à vacquer, ceux-là mesmes estoient assemblez, & par leur commun suffrage l' un d' entr' eux estoit éleu. Coustume que S. Hierosme disoit avoir esté inviolablement observee dans Alexandrie, depuis la mort de S. Marc, jusques à Heraclit & Denis Evesques.

Ceste mesme coustume s' observa religieusement dedans Rome, où ils firent estat de leurs Prestres, comme d' un bien grand Senat. Tellement que lors qu' il se presentoit matiere de poids, en laquelle y avoit quelque obscurité, ils tenoient leur consistoire avecq' eux. Et de ce en voyons nous un exemple tres-signalé dans S. Gregoire, au livre onziesme de ses Epistres, où il dit que Probus s' estant voulu rendre hermite, & sequestrer du monde à volonté seulement, toutesfois ayant esté par S. Gregoire faict Abbé lors que moins il y pensoit, on ne luy avoit donné le loisir de disposer de ses biens avant que d' avoir fait vœu de pauvreté. Pour ceste cause il presenta une requeste à S. Gregoire, narrative de ce que dessus, par laquelle il demandoit permission de pouvoir ordonner de son bien pour une fois, tout ainsi qu' il luy estoit loisible auparavant. Ceste requeste prise par S. Gregoire, il la communique au consistoire, & par l' advis (porte le texte) de quelques Evesques de l' ancien Archevesché de Rome, & des Prestres, il fut permis à Probus de disposer de son bien, pour les causes portees par la sentence. Pareillement assistoient presque ordinairement aux Concils qui se tenoient dedans Rome. Ainsi lisons nous dans Eusebe, livre quatriesme, qu' en celuy qui fut tenu contre l' heresie de Novat, il y avoit soixante Evesques, autant de Prestres, & quelques Diacres. Le semblable en ceux que tindrent S. Gregoire, Martin premier, & Gregoire second. Bref vous en voyez peu dedans ceste ville là, où on ne leur deferast cest honneur. En tous lesquels ils ne sont encores appellez Prestres Cardinaux, ains Prestres de telle, ou telle Eglise, c' est à dire Curez, comme l' on pourra plus amplement recognoistre, qui voudra avoir recours à la lecture de ces Concils.

Ceux-cy doncques qui du commencement furent appellez dans Rome Prestres, prindrent avec le temps tiltre & qualité de Prestres Cardinaux. Et voicy comment. Lors que le barbarisme se logea dans la langue Latine, & que ceux qui pensoient mieux parler Latin, le parloient aussi mal que bien: ils userent de ce mot de Cardinal, pour premier, ou plus grand, voire furent si hardis d' en faire un Verbe Cardinalare, pour donner la premiere seance, ou plus haut lieu à quelqu' un. Mots incogneuz à ceux qui auparavant avoient fait profession de bien dire, & neantmoins derivez d' une diction Latine tres-elegante. Vous trouverez frequente mention du mot de Cardinal dans sainct Gregoire, lors qu' il veut signifier une dignité premiere: Au second livres de ses Epistres, en la troisiesme, il appelle l' Evesque de Naples, Episcopum Cardinalem, pour autant qu' il estoit Archevesque, & par consequent l' un des premiers Evesques de la Pouille. Au mesme livre, és Epistres 15. 77. & 79. Au livre troisiesme, chapitre vingt-cinquiesme, ordonnant divers Evesques, tant en la Sardaigne qu' autres endroits, il les appelle tantost, Cardinales Sacerdotes, tantost, Cardinales Presbyteros: par ce que l' Evesque estoit le plus grand de tous les Prestres. Le semblable fait-il, parlant des Archidiacres. Car au livre premier, Epistre octante & uniesme, il exhorte Januaire Evesque de donner le dernier lieu entre les Diacres à Reparat, puis que si ambitieusement il poursuivoit d' être Cardinal Diacre. Et au cinquiesme livre à Fortunat Evesque de Naples, il use du mot de Cardinalare, & luy mande qu' il a estably dedans Naples un quidam Cardinal Diacre. C' estoit qu' il l' avoit fait ou premier Diacre, ou Archidiacre. Paroles que le mesme autheur confond au commencement du deuxiesme livre.

Tous lesquels passages ne se rapportent ny aux Prestres, ny aux Diacres Cardinaux de Rome, lesquels aussi n' estoient lors, ny longuement apres en essence: mais la confusion & desordre qui advint depuis en l' Eglise en apporta l' usage. Parce qu' au lieu que nul auparavant n' estoit fait Prestre, qui ne fust par mesme moyen chargé d' un tiltre, je veux dire auquel ne fust commise la garde d' une Eglise particuliere, que nous appellons maintenant Parroisse, les Prelats par leur avarice commençans de tirer argent de leurs Ordres Ecclesiastics, meirent aussi ces mesmes Ordres en grand desordre, & abandon: & commença l' on de faire en l' Eglise une infinité de Prestres volans, & sans tiltre. Cela fut cause que le nom de Prestre residant tant aux premiers, que derniers indifferemment, l' on fut contrainct dedans Rome, pour y mettre distinction, qualifier les premiers d' un plus hault tiltre. Et à ceste raison meirent-ils en œuvre le mot de Cardinal pour les premiers, les appellans Cardinaux Prestres, comme les plus grands Prestres de l' Eglise Romaine, à la difference de ceux qui estoient simples Prestres, & sans dignité: & nous autres François, ausquels la diction de Cardinal n' estoit si familiere qu' aux Romains, les appellasmes Presbyteros Parochiales, Prestres Parochiaux, comme ceux qui iouyssoient actuellement de certaines Paroisses, & Eglises. Et d' eux est faite mention expresse au troisiesme Concil de Tours article 45. & en un autre tenu à Valence sous le Roy Lothaire, article neufiesme, & encores au quinziesme article de celuy de Chaalons sur Saulne, du temps de Charles le Grand. Et d' avantage se trouve passage par lequel en ces pays nous usames du mesme mot de Cardinal de la façon que dessus dans Rome, en un Concil tenu à Mets sous Charles le Chauve, article cinquante & quatriesme, portant: Ut titulos Cardinales in urbibus, vel suburbiis constitutos, Episcopi, canonicè & honestè sine retractatione ordinent & disponant. Que les Evesques ordonnent tiltres Cardinaux tant és villes, qu' en leurs fauxbourgs, canoniquement, & par honneur, sans aucune retractation. C' estoit à dire que les Evesques eussent à establir en certains lieux des Curez, lesquels il appelle Cardinaux. Rheginon Abbé qui vivoit du temps de Charles le Simple, parlant d' un Hilduin, qui fut depuis fait Archevesque de Cologne au pourchas de Charles le Chauve, dit que pour luy faire obtenir cest Archevesché il le fit auparavant ordinare Presbyterum ad titulum sancti Petri praedictae Metropolis. Ce que nous voyons avoir esté fort commun dans Rome, quand ils joignent ce mot de Cardinal, & de tiltre ensemble les appellans Cardinales Praesbyteros tituli sancti Laurentis, sancti Ioannis, & ainsi des autres.

Voila pour le regard des Prestres Cardinaux: mais il y peut avoir plus d' obscurité aux Diacres, qui estoient simples assesseurs des Prestres: voire que par les anciens Canons leur estoit defendu de s' asseoir avecq' les Prestres, & de n' entreprendre aucun ministere des saincts Sacremens, sinon en leur absence sur peine d' Anatheme. Toutesfois qui rapassera icy sommairement comme les choses se manierent particulierement en l' Eglise de Rome, il s' en trouvera aisément satisfait. Combien que ceste Eglise abondast en Prestres titulez, si eust-elle tousjours peu de Diacres. Et de fait Nicephore au livre douziesme de son Histoire nous tesmoigne que les Romains garderent longuement ceste ancienne institution des Apostres, de n' avoir en leur Eglise que sept Diacres, combien que par tout ailleurs les Evesques se donnassent Loy d' en creer tant qu' il leur plaisoit. Et de fait vous voyez en l' Epistre de Corneille Pape par moy cy dessus alleguee, que de son temps mesmes il disoit qu' il y avoit dans Rome quarante six Prestres, & sept Diacres seulement. Le nombre effrené des Prestres qui y estoient (disoit S. Hierosme escrivant à Evagre) & le peu qu' il y avoit de Diacres, rendit ceux-là contemptibles, & ceux-cy au contraire respectez. Tellement que ce grand personnage se plaignant des prerogatives que les Diacres s' estoient donnez dedans Rome, dit qu' ils pouvoient en ce lieu porter tesmoignage contre le Prestre, & qu' il avoit veu quelque fois un Diacre s' asseoir dans l' Eglise au rang des Prestres, & en un disner benir la table en la presence d' un Prestre sans scandale: Bref se parangonner avecq' les Prestres, ce que l' on n' eust osé nullement faire en toutes les autres Eglises de la Chrestienté. De là vint que les Diacres estans dans Rome en petit nombre, & pour ceste cause authorisez de la façon que dessus, ayant esté donné aux Prestres le tiltre de Cardinal, aussi fut ce mesme tiltre pris par les Diacres, qui furent appellez Cardinaux Diacres, comme les autres Cardinaux Prestres.

Les Evesques de l' ancien, & originaire Diocese de Rome ne prenoient lors le tiltre de Cardinaux: & neantmoins ne laissoient en ceste qualité d' Evesques d' être mis devant les Prestres, & Diacres, jaçoit qu' on les appellast Cardinaux. Comme vous en verrez un exemple notable dans Luithprand du temps d' Othon premier Empereur, au Concil tenu à Rome, contre Jean Pape dixiesme du nom. Qui monstre que ce n' estoit pas l' ambition qui eust premierement introduit le mot de Cardinal en l' Eglise Romaine, ains la necessité, pour mettre la distinction par moy cy dessus touchee entre les deux sortes de Prestres. Toutesfois croissant avecq' le temps la dignité du Chef en grandeur, aussi s' accreust par mesme proportion celle des membres, tournans en tiltre de grandeur ce Cardinalat. Et cela, si je ne m' abuse, advint depuis que Hugues Capet se fut emparé de la Couronne de France. J' ay leu en un vieil fragment d' Histoire d' un Religieux de Clugny nommé Glaber Radulphus, qui estoit sous le regne de Robert fils de Capet, qu' un Legat fut envoyé en France du sainct Siege à la solicitation de Foulques Comte d' Anjou pour faire la dedicace d' un Eglise par luy bastie. Misit (dit-il parlant du Pape) cum eodem Fulcone ad prædictam Basilicam sacrandam, unum ex illis, quos in beati Petri Apostolorum principis Ecclesia, Cardinales vocant.

Il envoya, fait-il, avecques Foulques pour consacrer ceste Eglise, l' un de ceux qu' ils appellent Cardinaux en l' Eglise de Sainct Pierre chef des Apostres. Duquel passage vous pouvez recueillir que l' ambition commençoit lors de se loger dans ce mot, & que cela estoit aucunement trouvé insolent par les nostres.

Depuis ce temps je ne voy point que les Cardinaux n' ayent esté en tres-grand vogue, avecq' lesquels les Evesques de l' ancien Diocese de Rome se meirent de la partie. Car estans les Papes au dessus du vent, encontre les Empereurs, Nicolas deuxiesme ordonna que l' eslection des Papes seroit seulement faite par les Cardinaux, & en apres, que l' on y appelleroit le consentement du peuple. Car combien que le Pape eust secoüé de ses pieds la poudre des Princes estrangers, si ne vouloit-il induire le peuple à revolte encontre luy. Et quelque entreject de temps apres, Innocent quatriesme voulut que ces Cardinaux pour remarque de leur grandeur, fussent habillez de pourpre, comme representans le Senat ancien de Rome. Et finalement Jean dixneufiesme ordonna que toutes les affaires de la Papauté passassent par leur consistoire: Qui estoit aucunement reprendre les arrhemens de la primitive Eglise, mais non avecq' pareille simplicité. Enquoy je puis dire que le Siege de Rome s' estant estably en la grandeur que nous le voyons maintenant, ce n' a pas esté peu de chose de la dignité de Cardinal pour le maintenir. D' autant que par ancien privilege des Papes, les Cardinaux pouvans tenir pluralité de benefices qui n' avoient charge d' ames, d' avantage n' estans tenus de resider dans Rome, sinon de tant qu' il leur plaisoit, ou que les necessitez urgentes de l' Eglise les y semonnoient, il n' y a grand Prince ou Seigneur bien aymé de son Roy en quelque Province que ce soit, qui ne s' estime à grand honneur de voir l' un de ses enfans pourveu du chapeau. Et n' en voyez gueres honorez de ce tiltre, qui ne tiennent grand rang & lieu pres de leur Prince souverain. A maniere que ce grand consistoire & Senat est par ce moyen espandu par tous les Royaumes de la Chrestienté: & autant de Cardinaux sont autant de gonds, & aides pour le soustenement de leur Chef envers les autres Princes Chrestiens. Police qui ne fut jamais pratiquee en autre Republique que celle-la.

Cardenal, Omella, Cretas, Queretes

viernes, 19 de mayo de 2023

Les Recherches de la France

Recherches, France, Étienne Pasquier, 1611, 1621, Kindle

LES

RECHERCHES

DE LA FRANCE

D' ESTIENNE PASQUIER (Étienne)

(Editeur: Ramón Guimerá Lorente. V: u, exemple, Pasqvier: Pasquier; suiuant: suivant. I: j: Iean: Jean, Iurisdiction: Jurisdiction)

Augmentees par l' Autheur en ceste derniere Edition, de plusieurs beaux placards & passages, & de dix Chapitres entiers: dont le contenu se void au fueillet suivant.

A PARIS

Chez LAURENT SONNIUS rue S. Jacques, 

au Coq & Compas d' Or.

M. DC. XI. (1611) (Meslange avec 1621) (1643)

Avec Privilege du Roy.


LE LIBRAIRE

AUX LECTEURS.

MESSIEURS, 

Ayant recouvré de l' Autheur de ces presentes Recherches, plusieurs belles & riches augmentations, tant de placards & passages divers, que de Chapitres entiers, j' ay creu que je serois tort & à la reputation d' un si grand personnage, & si bien merité de la France, & à toute la France en general, si je n' en enrichissois cette derniere edition, & n' en gravois quelque recognoissance au frontispice d' icelle. Ce sont Recherches, qui ne seront pas, je m' asseure, estimees indignes d' accompagner les autres, qu' il vous a ja fait voir par cet œuvre. Car outre les rares pieces qu' il y a glacées en divers Chapitres, selon les occurrences, comme en ceux des Jesuites, de l' Admiral Chabot, de Jeanne la Pucelle, des degrez de parentele, & autres: encore puis-je vous affermer qu' il y a rangé dix Chapitres entiers, dont la valeur, à mon advis, n' est moindre que de tous les autres, si peutêtre elle ne les passe de beaucoup. A ceste occasion donc vous en ay-je voulu representer le contenu par la page suyvante. Quoy que c' en soit, si vous les lisez, je ne doute point que vous ne les opposiez à tout le reste, & que vous ne luy en s ensçachiez particulierement quelque gré. 

ADIEU.


CHAPITRES ADJOUSTEZ

EN CETTE DERNIERE EDITION

des Recherches de la France, 

par l' Autheur.

(N. E. Los números de página no coinciden con el pdf original)

I. De la Communauté des biens meubles, & conquests immeubles, qui esten nostre France, entre les mary & la femme.

II. Qu' il est quelquesfois dangereux de mesler les affaires d' Estat, & du Palais ensemble: exemple icy representé par le grand procés qui fut au Parlement de Paris entre Madame la Regente Louyse de Savoye, mere du Roy François I. & Charles Prince du sang, aisné de la maison de Bourbon, Connestable de France. 577

III. Histoire Tragique de Charles, aisné de la maison de Bourbon, Connestable de France. 585

IIII (IV). Deux exemples memorables de Clemence, l' un du Roy François I. en la punition du fait du Connestable de Bourbon: l' autre de nostre grand Roy Henry IIII (IV). en celle du Mareschal de Biron. 599

V. De la famille d' Anjou, qui dés & depuis le temps de Charles frere de S. Luoys (Louis) commanda au Royaume de Naples, & des traverses qu' elle y receut. 639

VI. Des pretensions de la seconde famille d' Anjou sur le Royaume de Naples, & des ruineux voyages qu' elle y fist. 653

VII. Fin de la seconde famille d' Anjou, avec un sommaire discours tant sur le Comté de Provence escheu à nos Roys, que des voyages de Naples par eux entrepris. 662

VIII. d' une grossesse prodigieuse advenue de nostre temps la ville de Sens. 700

IX. De quelques jeux Poetics qu' empruntasmes du Latin, qu' avons payés en monnoye de plus fort alloy, qu' ils ne nous furent prestez. 792

X. Fievre de sainct Vallier, & deux autres exemples de mesme subject. 880

TABLE DES CHAPITRES CONTENUS ES SEPT LIVRES DES RECHERCHES DE LA FRANCE. (9 Livres)

Du premier Livre.

Du tort que les anciens Gaulois, Et (&) ceux qui leur succederent se feirent, pour être peu soucieux de recommander par escrits leur vertu à la posterité, chapitre I. pag. 3.

Que Jules Caesar n' eut les Gaulois en opinion de Barbares, & que l' occasion de ce, vint de leur ancienne police, ensemble de ce que quelques Autheurs Italiens nous veulent blazonner de ce titre, chap. II. pag. 7. 

Combien le nom Gaulois s' amplisia anciennement: & contre les calomnies de quelques autheurs, qui sous leur faux donné à entendre, voulurent obscurir nos victoires, chap. III. pag. 14. 

De ce que l' ancien Romain appelloit les Gaulois legerschap. IV. Pag. 18.

Quels furent les defaux des Gaulois, au moyen desquels les Romains s' emparerent principalement des Gaules, chap. V. pag. 20.

Des François extraicts de la Germanie, & de leur ancienne demeurechap. VI. pag. 22.

Des courses que firent les François és Gaules, & comment & en quel temps ils s' en impatroniserentchapitre VII. pag. 26.

De l' entree, progrés, & fin de la Monarchie des Gotschap. VIII. pag. 35. 

Du progrés des Bourguignons en la Gaule, & pourquoy ils furent ainsi appellez, chap. IX. pag. 38.

Que les Romains presagissoient la ruine de leur Empire devoir venir de la Germanie, & de quelque fatalité qu' il y a eu en ce pays-là pour le declin de l' Empire, chap. X. pag. 39.

Des Bretons Gaulois, que quelques-uns estirement avoir emprunté leur nom de ceux de la grande Bretagnechap. XI. pag. 41. 

Des Normans, nouveau peuple de la Germanie, qui occuperent quelque partie de nostre Gaule, chapitre XII. Pag. 44.

Du pays de Gascongne, & du Languedocchapitre XIII. Pag. 48.

De ce que nos Autheurs rapportent l' origine des François aux Troyenschap. XIV. pag. 50.

Des Rois & Ducs que l' on tient avoir regné sur les François auparavant l' avenement de Pharamond à la Couronne, chap. XV. pag. 52.

Du second livre.

Lequel des deux, de la Fortune, ou du Conseil, a plus ouvré à la manution de ce Royaume de France, chap. I. pag. 54.

Du Parlement Ambulatoire, & premiere introduction d' iceluy, chap. II. pag. 57.

Du Parlement estably dans Paris, & des autres de ce Royaume, chap. III. pag. 62. 

De plusieurs particularitez qui concernent le Parlament ch. IV. pag. 77.

De l' ancienneté, & progrés de la Chambre des Comptes, ch. V. pag. 89.

De l' establiment du grand Conseil, & promotion d' iceluy. chap. VI. pag. 103.

De l' assemblee des trois Estats de la FranceCour des Aydes, sur le fait de la Justice, Tailles, Aydes, & Subsides, ch. VII. pag. 108.

Des Tresoriers Generaux de France, chapitre VIII. Page 118.

De l' Ordre des douze Pairs de France, & s' ils furent instituez par Charlemagne, comme la commune de nos Annalistes estime, chap. IX. pag. 121. 

Comment, & vers quel temps l' Ordre des douze Pairs de France fut institué, pour lesquels on appelle le Parlement, Cour des Pairs, & dont vient qu' on requiert leur presence aux sacres & couronnemens de nos Rois. Chapitre X. pag. 127.

Des Maires du PalaisConnestablesChanceliers, & autres Estats de telle marque, estans joignant la personne de nostre Prince, chap. XI. pag. 135. 

Des Ducs, & origine d' iceux, chap. XII. pag. 141.

Des ComtesBaillisPrevostsVicomtes, & Viguiers, chap. XIII. pag. 147.

De l' ancienneté des terres tenues tant en Fief, qu' en AlleudEscuyersGentils-hommes: Du Ban & Arriereban, chap. XIIII. pag. 152. 

Des NoblesGens-d'armesRoturiersVilainsChevaliersArmoiries de France: & plusieurs autres choses de mesme sujet concernans la Noblesse de France chapitre XV. pag. 162.

Du droict d' AineesseApanagesLoy SaliqueSucceßions (: successions) aux anciennes Duchez, & Comtez de la France, chap. XVI. pag. 173. 

Gouvernemens des Rois mineurs par les Roynes leur meres, Regences & majoritez de noz Rois, chap. XVII. pag. 181. 

Du troisiesme Livre.

De la preseance du sainct Siege de Rome, sur l' Eglise Catholique, chap. I. pag. 187.

Comment, & vers quel temps le titre d' Evesque universel se planta dedans l' Eglise, & en quelle façon les choses se passerent pour cest esgard, chap. II. pag. 196. 

D' où vient que par succession de temps nous avons appellé l' Evesque de Rome Pape, & que parlans à luy nous usons de ces mots, vostre Saincteté, chap. III. pag. 200.

Comme, & avec quel progrés les Papes s' impatroniserent de Rome, & d' une partie d' Italie, chapitre IV. page 202.

De la dignité de Cardinal introduite en l' Eglise Romaine, chap. V. pag. 214.

Des libertez de l' Eglise Gallicane devant, & sous la premiere lignée de noz Rois, chap. VI, pag. 219.

Du Pallium que le Pape Gregoire premier envoya à quelques Prelats de la France, & que l' ambition d' un costé, & l' affliction des Prelats d' un autre, cuiderent intervertir sous la premiere lignée de nos Rois, la liberté de nostre Eglise Gallicane, chap. VII. pag. 227.

Des libertez de l' Eglise Gallicane sous la seconde famille de nos Rois, chap. VIII. pag. 233.

Du dechet & debauche de nos privileges, sous la seconde lignée de nos Rois, chap. IX, pag. 239.

De l' authorité que les Papes se donnerent depuis la venue de Huge Capet, sur les Empereurs & Rois, interdiction des Royaumes, & autres discours de mesme subject, chap. X. pag. 249.

Des remedes dont les Princes estrangers userent contre les censures Apostoliques, & interdiction de leurs Royaumes, ensemble de ceux que nous y avons apporté sous la troisiesme lignée de nos Rois, chap. XI. pag. 256.

Que nos Rois sont francs, & exempts des censures de la Cour de Rome, chap. XII. pag. 262.

Que depuis la venue de Huge Capet, jusques au Regne de Sainct Louys, les Papes s' authoriserent plus en grandeur sur les Evesques & Ordinaires, qu' ils n' avoyent fait auparavant, & dont en proceda la cause, chap. XIII. pag. 267. 

Des EveschezAbbayes, & autres charges Ecclesiastiques, que nous appellons Benefices, & de la nouvelle forme de Republique, qui se planta dans nostre Eglise, depuis que ce mot de Benefice fut mis en usage, chapitre XIV. pag. 271.

Des entreprises de la Cour de Rome sur les libertez de nostre Eglise Gallicane, depuis la venue de Hugues Capet, jusques au regne de sainct Louys, & comment le Clergé de France ne s' en pouvoit taire, chapitre XV. pag. 274.

De l' ordre que Sainct Louys apporta pour la manutention des Libertez de nostre Eglise Gallicane, chap. XVI. pag. 280.

Des GracesExpectativesMandatsIndults ApostolicsExactions faites en Avignon, & du remede que nostre Eglise Gallicane y aporta, chap. XVII. pag. 283. 

De quelle vertu l' Eglise Gallicane proceda pour exterminer le grand schisme qui advint pendant le siege d' Avignon, & des vertueuses procedures faites contre Pierre de la Lune, dit Benoist tresiesmechap. XVIII. pag. 287.

Continuation des Calamitez que produisit le siege tenu dans Avignon, & du grand Schisme qui en provint, chap. XIX. pag. 292.

De l' heresie de Jean Hus qui se planta dans le Schisme, & avecq' quelle dignité le Concil de Constance proceda à l' extirpation tant du Schisme, que de l' heresie, par l' entremise de nostre Eglise Gallicane, chap. XX. pag. 295. 

Du Concil tenu en la ville de Basle (BaselBasilea), quelques ans apres le Concil de Constance, dont fut extraite une bonne partie de la Pragmatique Sanction faite à Bourges du temps du Roy Charles VII. chap. XXI. Pag. 304.

De la nomination que les Graduez des Universitez ont sur les Ordinaires, & dont procede ceste ancienneté, chapit. XXII. Pag. 307.

De l' Université de Paris, chap. XXIII. Pag. 309.

De la puissance que nos Rois ont sur la discipline & meurs de leur Clergé, & comme s' ils veulent regner heureusement, il est requis qu' ils n' en mes-usent, chap. XXIV. Pag. 321.

Des coustumes que le Clergé appelle louables, pour quelquefois couvrir la pudeur de son avarice, chap. XXV. Pag. 324.

Des entreprises anciennes que faisoient les Ecclesiastiques sur la Jurisdiction seculiere, chap. XXVI. Pag. 326.

Des appellations comme d' abus, remede introduit tant contre les entreprises des Ecclesiastics, que reformation de leurs mœurs, chap. XXVII. Pag. 328.

Du Concil de Trente, & que l' Appel comme d' abus est un moyen par lequel on se peut pourveoir contre toutes les entreprises qui se sont au prejudice des libertez de nostre Eglise Gallicane, chap. XXVIII. Pag. 335.

De l' ancienneté des Regales en matiere des Archeveschez & Eveschez, chap. XXIX. Pag. 339.

De l' ordre des Regales sous la troisiesme lignée de nos Rois, serment de fidelité, que les Archevesques & Evesques leur doivent avant que d' entrer en leurs charges, & des investitures que les Empereurs d' Allemaigne faisoyent des Archeveschez, & Eveschez, chap. XXX. 345.

Des Benefices que nous avons dit vacquer en Regale sous la troisiesme lignee de noz Rois, chap. XXXI. Pag. 349.

De l' institution des Chanoines & Prebendes, & dont vient que pendant l' ouverture de la Regale, nos Rois les peuvent conferer. chap. XXXII. 358.

Du profit & emolument des Regales, qui appartient aujourd'huy aux Thresorier & Chanoines de la Saincte Chappelle de Paris, chap. XXXIII. Pag. 362.

Des Oblats appellez Religieux Lais, chap. XXXIV. Pag. 364.

Des Dixmes Infeodees, chap. XXXV. Pag. 368.

De la secte des Jesuites, chap. XXXVI. Pag. 372.

Plaidoyé pour l' Université de Paris encontre les Jesuites, ch. XXVII. Pag. 377.

Quelle compatibilité il y a entre la profession des Jesuites, & les regles, tant de nostre Eglise Gallicane que de nostre Estat. chap. XXXVIII. Pag. 409

Du quatriesme Livre.


Du gage de Bataille dont userent anciennement les François, pour la verification de leurs faicts, & par especial és matieres Criminelles.

De l' atouchement du fer chaud, autre maniere de preuve que l'on observoit quelquefois és causes Criminelles.

De l' authorité du Serment, & d' une maniere de preuve qui se faisoit quelquefois par iceluy.

De quelques sorts que pratiquoyent nos anciens François pour s' informer des choses qui leur estoyent à venir.

De l' Estat & condition des personnes de nostre France, avecques un sommaire discours des servitudes tres-foncieres qui se trouvent en quelques unes de nos Provinces, & de leurs manumissions.

Bourgeoisies du Roy, droits de Juree en Champagne, & que nous avons en France
quelques images des anciennes libertez de Rome.

Des
droits de Juree, & Bourgeoisie du Roy

Des Ordonnances de Charlemaigne pour obvier aux fraudes que l' on pratiquoit en France sous le pretexte des Clericatures

Des Bonnets qu' on prend aux licences, & maistrises des Escoliers, Estreines, Banquets, que l' on fait à la feste des Rois

Pourquoy en matiere de
cession de biens, l' on fait abandonnement de sa ceinture devant la face du Juge.

Sçavoir si la proposition, que l' on tient aujourd'huy au Palais, que le Roy ne plaide jamais dessaisy, a esté tousjours observée en cest France. 

D' une coustume ancienne que l' on observoit en France, en matiere de prisonniers de guerre

Qu' il y eut certain siecle en la France, pendant lequel la signature estoit incognuë.

D' où vient que l' on a estimé les Greffes, & Tabellionnez être du Domaine du Roy, ensemble sommaire discours sur les Notaires, & Clercs des Greffes. 

Jeux de Paulmes, Bonnets ronds.

D' une coustume ancienne qui estoit en France, de crier Noüel pour signification de joye publique.

De la distribution des Offices, & Confirmations d' iceux à l' advenement de Rois, Prevostez en garde, ou en ferme, & autres choses de mesme sujet.

Du Couvre-feu, autrement appellé Carfou, introduit en plusieurs villes de la France.

Vers quel temps un tas de gens vagabons, que les aucuns nomment Aegyptiens, les autres Bohemiens, commencerent de roder en ceste France.

Dont vient qu' anciennement en la France representation n' avoit lieu tant en ligne directe, que collaterale.

De la Communauté des biens meubles, & immeubles, qui est en nostre France entre le mary & la femme.

Sommaire deduction des nombres François. Et pourquoy par V. nous signifions cinq. & par X. dix, & par L. cinquante, & par D. cinq cens.

Des Epithetes que nos ancestres donnerent à quelques uns de nos Rois par honneur, aux autres par attache. Depuis quel temps apres leurs decés leurs Epithetes se sont tournees en ceremonie, ensemble sommaire discours sur les surnoms.

Invention de l' Imprimerie, & Artillerie.

Contre l' opinion de ceux qui estiment que l' invention du Quadrant des Mariniers, est moderne.

De la fatalité qui se trouve quelques fois és noms.

D' une maniere assez familiere aux anciens François, & mesmement aux Advocats au commencement de leurs Plaidoyez d' importance, & des harangues qui se font par les gens du Roy, en la ville de Paris, à l' ouverture des Parlemens.

De quelques maladies dont les aucunes furent autrefois incogneuës, & les autres ont eu seulement une fois cours par la disposition de l' air.

De quelques secrets de nature, dont il est malaisé de rendre la raison.

Que les Sergents faisans leurs exploicts portoient anciennement des manteaux Bigarrez.

Du jeu des Eschecs.

De l' an, & jour que l' on desire és matieres de Retraicts lignagers, & de Complainte

Du droict de Chambellage porté par quelques Coustumes, & dont il procede.

Du cinquiesme Livre.

Des admirables exploits de guerre du grand Roy Clovis, forlignement de sa posterité, & comment la Couronne de France fut transportee de sa famille, en celle de Charles Martel.

Que la mort de Bernard Roy d' Italie, petit fils de l' Empereur Charlemagne fut une mort d' Estat, contre l' opinion commune de nos Historiographes.

Guerres civiles, entre l' Empereur Louys le Debonnaire & ses enfans.

(Cheute de la famille de l' Empereur Charlemagne, & de sa posterité.)

Que le Roy Charles le Chauve fut l' un des principaux instrumens de la ruine des Martels, & changement de leur Estat en ceste France.


Livre sixiesme.


De la fatalité qu' il y eut en la lignee de Hugue Capet, au prejudice de celle de Charlemagne, & contre la sotte opinion de Dante Poete Italien, qui estima que Capet estoit yssu d' un Boucher.

Qu' il n' y a riens tant à craindre en une Republique, que la minorité d' un Roy.

Des furieux Troubles qui advindrent en France, sous le regne de Charles VI

Du restablissement de l' Estat sous Charles VII. Et comme en cecy il y eut du miracle tres-expres de Dieu

Sommaire du Procés de Jeanne la Pucelle.

De deux traicts de liberalitez remarquables. 

De quelques tromperies de Princes par mots à double entente.

Du Royal Apophthegme du Roy François premier de ce nom, & aussi d' une rencontre que luy fit on Moine de Marcoucy.

Du procés extraordinaire fait premierement à Messire Philippe Chabot Admiral de France, puis à Messire Guillaume Poyet Chancelier.

Qu' il est tres-dangereux au suject, quel qu' il soit, de se faire craindre par son Roy, exemple memorable en la personne du Connestable de sainct Paul

Qu' il est quelquefois dangereux de mesler les affaires d' Estat & du Palais ensemble: exemple icy representé, par le grand procés qui fut au Parlement de Paris, entre Madame la Regente Louyse de Savoye, mere du Roy François premier, & Charles Prince du sang, aisné de la maison de Bourbon, Connestable de France.

Histoire tragique de Charles, aisné de la maison de Bourbon, Connestable de France

Procedures tenuës en la foy & hommage, que feit Philippes Archiduc d' Austriche, à nostre Roy Louys douziesme.

Deux exemples memorables de Clemence, l' un du Roy François premier en la punition du fait du Connestable de Bourbon, l' autre de nostre grand Roy Henry quatriesme en celle du Mareschal de Biron.

De la mort de Marie Sthuart Royne d' Escosse, veufve en premieres nopces de François II. de ce nom Roy de France.

Des mots dorez & belles sentences de Maistre Alain Chartier

Sommaire discours sur la vie de Pierre Abelard, & des Amours d' Heloïse.

Traict memorable de Chevalerie, courtoisie, & liberalité du Chevalier Bayard.

De l' honneste amour du Capitaine Bayard envers une Dame, de la sage retraicte de luy en l' execution d' un amour vitieux.

Traits de liberalité du Capitaine Bayard.

De quelle ruze le grand Capitaine Bayard sauva la ville de Maisiere contre les forces de l' Empereur Charles cinquiesme.

Quelles courtoisies receut le Capitaine Bayard non seulement des François, mais aussi de ses ennemys, avecques un sommaire discours de sa mort.

De la juste vengeance de Dieu pour une impieté commise de fils à pere, & au contraire repremiation pour pieté.

Combien les maledictions des peres, & meres contre les enfans, sont à craindre.

Du Royaume de Hierusalem, & pourquoy les Rois de Naples & Sicile se pretendent Rois de Hierusalem.

Quel fruict nous rapportames des voyages d' outremer, que nos Ancestres appelloient Croisades.

De la famille d' Anjou qui dés & depuis le temps de Charles frere de saint Louys commanda au Royaume de Naples, & des traverses qu' elle y receut.

Des pretensions de la seconde famille d' Anjou sur le Royaume de Naples, & des ruineux voyages qu' elle y fist.

Fin de la seconde famille d' Anjou, avec un Sommaire discours, tant sur le Comté de Provence escheu à nos Roys, que des voyages de Naples par eux entrepris.

Qu' il n' est pas expedient pour un Prince, de mettre ses commandemens faicts par colere en prompte execution.

Que les Royaumes ont esté quelquefois conservez pour avoir esté les jeunes Princes mis sous la protection & tutelle de leurs ennemis.

Du traictement que receut Jean de Bourgongne, Comte de Nevers par Basayath (Basaith) Roy des Turcs, & de celuy que receut depuis le mesme Basaith par Tamberlan

D' un amour prodigieux de Charlemagne envers une femme.

Du gouvernement des Provinces qui tombe és femmes, & de la magnanimité ancienne de quelques Princesses.

De l' honneste & vertueuse liberté dont usa quelquefois tant la Cour de Parlement de Paris, que Chambre des Comptes, pour la conservation de la Justice.

De quelques traits miraculeux, tant pour garentir l' innocence de la calomnie, que pour averer en Justice un delict, qui ne se pouvoit presque descouvrir. Exemple dernier advenu de nostre temps en la personne d' un nommé Martin Guerre.

Preuve miraculeuse advenuë tant au Parlement de Rouen, que de Paris, pour deux crimes dont la preuve estoit incogneuë aux Juges.

Qu' il est quelquefois expedient pour le bien de la chose publique passer pardessus les formalitez de Justice.

Que ce n' est pas un petit secret à un homme d' Estat, d' avoir des Predicateurs à poste.

Histoire memorable d' un jeune homme de prodigieux esprit.

D' une grossesse prodigieuse advenue de nostre temps en la ville de Sens.

De Seigneurs de Seissomme & d' Origny freres jumeaux conformes de face, & façons en toutes choses.

Du malhereux succés d' Anguerrand de Marigny, & de quelques autres exemples de mesme Tragedie.

Des Songes

De quelques memorables Bastards, qui ont esté en ceste France, & autres discours de mesme sujet.

De la charité de six notables Bourgeois de la ville de Calais envers leurs Citoyens.

Excellente response d' une femme à un frere Prescheur, pour induire les hommes à bien faire, seulement pour l' honneur de Dieu.

De deux accidens casuellement advenus au Parlement de Paris, portans presages des malheurs qui depuis advindrent en la France. 


Du septiesme Livre.


De l' Origine de nostre Poësie Françoise, chap. I. pag. 712.

Des vers Latins Rimez que nos ancestres appelloient Leonins, & pourquoy ils furent ainsi appellez, ch. II. Pag. 715.

De l' ancienneté & progrés de nostre Poësie Françoise, chap. III. Pag. 718.

De la Poësie Provençale, chap. IV. Pag. 727.

Des Chants Royaux, Ballades & Rondeaux, chap. V. pag. 731.

(Chapitre VI?)

De la grande flotte de Poetes que produisit le regne du Roy Henry deuxiesme, & de la nouvelle forme de Poesie par eux introduite, chap. VII. pag. 738.

Quelques observations sur la Poesie Françoise, chapit. VIII. Pag. 748.

Si la Poesie Italienne a quelque advantage sur la Françoise, chap. IX. Pag. 755.

Que nostre langue Françoise n' est moins capable que la Latine de beaux traicts Poetics, chap. X. pag. 760.

Que nos Poetes François imitans les Latins les ont souvent esgalez, & quelquefois surmontez, chap. XI. Pag. 763.

Que nostre langue est capable des vers mesurez tels que les Grecs & Romains, chap. XII. Pag. 778.

De quelques jeux Poetics, Latins & François, ch. XIII. p. 784.

De quelques autres jeux Poetics, qu' empruntames du Latin, qu' avons payez en monnoye de plus fort alloy qu' ils ne nous furent prestez, chap. XIV. Pag. 792.
(
Des vers Latins retournez, & comme les François de nostre temps ont emporté en cecy le devant des anciens.)

Vers François tant rapportez que retournez.


Du huictiesme Livre.

De l' origine de nostre vulgaire François, que les anciens appelloient Roman, & dont procede la difference de l' Orthographe, & du parler, chap. I. pag. 799.

De combien d' Idiomes nostre langue Françoise est composee, & si la Gregeoise y a telle part comme l' on pretend, ensemble de quelques anciens mots Gaulois, & François, et autres qui sont purs Latins en nostre langue, chap. II. gap (pag) 805.

De la diversité de l' ancienne langue Françoise avecques celle du jourd'huy, chap. III. Pag. 810.

Dont vient qu' en nostre langue Françoise parlans à gens de plus grande qualité que nous, on use du mot de vous, pour tu, & au menu peuple du mot de tu, pour vous, chap. IV. Pag. 816.

De ces mots de Dom, Dam, Vidame, Dame, Damoiselle, Damoiseau, Sire, Seigneur, Sieur, chap. V. pag. 819.

Des mots qui par leur prononciation representent le son de la chose signifiee, que les Grecs appellent Onomatopeies, & signamment des mots Ahan, & Ahanner, chap. VI. pag. 826.

De ce que nous appellons Sales à faire Festes, les Sales ordonnees pour faire dances & banquets, & de ces mots, Festins, & festoyer, chap. VII. pag. 828.

Apprendre, ou dire quelque chose par cœur, ch. VIII. Pag. 831.

Du Proverbe, Je veux qu' on me tonde, dont userent anciennement nos Peres & ayeuls, pour signifier une peine, chap. IX. Pag. 833.

Du Proverbe, Faire la barbe à quelqu'un, chapitre X. page 836.

Du Proverbe, Bonne renommee vaut mieux que ceinture doree, chap. XI. Pag. 837.

Laisser le Monstier où il est, chap. XII. Pag. 838.

Des mots de Clerc, & Secretaire, & du Proverbe, Parler Latin devant les Clercs, chap. XIII. Pag. 840.

Plus resolu que Bartole, ou bien resolu comme un Bartole. (Chapitre XIV)

Sur ce que le peuple compare la femme qui s' addresse au pire, à la Louve, & de quelques autres Proverbes empruntez de la nature du Loup

Entre Chien & Loup.

Faire des Chasteaux en Espagne.

Des Proverbes qui sont tirez en nostre langue de ce mot, Chapperon.

De ces mots, Maistre, Souverain, Suzerain, Sergent.

De ces mots, Assassin, Assassinat, Apanage, mots empruntez des Voyages d' Outre-mer.

Dont vient ce cry public, Saint Denis Mont-joye, que l' on dit avoir esté autrefois usurpé par nos Rois en champ de bataille.

De ce que par maniere de gausserie on appelle Puceaux ceux qui au soufle de leur haleine r'allument une chandelle esteinte.

De quelques Proverbes François tirez des Monnoyes.

De ces mots, Compagnon, Compagnie, Compain.

De quelques manieres de parler tirees de la nature des Fiefs

De ces mots de Fy entre les François, & de Physicien, usurpé pour Medecin par nos Ancestres.

De ce que nous appellons nos creanciers Anglois.

Nul n' est Prophete en son pays.

C' est la Coustume de Lorry, où le batu paye l' amende.

D' où vient le mot de Bessons, & quelques autres mots François, tirez de mesme etymologie.

Gehir, & Gesne.

De la derivaison de ce que l' on dit Guet apens.

Passer plusieurs choses par un Fidelium, & autres Adages de mesme subject.

De ces mots, Veilles des Festes, Vespres, Encens, Reliques, & Collations que l' on fait quand on jeusne.

Courir l' Esguillette

Du mot, Abandonner, & de son origine.

Ferté, Parage, Piédefief, & autres dictions racourcies en nostre langue.

Avoir laissé les houzeaux, pour denoter un homme qui est mort.

Fievre de S. Vallier, & deux autres exemples de mesme sujet.

Plus malhereux que le bois dont on fait le Gibet.

Qui a à pendre n' a pas à noyer.

Tru, Truage, Truant, Maletoulte, Pautonnier, Coquin, Cagnardier, Gueux de l' ostiere.

De ces mots, Voleurs, & Brigands.

Ribaux, Ribaudes, Roy des Ribaux.

Capet & Hutin.

Mestayer, Moytoien, Mien & Tien.

De ce que le peuple dit un homme estre bon, riche, ou vertueux par dessus l' espaule, lors qu' il se mocque.

Sans Feu & Leu.

Entendre le Numero.

Beau pere, & autres mots concernans tant la Parenté, qu' Affinité, ensemble de quelques autres mots, dont l' usage ne seroit peut estre hors propos.

Du mot de Bande, dont les François usent pour Assemblee.

De ce mot, Tintamarre.

De ceste diction, Riens.

Marquis, Marchal, Mareschal, Maire.

Du mot, Huguenot.

Vespres Siciliennes, Proverbe sur lequel est par occasion discouru de l' Estat ancien de la Sicile, & des traictemens que recevrent ceux qui la possederent.

De ces mots, Traistre (Trahistre), Trahir, Trahison.

Rompre la Paille, ou le Festu avec quelqu'un.

Patelin, Pateliner, Patelinage, & de quelques Adages & mots que nos ancestres tirerent de la Farce de Patelin.

Villon, Villoner, Villonnerie.

Pleger celuy qui boit à nous d' autant, Couquu, Avoir veu le Loup, Loup-garou, Abry, Toutes manieres de dire dont on use à contre-sens.

De quelques particuliers Proverbes, & mots dont le peuple use par corruption de langage.

De quelques lettres doubles qui sont dans nostre Alphabet, K. Q. X. ET. 9. 

Fin.

Livre neufiesme.

Que la Gaule depuis appellée la France, de toute ancienneté a esté studieuse des bonnes lettres.

Ville de Paris.

Opinion commune que Charlemagne a esté fondateur de l' Université de Paris.

Que l' opinion est erronée, par laquelle on attribuë l' institution de l' Université de Paris à l' Empereur Charlemagne.

Premiere institution & progrez de l' Université de Paris, & de son ancienne situation.

Suite de la fondation de l' Université de Paris.

Vers quel temps les estudes de Paris prindrent le nom & le titre d' Université.

Que ce n' est pas un petit honneur à la ville de Paris, d' avoir esté premierement nommee Université sous le regne de Philippes Auguste.

Que du commencement il n' y avoit que deux Facultez és escholes de Paris, qui print le nom d' Université.

Faculté de Theologie.

Faculté de Decret.

Faculté de Medecine.

En quels lieux de la ville se faisoient les leçons aux escoliers avant l' introduction des Colleges, où elles sont depuis abouties.

Conclusion de tous les discours precedens concernans l' Université de Paris. (Université de Naples)

Introduction des Colleges, & signamment de celuy de la Sorbonne.

College de Navarre.

Autre plant des escoles de l' Université de Paris.

Introduction des Professeurs du Roy, autre plant des escoles de l' Université de Paris.

De trois chaires publiques fondees en l' Université de Paris, sur le modele des Royalles, par trois de privee condition.

Premier abus qui s' est trouvé en la promotion des professeurs du Roy, qui en produit plusieurs autres au prejudice de l' Université.

Chancelier de l' Université.

Recteur de l' Université.

Jurisdiction contentieuse du Recteur.

Escoles de France, Picardie, Normandie, d' Angleterre: ceste-cy aujourd'huy nommee d' Allemagne, & depuis quel temps, & pourquoy.

Reformations de l' Université de Paris.

Que nos Roys ont eu sur tous autres, bonne part en la creation & directions des universitez de France, & que de toute ancienneté ils ont qualifié l' Université de Paris leur fille.

Privileges octroyez par nos Roys à l' Université de Paris.

Sçavoir si la science des Loix reduite en Digestes sous l' authorité de Justinian, a esté autresfois enseignee en l' Université de Paris.

Invention de l' Imprimerie, & comme & vers quel temps la langue Latine commença d' estre diversement cultivee en l' Europe.

College & Confrairie des Chirurgiens en la ville, Prevosté & Vicomté de Paris.

Du different ancien, qui a esté & est entre la faculté de Medecine de Paris, & le College des Chirurgiens.

Des differens d' entre les Chirurgiens & Barbiers.

Que le Droict Civil des Romains, compilé par l' ordonnance de l' Emp. Justinian, fut longuement perdu, & quelque centaine d' ans apres retrouvé.

Restablissement du Droict Civil des Romains, & premier aage de ceux qui le commenterent.

Second aage de ceux qui commenterent le Droict.

Des deffenses faites par le Pape Honoré III. d' enseigner le Droit des Romains en l' Université de Paris.

Universitez de Loix, & quand, & comment le Droict Civil des Romains se vint loger en nostre France.

Du nouvel ordre de Pratique judiciaire, que nos ancestres enterent sur le Droit Civil des Romains.

Troisiesme aage de ceux qui ont mis leurs plumes sur l' explication du Droict Romain.

Pays coustumier, & de Droict escrit en la France.

Par quelles personnes estoit anciennement la Justice renduë en France, & de quelques ineptes chicaneries, que nous avons depuis tirees du Droict des Romains.

Fiertre de S. Romain de Rouen, & de son ancien privilege.


LIVRE DIXIESME.


Admirables secrets de la toute-puissance de Dieu, qui se trouvent en la premiere famille de nos Roys.

Deportemens extraordinaires tant bons, que mauvais, de la Royne Fredegonde, selon la commune leçon de nos Historiographes.

Quel aage pouvoit avoir le jeune Clotaire, lors que Fredegonde sa mere en fit pavois contre ses ennemis.

Deportemens dereiglez de la Royne Brunehaud, suivant la commune leçon de nos Histoires.

Sommaire recueil des vices qu' on impute à Brunehaud.

Comparaison des deportemens de Fredegonde & Brunehaud Roines, selon l' ancienne leçon.

Folles amours de la Roine Fredegonde avec Landry Maire du Palais. Meurtre du Roy Chilperic par eux procuré. Histoires fabuleuses.

Diverses leçons en l' histoire de la Roine Brunehaud, avec un sommaire discours de ce qu' on trouve à son advantage, tant dedans Gregoire de Tours, que S. Gregoire Pape.

Qui sont les Autheurs qui ne condescendent à la farouche opinion des vices & cruautez qu' on impute à Brunehaud.

Premier traict de cruauté tres-damnable, faussement imputé à Brunehaud.

Seconde cruauté signalee, faussement improperee à Brunehaud.

Troisiesme cruauté, dont faussement on accuse Brunehaud.

Sur ce que l' on impute à Brunehaud, que pour se vanger, elle fit entendre à Theodoric, que Theodebert estoit fils d' un Jardinier; Qui fut le seminaire des divisions des deux freres.

Autres, tant cruautez qu' amourettes, imputees à Brunehaud sur sa vieillesse.

Vie du bon Pere Colombain, & banissement indigne contre luy procuré par la Royne Brunehaud.

Que du precedant Chapitre on peut recueillir qu' on attribue faussement plusieurs cruautez à Brunehaud, & autres mal-façons de sa vie.

Que sans calomnie on ne peut remarquer en Brunehaud, qu' elle fut cause de la ruine des Roys Theodebert & Theodoric ses petits enfans: ainsi que la commune de nos Historiographes soustient.

Quel jugement nous pouvons faire de la vie de Brunehaud, par le livre de l' Abbé Jonas, qui escrivit la vie de sainct Colombain, observation non à rejetter.

Procedures extraordinaires inexcusables, & faits calomnieux, sur lesquels la Royne Brunehaud fut exposee à un impiteux supplice.

Dont procederent les calomnieuses accusations contre la Royne Brunehaud, & qui fut la vraye cause de la cruauté exercee contre elle.

Qu' entre tous les Roys de France, Clotaire second semble avoit esté le plus heureux, & neantmoint qu' en luy commença la ruine de la premiere famille de nos Roys.

Qui furent Fredegaire & Aimoin les mesdisans.

Quelle creance on doit avoir en Aimoin parlant du temps de Fredegonde, & de Brunehaud.

Qu' Aimoin faisant mention de Brunehaud, en parle avec passion contre l' honneur d' elle.

Cheute de la seconde famille de nos Roys.


Pour-parler du Prince.

Pour-parler de la Loy.

Pour-parler d' Alexandre.


Extraict du Privilege du Roy.

FIN.

(Texte grec. + Image. Étienne Pasquier. Thomas * de Lev * F *. 

– Anno aetatis 87 – Steph. Paschasius Regiarum Rationum Patronus – Nulla hic (î: hinc) Paschasio manus est, lex Cincia quippe Caussidicos nullas sanxit habere manus. - L. Gaultier incidit. 1617.)

Étienne Pasquier. Thomas de Lev – Leu


Ne frustra in tabula manum requiras, 

En vultum aspicito, manum videbis.

N. Audebertus in supremo Armoricum senatu Consiliarius.